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Question n°638

Capacité d'absorption des énergies dites "renouvelables"

Ajouté par Matthieu ANONYMISé (Paris), le
[Origine : Site internet]

De nombreuses études montrent qu'il existe des difficultés importantes à appréhender une part trop importante d'énergies dites "renouvelable" sur les réseaux, comme le montrent les difficultés rencontrées par certains voisins européens. Est-il prévu d'en limiter le développement, afin d'appréhender cette question ?

Date de la réponse:
Réponse de La maîtrise d’ouvrage, le
Réponse:

L’éolien et le photovoltaïque, qui représenteront l’essentiel des développements d’électricité renouvelable dans les prochaines années, sont en effet des sources d’énergie non pilotables : elles produisent en fonction du vent ou du soleil et pas de la consommation.

Le retour d’expérience international réalisé par l’Agence internationale de l’énergie (AIE) sur la base de l’expérience des pays utilisant des sources d’énergies renouvelables non pilotables montre que l’intégration des énergies renouvelables non pilotables dans le système est déjà possible au moins jusqu’à 40 % d’intégration.

Le bilan prévisionnel de RTE montre également que des parts importantes de renouvelables dans le mix électrique français sont possibles en 2035 (jusqu’à 49 % dans le scénario Ampère) tout en poursuivant la réduction des émissions de gaz à effet de serre du secteur électrique. Un développement important des ENR est donc possible en France, tout en la maintenant parmi les pays les moins émetteurs dans le secteur électrique. À de hauts niveaux d’intégration, le pilotage de la demande doit toutefois être actionné avec, par exemple, des « compteurs intelligents » et d’autres formes de flexibilité comme le stockage.

L’objectif du Gouvernement est de poursuivre le développement des renouvelables afin notamment d’atteindre l’objectif de 32% d’énergies renouvelables dans la consommation d’énergie en 2030, conformément à la loi.