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Avis n°218

Impact des éoliennes et panneaux solaires

Ajouté par stéphane ANONYMISé (THIONVILLE), le
[Origine : Site internet]
Energies renouvelables

Les éoliennes et panneaux solaires ont un impact carbone certain lors de leurs fabrications notamment, leur mise en place (fondation en béton des éoliennes impossible à enlever après implantation) qui ne sont pas prises en comptes dans les choix économiques. On se contente souvent de prendre en compte les primes et l'impact carbone lors du fonctionnement. Il faudrait créer un vrai tableau comparatif des impacts de tous les moyens de production y compris lors de la fabrication et le démantèlement de ces moyens pour choisir.

Commentaires

Bonjour M.Vogel,
Quelques petits éléments vous permettant d'apprécier l'impact de l'éolien.

l'analyse de cycle de vie (ACV) d'une éolienne démontre que la production de CO2 qui a été nécessaire pour construire l'éolienne (fabrication de l'acier, du béton de la fondation, de la phase chantier etc) est compensée après environ 1 an de mise en service.
En clair, l'éolienne fonctionne pendant 1 an pour compenser les émissions nécessaires à la créer, le reste de ses 19 années de production (minimum!) seront "propres".

Concernant le sort des fondations bétons des éoliennes suite au démantèlement, la loi oblige l'exploitant d'un parc éolien à retirer la fondation sur un minimum d'1m de profondeur. Ce mètre permet de rendre la terre à un usage agricole. l'exploitant doit provisionner dès la construction du parc 50 000€ par éolienne qui sont bloqués sur un compte bancaire pour ce démantèlement (au cas où cet exploitant fait faillite). Enfin, ce qu'il reste sous terre est composé de béton, un matériau inerte qui ne pollue pas le sol et les cultures.

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Merci pour vos informations ,mais pour chaque socle d'éolienne c'est prêt de 600M3 de béton ,je suis dans une région ou les aciéries et les hauts fourneaux une fois fermés , disparaissent de la vue on rase ce qui dépasse du sol mais les cathédrale de béton des fondations sont sous 1 ou deux mètres de terres et dessus on construit des maisons et des écoles ,certes le béton n'est pas polluant directement mais combien de camions de sable ,de chaux ,de ciment ,de cailloux arrachés à nos cotes et nos carrières pour 20 ans de fonctionnement. Je vois encore tous les jours ces blockhaus de 1920 indestructibles dans nos forets lorraines et au bord de nos routes

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En fait, les chiffres de coût CO2 intégrant la fabrication des installations des différentes sources d'énergie sont assez bien connus.
Cela donne -en ordre de grandeur- (en g/kWh) :
- éolien : ~50 (en pied d'installation, hors stockage)
- nucléaire : ~66 (incluant démantèlement et gestion des déchets *)
- PV : ~80 (+-30%, car très dépendant de l'origine des panneaux et du type d'installation)(hors stockage)
- gaz (cycle combiné) : ~300 (pour les énergies fossiles c'est le carburant qui prédomine, d'où l'importance du rendement)
- charbon : ~900à1000 ! (et davantage pour des installations à-bas-couts/vieillissantes)

En cherchant sur le web, vous trouverez de nombreuses sources dont les chiffres se rapprochent de ceux-ci.

*je conserve cette estimation à cause des trop grandes disparités que l'on trouve : https://www.terraeco.net/Oui-le-nucleaire-emet-bien-du-CO2,16535.html

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On ne peut pas calculer le coût CO2 produit dans le cas particulier du nucléaire car il les durées sont géologiques et parce qu'on ne peut pas savoir ce qui va se passer dans le futur (gestion de la radioactivité artificielle, démantèlement et gestion de la radioactivité artificielle du démantèlement, nombre d'accidents nucléaires du type Tchernobyl et Fukushima ou attentats sur piscines de centrales qui vont se produire dans le futur et quel type de stockage on choisit de faire pour la radioactivité artificielle et combien de temps on va s'en occuper, par exemple à CIGEO on ferme au bout de 100 ans alors que c'est dangereux pendant 100000 ans minimum). C'est pareil pour le coût du nucléaire (tout court), pour la bonne raison que l'on ne peut pas prévoir l'avenir (on peut quand même l'imaginer et imaginer qu'il faut s'en protéger coûte que coûte car la vie n'a pas de prix et que la seule vraie solution est d'en sortir le plus vite possible - en gardant nos ingénieurs nucléaires - excellents - et nos savoir-faire pour démanteler correctement et gérer correctement la radioactivité artificielle, avec les allemands, qui sont les meilleurs dans ce domaine).
De plus, Guillaume a oublié le biogaz et le dihydrogène produit pour stocker l'énergie renouvelable.

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