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Point de vue n°43

Cahier d'acteur n°16 - Sauvons le climat

Sauvons le climat (Paris) Représenté(e) par M. Claude JEANDRON, Président Site internet

"La France est un des pays de l'OCDE les plus performants grâce à son nucléaire et son hydroélectricité. Mais la LTECV et la PPE 2016/2023, fixent une multiplicité d'objectifs contraignants visant à restreindre le nucléaire pourtant non carboné (baisse de 75 à 50% de sa contribution), à attribuer des avantages financiers considérables (conduisant à une spéculation) aux centrales solaires et éoliennes, largement importées. Les objectifs de développement des énergies renouvelables pour 2020 puis 2030 ne sont pas supportables économiquement et obligeraient à une réduction drastique et coûteuse des consommations d'énergie dans les secteurs du bâtiment et des transports. Ce sont donc les familles et les entreprises (PME essentiellement) qui vont souffrir des contraintes fixées et de leurs coûts, cependant que l'état verrait sa crédibilité écornée par suite d'une succession d'échecs très prévisibles."

Commentaires

Le cahier d'acteurs de l'association "Sauvons le Climat" donne tous les arguments pour que cette PPE réoriente la LTCEV dans l'intérêt général : pour les objectifs de la COP 21, pour le portefeuille des consommateurs et pour l'emploi de nos filières industrielles hydrauliques et nucléaires.
Elle doit permettre de stopper les gaspillages et les spéculations dénoncées par la Cour des Comptes sur certaines EnRi qui, par une expansion mal contrôlée, peuvent aussi mettre en péril la stabilité du réseau électrique européen.
L'argent public sera bien mieux utilisé pour la mobilité électrique et pour l'isolation des bâtiments anciens.

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L'objectif unique de cette PPE doit rester la réduction des émissions de gaz à effet de serre pour atteindre le facteur 4 en 2050.
Tous les objectifs autres que celui ci sont soit des conséquences soit des objectifs qui parasitent le débat.
L'objectif nécessite que l'on réduise drastiquement les consommations de combustibles fossiles. L'électricité est déjà décarbonée.

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L'énergie est responsable de la majorité des émissions de CO2. Il faut utilisr prioritairement les moyens disponibles pour réduire les émissions de CO2 là où elles sont importantes,au meilleur coût pour l'économie et pour les citoyens, sans porter préjudice à l'industrie et en éradiquant la précarité énergétique.

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L'erreur fondamentale de la LTECV et de la PPE actuelle est de donner priorité à un développement à tout prix des énergies renouvelables, pour l'essentiel électrogènes (88% de l'effort financier selon la Cour des comptes), avec pour second objectif la réduction du nucléaire.
Or les énergies électrogènes intermittentes, très coûteuses (en moyenne 300 €/MWh en 2017, soit 6 à 7 fois le prix du marché, et 92 € pour les installations mises en service en 2017 soit 2 fois le prix du marché hors réseaux et secour), se substituent essentiellement au nucléaire, sans bénéfice climatique.
De plus nacelles éoliennes et panneaux photovoltaïques sont importé à 99%, ce qui pèse sur notre balance commerciale. Pourquoi ce gaspillage qui représente déjà un engagement de plus de 100 milliards.
Gérons au mieux nos forces actuelles, hydraulique et éolien, insistons sur les ENR thermiques, éliminons les chauffages fioul et gaz, optimisions les consommations.
C'est ce que dit cet excellent cahier d'acteur en recommandant un développement de l'usage de l'électricité.

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Si on prend le critère des quantités de GES émises par MWh par les différents modes de production de l'énergie le classement est : nucléaire, hydraulique, éolien, photovoltaïque mais si on ajoute les prix de revient actuels nous avons en priorité l'hydraulique puis le nucléaire puis l'éolien, si on additionne les facteurs de production annuelles (aléas météorologique et soleil...) le nucléaire puis l'hydraulique.
C'est pourquoi il me semble judicieux de ne pas diminuer la contribution du nucléaire à l'horizon 2030/35 en cherchant à augmenter les économies d'énergie (habitation, industrie, transports collectifs etc.).

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"La Planète brûle et nous regardons ailleurs"

cette citation ancienne de Jacques Chirac est plus que jamais d'actualité. les divers engagements pris lors de la COP21 , y compris le notre ont peu de chances d'être respectés. Et on discute du nombre de réacteurs à fermer comme des marchands de tapis!
Ce cahier de Sauvons le Climat nous recentre sur l'essentiel, sauver le climat et propose une stratégie crédible pour faire de la France un pays industrialisé exemplaire.

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Ce cahier d'acteur met l'accent sur l'inutilité de développer de l'éolien et du solaire en France pour remplacer du nucléaire qui est naturellement décarboné.
Au contraire il est indispensable d'investir dans les ENR thermiques et dans l'isolation des logements.
Ce sera très payant en terme de réduction des émissions de CO2.
Bravo et merci,à SLC.

75013

SLC pose clairement le problème et propose des solutions concrètes.
La LTECV et la PPE actuelle présente un bilan très décevant, … avec des émissions de CO2 qui sont reparties à la hausse depuis 3 ans.
L’effort financier a principalement été orientée vers les énergies renouvelables (PV et éolien, voir rapport de la Cour des Comptes) productrices d’électricité alors que ce domaine est déjà très largement décarboné à plus de 90%

Les autres domaines, le transport (40% des émissions) et le résidentiel tertiaire ont vu leurs émissions continuer de croître.
Les propositions de SLC concernent donc logiquement ces 2 secteurs.

78360

► Il serait utile de dissiper un mystère profond. Pourquoi ce chiffre de 50% comme objectif de la production nucléaire d’électricité ? Certes, il est inscrit dans la loi. Mais quelle en est la raison ? Pourquoi serait-il préférable à 40%, 60%, 70% ou 75% comme aujourd'hui ? Pourquoi devrait-il demeurer stable dans le temps alors que le calendrier de l’arrêt des réacteurs actuels n’est pas connu et que l’éventuel rythme de la construction d’autres réacteurs n’a jamais été annoncé par le pouvoir politique ? Pourquoi devrait-il être atteint «le plus vite possible» alors que le nucléaire répond à l’impératif climatique. Mystère et boule de gomme.
Il n’existe aucune étude technico-économique indiquant que ce chiffre est un optimum de ces deux points de vue, tant pour le coût de l’électricité que pour la sécurité de l’approvisionnement. Son origine est purement politique voire électoraliste puisqu'il semble bien être le fruit des négociations entre EELV et le candidat à la présidence de la république en 2012. Depuis, aucune étude technique n’est venue en donner une quelconque raison économique, financière ou technique, que ce soit pour le pays ou EDF.
Il n’existe par ailleurs aucune raison de sûreté. Si le nucléaire est jugé comme un risque inacceptable, alors, il faut viser 0% au plus vite et prévoir les alternatives. Si à l’inverse ce risque est jugé maîtrisable, le chiffre de 50% n’a aucune justification de sûreté, tant pour le nombre de réacteurs que pour leur gestion quotidienne ou pour l’équilibre économique et financier indispensable aux investissements de sûreté particulièrement élevés exigés par l’ASN.

95280

Je ne peux qu'approuver les thèses et les propositions défendues dans la cahier d'acteurs de Sauvons le Climat.

Comme réduire le consommation des combustibles fossiles sous toutes ses formes doit être l'axe de réflexion dans la rédaction de la PPE d'autant plus que les émissions de CO2, bien que restant basses grâce au nucléaire, remontent depuis 2 ou 3 ans.

Les propositions de SLC répondent parfaitement à cet objectif.

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