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Avis n°379

Développement des ENR argument n°3 de la synthèse PPE

Ajouté par Serge ANONYMISé (LYON), le
[Origine : Site internet]

Les moyens de production ENR éoliens et solaires sont mis en avant dans la PPE. Mais quel est l'impact "prix" sur les consommateurs et contribuables ? Qui paie la note au final vu le montant des subventions qui vient grossir à vue d'oeil la dette CSPE déjà importante ? Je propose de réduire les subventions de manière drastique pour ne pas alourdir le prix final de l'électricité.

Commentaires

La bonne question serait : Mais quel est l'impact "prix" sur les consommateurs et contribuables du nucléaire à long terme ? Qui paie la note au final vu le montant des subventions à la pollution ? Je propose de réduire les subventions à la pollution de manière drastique pour ne pas alourdir le prix final de l'électricité à payer par les générations futures en utilisant efficacement le levier de la fiscalité écologique. Oui au système "pollueur-payeur" (sinon c'est le pollué qui est le payeur et le pollueur qui est payé pour polluer).

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Oui au pollueur payeur en taxant le carbone par le taux de CO2 produit tant à la réalisation-construction de l'outil producteur que dans sa durée de vie.
Je veux dire que les subventions, par exemple vers le solaire et l'éolien n'en tienne pas vraiment compte quand on sait que les composants sont fabriqués en Chine avec de l'énergie polluante.
Par ailleurs il me semble préférable de consacrer plus d'aides à l'économie dans le bâtiment en général, fort consommateur d'EP.
Et la Règlementation thermique des bâtiments n'est pas logique car elle pénalise les consommations d'énergie décarbonées comme l'électricité.
Si on suit cette logique absurde, il faudrait défavoriser le véhicule électrique. Ce n'est qu'une petite partie des contradictions de la LTECV, la RT 2012, et du cadre annoncé dans la PPE.
Le raisonnement valable à tenir dans ce débat public de la PPE est celui qui répond à une logique économique et de garantie d'alimentation. Pour le reste, le commun des français n'a pas compétence pour évaluer le risque; c'est aux scientifiques de se prononcer sur les risques technologiques ou de tous types de pollution (l'atome, les produits chimiques, le bruit des pales, les risques d'incendie des panneaux solaires, des batteries etc...)
C'est le CO2 qu'il faut faire décroitre, avant tout !

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Ce me semble le seul moyen raisonnable pour y parvenir.
Sortir du nucléaire sans produire d'avantage de CO2, ne laisse que peu de place au Énergies dites renouvelables du type bio-gaz qui à terme provoquera au moins deux effets pervers ( supprimer, en France, les petites exploitations agricoles pour créer de gigantesques exploitations qui permettront de maximiser la rentabilité des investissements, et engendrer sur d'autres continents des famines et troubles politiques suite à l'abandon de politiques vivrières pour des politiques agricoles énergétiques plus rentables pour quelques uns...)
Il en est de même pour les chauffages par le bois!
Les prix à payer dans certaines filières sont tels que les filières qui demeurent, celles vers lesquelles il faut consacrer nos ressources financières et intellectuelles, n'éviteront pas une élévation du coût de l'énergie.
Il faut donc parallèlement mener une politique de réduction de consommation (voire gaspillage) de l'énergie. Et ce dans le logement, la ville (pollutions lumineuses, thermique ).

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