Point de vue n°108
Cahier d'acteur n°51 - IFPEN
Le futur des transports correspondra à un mix de solutions parmi lesquelles les biocarburants lignocellulosiques tiendront une place de choix. Ces filières mobilisant des biomasses de type résidus agricoles ou forestiers permettent de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES), sur l’ensemble du cycle de vie du produit, de plus de 80 % vis-à-vis de leur référence fossile. Pleinement convaincu, IFP Energies nouvelles (IFPEN) s’est engagé dès 2008 au côté de ses partenaires, dans deux projets français majeurs de production de ces biocarburants avancés : BioTfueL et Futurol. Ces filières sont potentiellement créatrices d’emplois agricoles, forestiers et industriels et sont proches de la maturité technologique. Il manque désormais des incitations réglementaires ciblées de long terme pour compléter des objectifs d’incorporation ambitieux que la PPE pourrait fixer pour ces biocarburants, ce que soutiendra IFPEN.
Commentaires
Merci pour la réponse
Mais du coup, peu importe la provenance de la ressource? Dans l'estimation que vous faites de 80% de la réduction des émissions de C02, c'est selon une provenance définie j'imagine?
Quelle provenance pour la ressource?
D'où proviendrait la ressource utilisée pour ces biocarburants? Les exemples de la raffinerie Total de la Mède (13) qui devrait utiliser de l'huile de palme (= déforestation des forêts primaires d'Indonésie, Bornéo, Java...) ou de la centrale biomasse de Gardanne (= déforestation de la forêt primaire d'Amazonie par exemple) nous montrent que le choix de la ressource est primordiale pour obtenir un système réellement vertueux.
Est-ce bien le cas dans les solutions que présente IFPEN ?