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Avis n°480

Vers la fin d'un dogmatisme antinucléaire ?

Ajouté par Michel ANONYMISé (NANTES), le
[Origine : Site internet]
Energie nucléaire

Dimanche dernier, 17 juin, le parti vert finlandais (Vihreät De Gröna) a biffé de son programme l’abandon de l’énergie nucléaire. Désormais, le parti «est ouvert à toute recherche et développement de technologies à faibles émissions et respectueuses de l'environnement». Ils s’inquiètent de la lenteur du chantier de l’EPR d’Olkiluoto et ne ferment plus la porte à la construction d’un nouveau réacteur à Loviisa. «Nous n'avons pas une attitude dogmatique. Seule une petite minorité de ceux qui ont voté étaient catégoriquement contre le nucléaire», a indiqué le président du parti, Touko Aalto, au quotidien finlandais Helsingin Sanomat.

Ne serait-il pas temps que la majorité gouvernementale, à son tour, abandonne le dogmatisme de l'objectif de réduction de la part du nucléaire à 50% pour revenir aux fondamentaux de la promotion de toutes les solutions sûres et économiques de production d'énergie décarbonée, au premier rang desquelles, juste derrière l'hydroélectricité, se trouve la production d'électricité d'origine nucléaire.

Commentaires

Pour être écolo en France, il faut avant toutes autres choses être antinucléaire. Pourquoi? Le nucléaire est propre, sûr quand il est bien exploité, créateur d'emplois de haut niveau de qualification puisque 95 % de sa valeur ajoutée est faite en France. Les déchets sont triés et recyclés pour certains, les autres suivent des voies réglementaires en fonction de leur dangerosité y compris le peu de déchets dit s à haute activité et vie longue.
Pas de CO2, pas de polluants gazeux et liquides toujours très inférieurs aux limites fixées par les arrêtés.
Eh bien non, il faut sortir du nucléaire comme il faut sortir de la gare quand on est arrivé. Dans une Eglise, on appelle cela un dogme. On ne sait pas l'expliquer mais il faut y croire.
Les antinucléaires français ont réussi à convaincre 70 % de la population que le nucléaire émet de gaz carbonique, c'est peu dire. Nous avons devant nous une véritable propagande.

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Tout à fait d'accord avec l'avis et le commentaire précédent. Il faut sortir de ce dogmatisme anti-nucléaire et s'intéresser de près à ce qui pollue vraiment. On dit que l’énergie pollue mais quelle énergie ? Et dans quel cadre l’utilise-t-on ?
La France a fait le choix des énergies non polluantes depuis 60 ans. A l’époque, ce n’était pas pour des raisons de protection de l’environnement. L’idée était de produire français et à des tarifs abordables pour les consommateurs. Il est important de rappeler que ce double objectif a été rempli avec succès. Le charbon est tombé en désuétude contrairement à des pays plus « riches » que nous (Chine, Allemagne, Etats-Unis…) et la question n’est même pas de savoir qu’elle énergie privilégier pour ne pas polluer puisque la France ne pollue déjà presque pas dès lors qu’on parle de production d’énergie. Le nucléaire a été complété par un potentiel hydraulique élevé qui a bien été accompagné par l’Etat et EDF. Une troisième brique s’ajoute aujourd’hui avec toujours l’Etat et EDF à la manœuvre et avec aussi bien d’autres entreprises qui veulent gagner de l’argent en produisant sans carbone. Le bilan et l’évolution sont extrêmement positifs. Faire encore mieux est possible mais cela se joue à la marge. La France produit bien et beaucoup mais elle devra produire encore plus au cours des décennies à venir. L’Agence internationale de l’Energie (AIE) et la Commission européenne ont déjà fait part de leurs travaux prospectifs en matière d’énergie. Le monde et la France vont devoir faire face à des besoins en électricité croissants. La population va en augmentant, plus de richesses sont créées et ont besoin d’énergie pour l’être. Ces deux facteurs appellent à une réflexion de fond sur le futur de la production énergétique. L’équation de plus d’électricité produite en se passant du nucléaire est insoluble. La Tribune a publié il y a quelques jours un article qui indique une augmentation de la consommation d’électricité à cause des… cryptomonnaies ! Le monde vers lequel nous tendons est basé sur l’énergie. Même les plus petits échanges d’argent se feront grâce à l’électricité et non plus de main à main. Se priver d’une électricité abondante et peu chère comme le nucléaire consiste à hypothéquer l’avenir. La France du XXIe siècle doit pouvoir compter sur le nucléaire !!

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