Vous êtes ici

Avis n°101

Entre risque nucléaire et réchauffement climatique

Ajouté par JC ANONYMISé (Puy Ste Réparade), le
[Origine : Site internet]
Priorités de la PPE

Entre un risque nucléaire assorti d'une probabilité faible et un risque climatique avéré (surtout pour les générations futures), je choisis résolument de limiter la probabilité d'occurrence du premier et l'intensité du second.

Pour limiter le risque nucléaire, il faudrait fermer progressivement les centrales actuelles (en commençant par les plus vieilles, au terme de leur durée de vie de 40 ans) et en construire de nouvelles capables de résister à tous types d'agressions externes, et si nécessaire, de confiner sur le long terme d'éventuels rejets radioactifs à l'intérieur de l'enceinte.

Pour contribuer à limiter le réchauffement climatique, il faudrait commencer par affecter l'essentiel de nos efforts financiers à l'électrification des moyens de transport terrestre, ainsi qu'à l'isolation du bâti ancien et chauffage au bois ; les transports et le résidentiel représentant la moitié des rejets de gaz à effet de serre (GES) produits en France.

En parallèle, on pourrait construire des parcs éoliens à un rythme économique soutenable et favoriser l'autoconsommation photovoltaïque, afin de diversifier les sources d'énergie non émettrice de GES. A terme, en misant sur des ruptures technologiques majeures, notamment le stockage de l'énergie à grande échelle, les ENR pourraient prendre le relais de l'énergie nucléaire sans recourir aux énergies fossiles pour palier à l'intermittence.

Commentaires

Le nucléaire n’est pas une solution d’avenir à cause de ses coûts externes incommensurables à la charge des générations futures : démantèlement, gestion des déchets, risque d’accident, irréversibilité, pas d’uranium en France, pollution des sites. L’énergie nucléaire est d’une telle dangerosité qu’elle ne peut en aucune manière être acceptable. L’énergie solaire (thermique, photovoltaïque), la biomasse (biogaz), l’éolien sont maintenant moins chers, sans compter qu’il n’y a pas de coûts externes, que ces techniques sont réversibles (on peut facilement démonter une installation si elle ne donne plus satisfaction, contrairement au nucléaire) et qu’elles sont beaucoup moins dangereuses.

44230