Question n°388
Composition de la Commission particulière
le ,La Commission particulière en charge du débat PPE doit, au moins en apparence, faire la preuve de sa compétence et impartialité. Tel n'est pas le cas.
Son président, qui a, semble-t-il, fait de vagues études de lettres, a surtout fait une carrière politique. Il a notamment siégé au bureau politique d'EELV, un parti qui prônait ouvertement - engagement tout à fait légitime, bien sûr - le zéro nucléaire et le 100% renouvelable. Lui demander de présider un débat sur l'énergie, c'est demander à Bernard Tapie d'arbitrer un match de foot entre Marseille et Lyon. Il le ferait peut-être avec talent et honnêteté, mais il n'emporterait pas la conviction des supporters de Lyon.
Les autres membres de la Commission (à l'exception notable des deux ingénieurs qui y figurent) ne sont guère plus convaincants. On y trouve : un philosophe conseiller de la Fondation Nicolas Hulot ; une ancienne attachée parlementaire ; un consultant qui a fait des études d'histoire médiévale, et qui se présente comme « capable de connaître et de trouver des financement pour des associations » ; et une romancière, qui semble avoir une formation scientifique. Beaucoup de militants, mais peu de scientifiques, et encore moins d'économistes. Pour filer la métaphore footbalistique, on a la désagréable impression d'avoir là des arbitres de touche qui connaîtraient mal la règle du hors-jeu.
La question est donc : comment pensez-vous pouvoir surmonter les soupçons d'incompétence et de partialité qui pèsent nécessairement sur la Commission particulière ?