Avis n°53
C'est comme si tout était décidé d'avance !
le ,Ce débat m'intéresse mais je suis atterré de voir qu'il est orienté au départ sur cette politique "bas carbone" suite à la COP21, avec en sous-entendu, le nucléaire la "chaleur froide décarbonée" faisant abstraction de l'énergie développée et outrageusement gaspillée par le nucléaire, une énergie non compensée par un refroidissement naturel comme la photosynthèse avec le CO2 !
C'est comme si tout était décidé d'avance !
La base du réchauffement dans une serre, c'est quand même l'énergie et plus vous en ajoutez, plus elle chauffe. Sur terre, cet effet de serre est bien dû aux nuages sur une planète qui en est recouverte à 67% , c'est à dire un liquide auquel la loi sur le rayonnement de Stefan-Boltzmann s'applique sans restrictions !
On ne peut pas remplacer 1 kWh de chauffage avec un poêle à pétrole par 4 kWh de nucléaire fabriqué à 200 km pour cause de risque non maitrisé.
On ne peut casser le marché des pompes à chaleur à cause du monstre qui serait scellé hermétiquement à l'intérieur car il a bien été cassé suite à la COP21 avec l'interdiction de vente des PAC au public alors qu'il n'y a aucune difficulté à en installer une préchargée en gaz avec des raccords automatiques étanches! De plus, les qualifications, formations, agréments, matériels, procédures sans oublier les taxes, demandés aux chauffagistes spécialisés sont une arme de destruction massive des bonnes volontés de chacun à vouloir sauver le climat en économisant l'électricité.
Cette politique "bas carbone" couvre n'importe quelle stupidité, l'impasse sur la biomasse seule réellement respectueuse du climat et compatible des technologies actuelles, l'acceptation du photovoltaïque ou de l'éolien sans même se poser la question de leur impact éventuel sur le climat alors que physiquement il existe et peut être du même ordre que celui des énergies fossiles, car cet impact reste fonction d'une consommation constante !
Peut-on imaginer une France couverte sur 100km*100km de panneaux photovoltaïques pour satisfaire ses besoins (avec des accus en quantité pour vivre la nuit et les jours gris qui vont augmenter avec le réchauffement climatique et malgré la "décarbonation").
Peut-on imaginer une France où on rencontrerait une éolienne de 4MW tous les 2,5 km ou de 1MW tous les 1,25 km !
Peut-on imaginer que dans ces conditions, les énergies "renouvelables bas carbone" sont sans impact sur le climat, lorsque l'albédo est réduit par les panneaux ou que les flux de convection au sol sont réduits par les éoliennes.
Le pire, c'est qu'en considérant que le problème de réchauffement est physique et pas surnaturel, on pourrait adopter des solutions physiques individuelles pour compenser ses propres consommations, voire faire face à un refroidissement lorsque l'équilibre carbone sera atteint et que la concentration en CO2 baissera par photosynthèse.
La question doit être : comment réduire la consommation d'énergie primaire car c'est la seule réellement importante, après la pollution en ville, mais il faut éviter les amalgames les solutions pour la ville ne sont pas forcément les meilleures pour le climat !
Les solutions sont connues : la cogénération en est une, l'obligation de couplage des réseaux de chauffage avec les centrales thermoélectriques.
La cogénération peut aussi être individuelle en remplacement des chaudières permettant de récupérer 20 à 30 % d'énergie électrique sur la combustion de tous les carburants, une énergie évidemment utilisable localement immédiatement dans une PAC, pouvant doubler la chaleur produite avec la même consommation, ou dans la batterie d'une voiture électrique, qui peut ainsi rouler au fioul domestique, au bois (cogénération à pellet) ou au gaz de ville !
En fait, la sortie de l'obscurantisme du réchauffement par le CO2 est une grande ouverture sur les projets souvent enterrés pour cause de nucléaire pas cher et permet d'utiliser les technologies existantes pour les adapter aux biocarburants sans repasser par les cavernes et la bougie !
Mais faut-il pour autant enterrer le nucléaire :
En cogénération, on pourrait diviser la puissance des réacteurs par 4 (et forcément les déchets ainsi que leur dangerosité) et les rapprocher des utilisateurs finaux, les associer à d'autres énergies pour améliorer le rendement énergétique des turbines,... (il y a bien un réacteur nucléaire, voire deux sur le CdG, les sous-marins nucléaires,..).
En complément, j'ai préparé ce graphique à partir du spectre proposé pour "expliquer" "l'effet de serre du CO2". https://ppe.debatpublic.fr/file/1400/download?token=In_l7IIZ
On note que les spectres de 210 à 310 K sont représentés au même niveau.
En respectant les niveaux physiques on met clairement en évidence le fait que le CO2 n'a pas l'effet qu'on lui attribue.
A mesure que le sol se réchauffe, le maximum d'émission se déplace à l'opposé de la raie du CO2 à 15/17µm et augmente d'intensité.
L'effet du CO2 est donc plus important sur le pôle côté hiver (210K), (jusqu'à –80 s'il ne neige pas du CO2) qu'en plein soleil au sahara (310K) et globalement plus il y aura de réchauffement et moins l'impact du CO2 sera sensible.
Baser une politique énergétique sur une erreur physique me semble grave de conséquences.
Il serait préférable et de bon sens de privilégier l'efficacité énergétique en kWh économisés plutôt qu'en CO2, privilégier des solutions de cogénération, technologiquement compatibles avec les techniques actuelles et les biocarburants et synchrones avec les besoins (l'énergie du cogénérateur peut être consommée par une PAC en temps réel sans stockage ni lignes HT avec des rendements de 150 à 200%.. et même si les solutions sont mises en œuvre par les fournisseur d'énergie).
Et si 30 réacteurs Nucléaires étaient inutiles
Aujourd'hui l'installation des PAC est sous ultra-haute surveillance à cause ds GES diabolisés par la COP21: 780g de R410 pour une pac de 3500W avec un coef de diabolisation de 2088 très précisément c'est équivalent à 2 stères de bois sur sa durée de vie, en supposant qu'elle fuie. A cause de cette fuite éventuelle de 2 stères de bois en 20 ans ou plus, on ajoute des contraintes invraisemblable et disproportionnées à l'installation de nouvelle PAC, dont l’interdiction de vente aux particuliers qui veulent l'installer eux-mêmes!
Or, l'installation de 20 millions de PAC de 3,5 kWh à 600 € préchargée avec kit étanche pourrait réduire la consommation électrique de 190 TWh à 50% de la puissance nominale pour 12 milliards amortis en 1 an, ce qui permettrait de fermer 20 réacteurs nucléaires et c'est sans compter que le développement de la cogénération permettrait de produire 150 TWh d'électricité "sans carbone ajouté"