Avis n°212
L'atelier de controverse "Acceptabilité des énergies renouvelables"
le ,L'atelier de controverse "Acceptabilité des énergies renouvelables" a donné la parole à Jean-Louis Bal (Syndicat des EnR), Jean-Louis Butré (Fédération environnement durable), Claude Brévan (membre de la CNDP), Michel Leclercq (Energie Partagée) et Marie Décima (CERDD). Voici l'enregistrement vidéo de cet atelier.
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Commentaires
Ingénieur retraité
Dans le débat, à la minute 27, nouvelle remarque pertinente de M. Bulté. Les idées généreuses n'ont aucune chance de réussir si elles ne tiennent pas compte des lois de la physique. La même remarque vaut pour les aspects économiques (cf. les problèmes du marché de l'électricité australien et ses pointes à 14000$/MWh).
Déléguée générale de France Energie Eolienne
EMPLOIS : La filière éolienne compte près de 16000 emplois à fin 2016, ce sont des emplois bien concrets présents au sein de plus de 800 entreprises réparties partout en France.
A consulter : l'Observatoire de l'éolien de FEE/BearingPoint (http://fee.asso.fr/actu/observatoire-de-leolien-2017/) et l'étude BIPS de l'Ademe (http://www.ademe.fr/etude-filiere-eolienne-francaise-bilan-prospective-s...).
France Energie Eolienne réalise chaque année avec le cabinet Bearing Point un Observatoire de l'éolien qui recense les emplois éoliens en France, leur répartition géographique à travers des cartes régionales et leur répartition dans les différents maillons de la chaîne de valeur (étude et développement, fabrication de composants, ingénierie et construction, exploitation et maintenance). En 2016, le secteur éolien a créé 4 emplois par jour : ce sont près de 16 000 emplois directs et indirects en France. La progression est constante d’année en année : +9,6% en 2016 (par rapport à 2015), +15,6% en 2015 (par rapport à 2014).
énergies renouvelables
les énergies dites renouvelables , vent soleil , sont intermittentes et imprévisibles , l'hydraulique des marées et courants est prévisible elle , mais peu développée ? ( par rapport à l'éolien qui véhicule de l'air l'hydraulique donc l'eau a une densité 800 fois plus grande de ce fait l'énergie cinétique , 1/2 mv2= 0,5 d S V3 ) est plus concentrée .Dans le cas de production d'électricité il est nécessaire d'avoir une Base permanente et sure pour assurer la consommation ,donc une production par des moyens plus conventionnels : pourquoi pas par du thermo-nucléaire "RAPIDES" ayant un meilleur rendement ( 0,5 au lieu de 0,33 )et dépolluant en "brulant" une partie du plutonium des réacteurs PWR ? , actuellement les grandes puissances comme la Russie , les Corées , la Chine , les USA ,etc développent ces solutions .
De plus physiquement le photovoltaïque produit du courant CONTINU , les aérogénérateurs sont dorénavant équipés d'alternateurs à fréquence variable alors le courant doit être redressé puis transformé . Ces courants CONTINUS doivent être transformés en alternatif 50 Hz pour se raccorder au réseau interconnecté national , mais le Père Foucault est avec ses harmoniques :3,5,7 qui sont injectés dans le réseau et qui vont altérer la durée de vie des matériels électro ménager .
mes salutations georges Vallée ing ESE53
ps: j'ai oublié de dire on ne peu réguler facilement le débit de l'air alimentant les aérogénérateurs donc leur vitesse si le réseau disparaît il ni a plus de couple résistant que fait l'hélice , ? on effeuille la marguerite , durant 7ans entre 1956 et1963 j'étais responsable comme ing -chercheur de la station d'essais d'aérogénérateurs à Saint Rémy des Landes 50 /edf
Energies renouvelables Oui et maintenant !
Charbon, gaz, pétrole, uranium : brûler pour se chauffer, pour faire du plastique, pour faire de l'électricité. ça pollue, ça permet à des pays peu ou pas respectueux des droits de l'homme de s'enrichir sur notre dos, ça leur donne de l'argent pour acheter des armes et maintenir leur pouvoir de nuisance, ça maintient notre dépendance à leur égard. Alors stop. Changeons d'ère ! Les énergies renouvelables sont des énergies de paix, indélocalisables, compétitives, réparties de manière homogène et astucieuse. Faisons payer le vrai prix de la pollution et du carbone à ceux qui pollue, et on fera les comptes de la compétitivité
énergies renouvelables et globalité du problème de l'énergie
J'ai déjà ,dans votre commission , présenté une remarque sur les énergies renouvelables tel le soleil et le vent et évoqué les hydro-éoliennes (en 1956 Mrs Réménieras et Smagghe avaient présenté un article dans la revue la Houille Blanche sur l'exploitation du Raz Blanchard ,un autre projet consistait à créer un canal passant par les marais de Baupte et traversant la presqu'île du Cotentin en utilisant la différence d'heure des marées ). J'ai oublié de vous signaler que l'on se "polarise" sur la production de énergie électrique alors que déjà elle ne produit guère de CO2 qui est le fléau au climat et que les renouvelables soleil-vent induisent de part la nécessité d'équilibrer production - consommation des solutions produisant duCO2 .
1-Dans le domaine du bâtiment (isolation , chauffage ) on préconise le chauffage au bois avec du CO2 BIO ? car les arbres mettent trente ans pour repousser ,la télévision fait la publicité du gaz donc plus deCO2.
2-Dans le domaine de la mobilité et du transport , le transport par bus se développe avec augmentation du CO2 ,l'utilisation des "huiles" agricoles pour les tracteurs , du méthane des déchets ,c'est du CO2 .
La "politique" de l'énergie globale est mal appréhendée et manque de BON SENS
Chercheur en sciences sociales
L'acceptabilité d'une industrie est plus simple à asseoir lorsqu'elle repose sur des bases indiscutables. A voir les levées de bouclier qui fleurissent sur chaque projet, la controverse s'etaye, se renforce.
L'état l'a compris, et à travers des séances de concertation, cherche à rendre acceptable l’incompréhensible.
Mais face à l'enjeu des ENR, naturellement bien fondé, avec le vent et le soleil comme énergie d'apparence les plus écologiques, le public doute lorsque il entre dans le débat. Ce qui était simple devient complexe. Les certitudes sont fissurées lorsque l'enjeu financier fait surface malgré toutes les précautions prises pour éviter le débat !
Tous les aspects liés aux ressentis humains sont chassés au motif de leur subjectivité. Le paysage en est un élément qui focalise les tensions. Mais qu'en est il de la considération donnée aux hommes à leur histoire , à la société qu'il construisent. Les éléments "scientifiques" sont mis en avant comme solides rationnels, les éléments liés à l'homme sont balayés d'un revers de la main au motif d'une idéologie politique dogmatique qui dresse les uns contre les autres.
SI l'homme doit choisir la société qu'il veut, si la démocratie est questionnée, alors il faut savoir entendre la controverse, la considérer et faire évoluer la norme
Les éoliennes sur Sombernon
Les éoliennes sur Sombernon en cote d' or sont totalement inertes. Vues le 02/05/08.Elles sont nombreuses.
L hydro électrique me semble parfait aux chutes du lac de Pont. La production électrique fonctionnait, dans le temps passé.
Avec une superficie de 80 ha et d'environ 6 millions de mètres cube, le barrage permet d' exploiter le potentiel de l'eau ; la position du lac se situe en hauteur. L'énergie de pression existe donc. Ceci ne dénature pas du tout le paysage de l'auxois, morvan, extrèmement riche en sites historiques.
énergies renouvelables
après avoir à nouveau écouter les interventions de l'atelier de controverse "Acceptabilité des Energies Renouvelables" les observations de Mrs J-lLButré (les idées les plus généreuses n'ont aucune chance de réussir si elles ne tiennent pas compte des lois de la physique ...etc..)devraient servir de BASES au dialogue .
Par exemple :
1- les aérogénérateurs sont raccordés au réseau alternatif interconnecté à 50Hz par divers moyens techniques (courant à fréquence variable redressé puis transformé en 50Hz) si le réseau est absent suite à une coupure ,le couple moteur résistant n'existe plus et l'hélice part à l'emballement à une vitesse fonction de la vitesse du vent.
2- les aérogénérateurs n'ont pas de régulateur de vitesse. Il est très difficile de "moduler" la vitesse du vent , le vent est intermittent et imprévisible .
3- si l'on supprime le réseau national à 50Hz ,dans le cas d'un village alimenté par éoliennes et ou panneaux photovoltaïques (qui produit du courant "Continu" que l'on ne peut transporter qu'avec beaucoup de pertes électriques ) on ne peut pas utiliser le matériel électro--ménager classique qui est construit pour de l'alternatif 50Hz.
4- l'éolien et solaire sont intermittents et imprévisibles il est FAUX de dire qu'un parc peut alimenter 30ou 600000 habitants ,il peut fournir une consommation équivalente.
5-il faut insister sur le problème "économique "la majeure partie du matériel électrique est construit pour de l'alternatif 50 Hz.
6-LeCo2est un problème ESSENTIEL et VITAL pour le Climat , doit-on développer coûteusement les Renouvelables qui produisent du Co2 (bois , méthane , huiles végétales pour tracteurs ......)
mes salutations respectueuses.
ENRi tout n'est pas dit, "vert de gris"
Le sujet encore une fois surfe sur l’opinion publique, et je trouve étonnant que l’ADEME, l’IRSN se soient transformés en conducteur d’enquête d’opinion. Avant tout débat, il serait utile de rappeler les enjeux de fond sur lequel sont tombés d’accord les dizaines de milliers de scientifiques du monde entier payés par les états au sein de l’ONU.L’opinion est une chose, c’est le résultat de la communication Media et lobbies, la réalité est bizarrement très différente, et là il y a manquement de nos services publics, car ils ont la communication de tous les rapports, conclusions et orientations, travaux pour lesquels souvent ils participent.
Dans ce débat , est avancé le dialogue avec les territoires les habitants , l’autonomie sacro sainte panacée, et ceux qui n’ont pas compris le CERDD est là pour arrondir les angles et faire accepter des positions ubuesques sans profondément entrer dans la connaissance technique, et oui c’est compliqué l’énergie, « rien ne se perd rien ne se crée tout se transforme », rien n’est gratuit, tant pécuniairement que sur le climat et la pollution tout est affaire de compromis et d’influence géopolitique.
L’énergie c’est le pouvoir c’est la croissance. Voilà une des principales raisons des conflits sur terre, Lapalissade utile à rappeler, car la France importe 72% de son énergie finale en Pétrole, gaz , charbon, seule 25% en électricité locale (17% de nucléaire( il y a un an de stock d’uranium, pas de tension sur le marché) 8% hydraulique et ENRi). le monde dépend à 85% de la combustion et principalement du charbon. Et la consommation dans le monde n’est pas prête à baisser bien au contraire elle suit la croissance économique, le monde consomme 60 fois l’énergie primaire de notre pays, la Chine 15 fois.
Mais que dit l’ONU, le GIEC : dérive des température depuis cent ans dus à la combustion le, CO² mais pas que, le méthane (10 fois plus GES que le CO²), l’objectif de 2 degr C en 2050 ne sera pas atteint malgré les efforts déployés, la catastrophe est annoncée. Le peu de diminution de la consommation Européenne est essentiellement due au transfert des activités énergivores vers la Chine et Inde….qui s’envolent.
Que dit l’OMS : 56 millions de morts par an dont 8 sont dus à la pollution de l’air et de l’eau principalement issue de la combustion, 7 pour le tabac, 1.8 pour les transports, et 10000 pour le nucléaire civil y compris Tchernobyl, Canton par ex 14 millions d’hab ne voit plus le soleil.
D’après l’étude de Markandya, Wilkinson (The Lancet Britanique) en considérant les morts annuels pour la France par : accident du travail et ceux issus de la pollution dans le domaine de l’électricité, en production totale nucléaire :37 morts,1410 pour le gaz,2315 pour la biomasse,9200 pour le pétrole et 28000 pour le charbon.
Pas si vertueuses les éoliennes ( d’après FH KOCH de l’AIE le nucléaire émet 2 fois moins de GES et 7 fois moins que le photovoltaïque).
Voilà ce que nos administrations devraient dire à ses citoyens avant de faire une enquête d’opinion.
L’ONU à donc recommandé a travers l’AIE de faire au plus facile, de minimiser autant que possible la combustion et notamment le charbon principalement utilisé dans la production d’électricité et donc de favoriser le renouvelable.
Ce qui n’est pas le cas de la France, dont l’électricité est très peu carbonée grâce au nucléaire.
La France à 4.5tco²/ hab moins que la moyenne mondiale, mais si l’on rajoute les 35% d’énergie utilisée par ses importations, nous montons autour de 7 ce qui est médiocre…(Le soleil de Canton)
Le débat le montre clairement, les prédateurs sont à l’œuvre sur le système électrique Français, c’est facile et rentable, mais on se trompe complètement de cible et de tempo.
Pourquoi :
Le soleil comme le vent sont intermittentes, la production ne suit pas la consommation et les technologies de stockage massif de l’électricité ne sont pas matures, le foisonnement inter région inter pays n’est pas concluant. Les ENRi nécessitent des moyens de fond de réglage pour compenser les contraintes qu’elles engendrent. Il est très rapide comme cela a été dit de fabriquer des sites ENRi d’importance, vue les puissances installées, la capacité du réglage du réseau est dépassée, ( voir ecomix de RTE octobre novembre dec 2017) , il faudra construire des Cycles combiné gaz à minima (celles vendues via Alstom à GE ainsi que les éoliennes) objectif climat raté. Celui de l’emploi, aussi, les brevets seront étrangers, à la lecture des enquêtes publiques d’un projet comme le site photovoltaïque de Bordeaux de 300Mw, la majorité des composants ont été fabriqués Espagne, Chine et montés par des travailleurs détachés…seule la surveillance est peut être locale.
Il faut bien comprendre l’aspect social du réseau électrique, ce n’est pas un hasard si il s’est progressivement monté en France puis en Europe à l’issue de la deuxième guerre, voilà un vrai projet Européen de souche, qui ramifie à chacun et aux plus modestes l’énergie facile et peu chère, disponible chez eux, à condition que tous les producteurs raccordés participent activement au réglage de fréquence, c'est-à-dire adaptent en permanence sa puissance en fonction de aléas de puissance consommée, la maille Européenne marchait très bien en toute sécurité et PAN voilà l’intermittence.
L’exemple Allemand est clair : 400Mds€ pour l’équivalent de 1.5 fois la puissance installée du nucléaire Français .Résultat l’électricité est à 50% issus de la combustion, (dont du charbon) avec un prix HT double de celui Français. Mais nos amis outre Rhin sont malins, c’est compliqué à expliquer en quelques mots, mais sur le terrain politique, et technique ils sont arrivés à nous faire payer une bonne partie de leur addition. Cible climat ratés, mais ils ont les moyens.
Techniquement et par réglementation le soleil et le vent bénéficient de l’obligation d’achat et ne participent pas à la stabilité du réseau, ces problèmes, sans contre partie sont « refilés » discrètement aux autres moyens hydraulique, nucléaire et cycle combiné gaz qu’il faudra construire, plus les extensions de raccordements et renforcement des lignes pour gérer les variations brutales, tout ceci payé par la communauté …
Par ailleurs ceci induit une désorganisation malsaine du marché de l’électricité qui devient la proie des boursicoteurs au détriment des fournisseurs de base, là encore le résultat est en opposition avec les fondements de l’Europe ;
Un autre aspect c’est la consommation du territoire, ces énergies diffuses, consomment 500 fois plus de place qu’une centrale nucléaire.
Parlons gros sous :
Bien sur les collectivités, les citoyens d’une commune, inquiets par les baisses des dotations d’état cherchent d’autres ressources, s’est merveilleux à la Française, de puiser dans les poches de ces concitoyens, et là on ne parle plus de dérangement si cela paye et qu’importe qui paye puisque la dette d’état égale au PIB sert de garantie. Nous n’avons pas les moyens de gaspiller. Nous ne sommes pas complètement naïfs Mme la représentante du CERDD, votre travail consiste à obtenir égoïstement le meilleur compromis du peu de retour des subventions entre l’état la commune et les porteurs de projets payés par la majorité des contribuables et à ce petit jeu la France est perdante dans tous les domaines.
Le système de subvention à tué une fois de plus la vraie transition énergétique et entame largement la compétitivité de notre territoire dans un domaine majeur.
Prenons pour ex les 6 projets offshore en Atlantique, qui font débat :
En additionnant les six projets nous avons :
Une puissance installée de 3000Mw
Une production annuelle envisagée 9millions de MWh payé à 200€ du Mwh dont 150 de subventions
Investissement de 12Md€ plus 1.5Md€ de raccordement mer payé par EDF.
Sur la durée du contrat (20ans pour 25 ans de vie effective) :
Cout rachat par EDF 44Md€ HT dont 32 Md€ de subvention pris sur la CSPE et Taxes carburants
Reversement Aux collectivités et Etat : 6 Md€
Le tour de magie après amortissement 7 ans suffisent à rembourser, 24Md€ évaporés payés par les consommateurs d’électricité, gaz et carburants pour une électricité dont on a pas besoin et beaucoup plus chère, qui ne va en rien contribuer au climat et à la lutte contre la pollution air, eau, qui va contraindre la stabilité du réseau et à investir en centrale à gaz.(encore du 800M€)
Avec 800M€ Fessenheim produit pendant 20 ans 20% de plus que ce projet une énergie fiable et réglante a coût constant avec le même retour pour l’état et les collectivités pour 27Md€ de moins de subventions et 1.2Md€ de moins d’investissement complémentaire par EDF tout en payant 1500 emplois de plus. Les chiffres sont pharaoniques.
Ce qui est montré ici vaut aussi pour l’autoconsommation à moindre échelle, en fait cela fonctionne comme une pompe à « FRIC » pour les plus fortunés, privés comme industriels au détriment des plus faibles consommateurs obligés, sans bouclage sur les résultat, bien au contraire.
Il est urgent de temporiser l’implantation des ENRi raccordées au réseau tans l’attente de moyens de stockage performant, même un projet hydraulique d’ampleur mer tel Serven en Grande Bretagne aurait du mal à aboutir, par le temps nécessaire, l’investissement, la place. Mais l’éolien peut être directement utilisé en énergie mécanique et là pas de problèmes, chacun pour soi.
La priorité c’est la lutte immédiatement contre la combustion, non seulement pour l’effet climat mais aussi pour les 20000 morts par jours dans le monde auxquels elle contribue fortement.
Pourtant l’électricité est avec le thermique solaire, les moyens les plus pertinents pour se passer de la combustion ( pétrole, gaz, mais aussi bois qui comme à Gardanne ou à Tricastin fini par être aussi importé).
Les taxes CSPE et combustible vont s’élever à 14Md€ en 2018, (5Md€ sont encore dettes de l’état envers EDF) dont 10 pour les ENRi,.
La filière solaire thermique à développer :
En effet il faudrait 6 millions de chauffes eau solaire pour absorber la même puissance que les 3000Mw éoliens installés, pour un cout de 15Md€ pour 20 ans, c’est un projet industriel national,faut-il attendre que les Allemands (qui sont déjà en avance sur le sujet) soient prêts. Cela correspond sensiblement au nombre de foyers équipés en fioul, partiellement la cible peut être le Sud. Nous pouvons même caresser l’espoir d’une baisse drastique des coûts. Avec le système actuel il est plus rentable de passer par le photovoltaïque pour son CE électrique bien moins cher ce qui est un comble.
La récupération de l’énergie fatale des centrales nucléaires (comme dans certains pays d l’EST) mériteraient bien plus d’attention,
L’isolation parc ancien, c’est bien mais peu rentable, les pompes à chaleur, même air air sont bien plus efficaces.
Enfin le stockage de chaleur solaire quotidien et intersaison est à l’abandon.
Dans ces temps de tâtonnements, la bataille de l’énergie passe par une baisse des coût de ce que l’on sait le mieux faire, ce n’est pas le moment de se démunir du nucléaire bien au contraire, afin de se laisser du temps d’acquisition de compétences sur le stockage en tout genre sans combustion.
Ingénieur retraité
Le commentaire de M. Jean-Louis Butré me semble digne de la plus grande attention si l'on souhaite éviter les écueils rencontrés par l'Australie (blackouts, flambée des prix de l'électricité) et l'Allemagne (incapacité de tenir les engagements climatiques, développement du charbon et du lignite).