Question n°117
Favoriser le développement du photovoltaïque sur espaces boisés disponibles, détruits par tempêtes, abandonnés, inexploités
le ,Nos campagnes regorgent d'espaces boisés de la sorte, souvent à l'abandon, délaissés par leurs propriétaires, et sans rendement utile ni en menuiserie, ni en bois énergie ; les surfaces boisées sont mème en croissance en France, c'est avéré. Alors pourquoi autant de difficultés, de blocage administratifs, de réticences des communes et de la DDTM pour vaincre les 3 obstacles majeurs empéchant d'utiliser ces surfaces devenues "économiquement inutiles", repaires de sangliers prédateurs, souvent utilisées en décharges illégales, propices aux incendies car non entretenues, obstacles qui sont : l'autorisation de dessouchage, la modification partielle d'un PLU, l'accord du permis de construire. Sachons lever ces 3 barrières, et le photovoltaique au sol sera au RDV des objectifs voulus ! Quand des impératifs économiques priment sur des lois désuettes et blocantes, il faut avoir l'intelligence et la force de les faire évoluer ! Merci d'exprimer ma demande face aux élus et décideurs présents, il en va de la réussite de la transition énergétique. Sachons lever les barrières qui empèchent d'avancer !
Les installations photovoltaïques au sol sont soutenues dans le cadre des appels d’offres avec deux périodes de candidature par an permettant ainsi d’augmenter les capacités de production de 1 500 MW dans l’année.
Afin de préserver les espaces boisés et agricoles et de minimiser l’impact environnemental, des conditions de localisation ont été définies pour les projets.
Les surfaces boisées sont des puits de carbone, non seulement dans la biomasse, mais également dans le sol et doivent être préservés. Dans les seuls 30 premiers centimètres de sol des forêts sont stockés 80 tonnes de carbone par hectare, alors que ce chiffre est de 50 tonnes carbone pour les surfaces de culture. Ainsi le défrichage de ces surfaces pourrait alors entrainer l’émission d’environ 30 tonnes de carbone par hectare.
Ainsi, seuls peuvent concourir les projets répondant à des critères permettant de préserver les espaces boisés et agricoles. Un bonus est en outre accordé aux projets dont le terrain d’implantation se situe sur un site dégradé.
Par ailleurs, l’ADEME estime les gisements totaux pour le solaire photovoltaïque, en tenant compte des contraintes d’acceptabilité technique, entre 200 et 400 GW. En particulier, le gisement disponible sur le bâti industriel est évalué à 123 GW. Ce potentiel permet de déployer pleinement cette technologie sans devoir impacter nos ressources naturelles.