Vous êtes ici

Avis n°97

Débat quant au devenir du nucléaire...

Ajouté par Thierry ANONYMISé (MERDRIGNAC), le
[Origine : Site internet]
Le débat public

Pas de débat qui n'est qu'une foire d'empoigne à l'image de Goscinny & Uderzo nous dépeignant. Deux soirées de courte durée (1h30-2h00 maxi) diffusées sur tout support (télé/web/radio), pré-enregistrées pour que l'une n'influence pas l'autre, présentée chacune par chaque "camp" : même types de supports simples pour tous (pas de grand film à la gloire de...), recensement de tous les moyens (financiers, humains, etc.) mis en oeuvre et contrôle de ceux-ci. Signature individuelle et nominative de TOUT intervenant pour chaque support. Une présentation synthétique et sobre par un tiers étranger des moyens mis en oeuvre par chacun au début de chaque présentation. Interdiction de tout commentaire sur le sujet avant un référendum et après on ferme le débat et on avance en fonction du résultat. Autre option: vous séparez la France en deux de manière arbitraire...

Commentaires

Réduire le débat à celui de l'avenir du nucléaire est à mon avis une erreur. Quel est notre but? Si c'est d'abord et avant tout de réduire notre empreinte carbone, il faut discuter ce que l'on peut faire pour aller dans ce sens : en France, il faut isoler les bâtiments (chauffage); il faut passer des combustibles fossiles (gaz, essence gasole) à un électrique propre : cas du chauffage par pompe à chaleur, cas des véhicules électriques.
Puis, il faut se poser la question du comment faire une électricité décarbonée : éolien et solaire ont plein d'atouts mais sont intermittents. Il est donc indispensable d'utiliser aussi des moyens pilotables : hydraulique, centrales à biomasse font partie de la solution mais sont insuffisants. Le problème du nucléaire arrive à ce niveau car, tant que l'on ne sait pas stocker massivement et sur une longue période l'électricité intermittentes, le nucléaire est, à nos latitudes, la seule solution massive. Il faut alors regarder le problème en face et faire ce qu'il faut pour réduire au maximum le risque d'accident, et en cas de problème, réduire au maximum ses conséquences. Si les Japonais avaient fait ce raisonnement, ils auraient installé des filtres à sable et des recombineurs passifs d'hydrogène à Fukushima et les conséquences de l'accident auraient été très limitées. La priorité est donc de mettre en oeuvre toute une politique efficace de sûreté pour que le nucléaire qui est une chance le soit vraiment.

13860