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Point de vue n°16

Cahier d'acteur n°6 - TNEOE

2394 (Paris)

"Nous souhaitons une transition énergétique équilibrée, selon trois conditions : – Une transition globale : prenant en compte toutes les ressources de la région (soleil, géothermie, biomasse, vent…) et ses cours d’eau, ainsi que les énergies du futur ; – Une transition réaliste au plan économique ; – Une transition socialement acceptable par les habitants, respectueuse de la biodiversité, du patrimoine paysager et culturel, de la qualité de vie et donc suscitant l’adhésion active des citoyens."

Commentaires

Enfin un texte qui sort des sentiers battus !
Depuis quelques années j'avais l'impression que nos campagnes étaient devenues le terrain de jeu préféré des promoteurs éoliens et de tous les grands projets inutiles et stupides. J'avais l'impression que les "ruraux" étaient considérés comme les derniers des Mohicans.
Avec ce cahier d'acteurs n°6 TNEOE je reprends espoir.
L'espoir que nous, ruraux, ne soyons pas sacrifiés sur l'autel de la rentabilité. L'espoir que le "greenwashing" soit enfin dénoncé !

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j'adhère tout à fait à ce programme de TNOE occitanie, et à

- limiter le nombre d'éoliennes terrestres qui ne sont pas socialement acceptables et divisent les populations des villages

- promouvoir d'autres énergies R en particulier la géothermie moyenne et basse température, ADAPTEE a toute notre région

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Membre de l'Association sauvegarde des Palanges à Bertholène en Aveyron je suis en accord bien sûr avec TNE occitanie environnement.
Cependant je demande que le Ministre en charge de la PPE éxamine l'étude publiée par Guillaume PITRON en mars 2018. Son titre: "La guerre des métaux rares, la face cachée de la transition énergétique et numérique" met en lumière les dégâts irrémédiables causés à la planète par la recherche minière des ces métaux. Est -ce ignorance des autorités gouvernementales compétentes ou volonté d'occulter une incohérence de notre politique énergétique ? Ou pire, ces autorités s'en acomodent car ces dégâts sont situés dans des pays sous développés loin de la France ?
Les éoliennes, le photovoltaïque, les voitures électriques et leurs batteries ont un bilan carbone désastreux ,mais la religion des "green techs" est sourde à tout bon sens.

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Le vent est un bien commun : aujourd'hui les promoteurs de l'éolien industriel en font une source de profit privé, largement subventionnée par les consommateurs.
Remonter contre le vent n'est pas facile, mais les positions de TNE-OE permettent de poser le problème de l'appropriation par des fonds privés des biens communs sur lesquels tous les citoyens devraient dire leur mot.La notion de service public n'est plus très tendance, mais il faudrait s'en souvenir lorsqu'on pense notre futur. Il sera ce que tous nous en ferons, à égalité, sans privilège ni passe droit.

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La question des métaux rare est la face cachée du développement de certaines énergies renouvelables.
Un rapport du Sénat déposé le 19 mai 2016 attire l'attention sur l'ampleur, les dangers, les risques de l'utilisation massive dans les aimants permanents qui équipent les éoliennes des terres rares : à lire et à méditer !
Cf. Les enjeux stratégiques des terres rares et des matières premières stratégiques et critiques
Rapport n° 617 (2015-2016) de M. Patrick HETZEL, député et Mme Delphine BATAILLE, sénatrice, fait au nom de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques.

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Aujourd’hui, les questions qui se posent à l’humanité sont la raréfaction des énergies fossiles, des matières premières et le changement climatique. La transition énergétique n’est pas une option, nous devons augmenter la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique, parallèlement à la réduction des consommations d’énergie par habitant. Le défi est de réussir cette transition sans renoncer aux conditions de vie qui sont les nôtres. Chacun doit pouvoir manger à sa faim, se soigner quand il est malade, se déplacer pour visiter sa famille, ses amis, visiter le pays et le reste du monde. Et on ne reviendra pas sur le développement des technologies digitales, des applications virtuelles, qui nécessitent beaucoup d’énergie, et pas n’importe laquelle, une énergie de qualité, fiable et la moins chère possible, sous forme électrique.
Ce défi sera relevé avec la science et la technologie, les a priori et postures idéologiques ne serviront à rien. Une des impasses actuelles remonte aux années 1970. Quand les conflits du Moyen Orient ont entrainé la fermeture des robinets de pétrole, des pays ont engagé une transition vers l’atome parce qu’ils en maitrisaient la recherche et la technologie, pour produire de l’électricité et de la chaleur. Les États Unis, l’Union soviétique, le Royaume Uni et bien sûr la France s’y sont lancé. Mais l’atome, déjà utilisé pour soigner, a subi son « péché originel » à Hiroshima. L’opposition aux programmes nucléaires civils est née moins spontanément qu’on nous le fait croire. De là a été développé l’idée que les énergies renouvelables était disponible abondantes et bon marché, en particulier l’éolien et le solaire. Aujourd’hui, 40 ans plus tard, force est de reconnaître qu’aucune des deux n’a atteint la compétitivité prix/disponibilité de l’hydro-électricité (renouvelable elle aussi). Et la nuit et quand il n’y a pas de vent ce sont les combustibles fossiles qui assurent la production électrique ! Très mauvais pour le climat ! Ce n’est pas à cause du méchant lobby pétrolier, mais parce que l’éolien et le solaire, n’ont pas les capacités suffisantes pour répondre à la demande.
En outre, l’apparente gratuité du vent et du soleil est un mythe ! L’éolien qui fait l’objet du lobbying le plus important actuellement est présenté comme coutant 1 million d’€ par MW. Mais un projet récemment présenté en Ariège mentionnait dans le dossier soumis à enquête publique un coût total, machines, installation, raccordement au réseau RTE de 28 millions d’€ pour 12 MW soit plus de 2 millions €/MW ! Le solaire est plus coûteux encore.
Pour l’éolien, le MW de puissance installée présente un taux de charge moyen (Europe entière) de seulement 22 %, comparé au thermique fossile ou nucléaire de l’ordre de 85 % à 90 %. Cela revient à dire que même quand le stockage de l’électricité produite de façon imprévisible et aléatoire par les parcs éoliens sera résolu, il faut 4 MW éoliens pour produire l’équivalent d’1 MW thermique. Donc le coût monte à 4 fois 2 M € soit 8 millions € le MW utile. C’est le même cout que l’EPR !
Ensuite soyons réalistes, le seul stockage d’électricité aléatoire en grandes quantités c’est le pompage hydraulique. Or la France en possède deux sites équipés, et tout le monde s’accorde à dire qu’après Sivens (et NDDL) plus aucun autre site ne pourra être équipé pour cause de zones humides, de biodiversité, de préservation d’espèces protégés et plus largement de militants de la décroissance…
Les nuisances des énergies prétendues douces n’ont pas été convenablement étudiées. Et curieusement au moment ou les juges commencent à prendre en compte l’hyper électro sensibilité aux ondes que personne n’a encore pu démontrer scientifiquement, on évacue le syndrome éolien comme si les infra sons n’existaient pas alors qu’on sait les mesurer !
Il faudrait donc compléter les approches technico économiques bien abordées par TNEOE par une enquête sociologique auprès des population riveraines des parcs éoliens et qui s’en disent victimes, qui ont perdu toute la valeur de leurs biens, et qui sont sans recours…

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A la fin de ma publication précédente j'évoquais le besoin d'une étude auprès de riverains victimes des nuisances de l'éolien... Je voulais mentionner les habitants de l'Aveyron en particulier le Lévézou, ceux de l'Aude qui n'en peuvent plus...
Il ne faut pas réduire les témoignages aux seules visites organisées par les promoteurs qui vous font visiter le site et vous convainquent que vous n'entendez rien au pied de l'éolienne. Ceux qui en souffrent le plus sont ceux qui sont à 500 m desd machines et qui sont sous le vent et dans le soleil...
Voila, oubli réparé !

09500

La réglementation sur l'implantation des éoliennes a déjà été simplifiée par l'action sous-marine de Placé-Baupin. Lecornu veut encore la simplifier. C'est à dire que les acteurs locaux n'auront plus rien à dire quand on leur imposera des éoliennes et les nuisances qui vont avec. Ceci est intolérable et je suis heureux que ce cahier d'acteurs (exaspérés) soit publié.

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Enfin un cahier d'acteur qui prend en compte les problèmes posés au riverains par le développement anarchique et inconsidéré des éoliennes géantes dans les territoires ruraux ( et aussi les parcs naturels, censés protéger la nature).
Tout cela est passé sous silence par nos politiques, notre admnistration et les médias, et le DMO ne fait pas exception.
Et quand on pense que ce développement ne sert qu'à faire augmenter le prix de l'électricité pour les ménages au profit de promoteurs surtout internationaux et à défigurer nos paysages, sans avoir d'effet sur nos émissions de CO2 ni sur la réduction du nucléaire, on peut se demander si nos politiques ne sont pas tombés sur la tête.

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