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Question n°666

Autres types de réacteurs nucléaires ?

Ajouté par Henri ANONYMISé (Villefontaine), le
[Origine : Site internet]

Je découvre ce forum à l'instant et je n'ai pas eu le temps de tout lire. Donc, pardon si doublon. Ma question :

Pourquoi peu de recherche en France vers des centrales au Thorium ou aux sels fondus qui sont plus sûres, plus écolos... ? Voir les reportages d'Arte ou les liens

http://future.arte.tv/fr/les-reacteurs-sels-fondus-du-nucleaire-plus-ecolo

http://future.arte.tv/fr/thorium/reacteurs-sels-fondus-et-economie

et un interview d'un chercheur de Grenoble qu'on voit dans le film qui se résume à : il manque une volonté politique mais faisable à court terme :
http://www.lyoncapitale.fr/Journal/Lyon/Actualite/Actualites/Accident/Av....

Merci de votre réponse.

Date de la réponse:
Réponse de La maîtrise d’ouvrage, le
Réponse:

Les réacteurs à sels fondus utilisant du thorium pour la production d’électricité nucléaire présentent des avantages potentiels, notamment en raison de l’abondance de la ressource thorium, de la facilité offerte de retraitement en continu du combustible liquide et d’une moindre production de déchets.

 

Néanmoins, ils possèdent également des inconvénients en termes de démonstration de sûreté et en raison de l’impossibilité d’amorcer un cycle thorium, matériau qui n’est pas fissile, sans disposer d’uranium 235 ou de plutonium. De nombreuses difficultés technologiques devront être résolues avant de pouvoir réaliser un réacteur de ce type : bien que la démonstration expérimentale sur un petit réacteur (8 MW thermique) ait été effectuée dans les années soixante aux États-Unis, l’extrapolabilité à un réacteur de puissance devant fonctionner cinquante ou soixante ans, en termes de quantité de sel à manipuler, de conception des gros composants, de tenue à la corrosion des matériaux et de conception de la ligne de retraitement, doit encore être démontrée. Par ailleurs, il n’existe pas d’études comparatives suffisamment étayées pour pouvoir juger de l’attractivité économique d’une telle source d’énergie.

 

Cela ne remet toutefois pas en cause la poursuite de la recherche et des études concernant ces réacteurs dans lesquelles la France reste engagée.