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Avis n°21

Mobilité durable et réaliste

Ajouté par Yanis ANONYMISé (Montpellier), le
[Origine : Site internet]
Mobilités

Actuellement en 2018 et ce depuis plusieurs décennies, il y a une quasi prédominance des véhicules auto et moto tous territoires confondus avec les conséquences graves sur la santé, l'environnement et l'économie (perte de temps dans les embouteillages). Nous devons développer de manière accélérée les transports de type tramway, métro et TER sur tout le territoire national et rénover les lignes SNCF qui en ont besoin au lieu de tout miser sur le TGV. Aussi, les infrastructures routières telles que les itinéraires de contournement urbain comme il en existe devraient être regardées de près car souvent les embouteillages sont générés du fait qu'il n'y a pas souvent d'alternatives à la traversée dans la ville-centre pour arriver à une destination extra-urbaine. Les citoyens doivent être concertés localement sur les projets d'infrastructures routières et ferroviaires et nous pourrons, je l'espère, régler cette problématique des transports au quotidien.

Commentaires

Bonjour,
Tout à fait d'accord pour la promotion des transports en commun, mais pour les petites distances, le loisir, les vacances vous avez omis de parler des mobilités actives. Notre association les encouragent, et demande pour cela des aménagements adaptés. N'oublions pas qu'environ la moitié de nos déplacements font moins de 3 kms, et que l'exercice est bon pour la santé.
Michel

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Un complément : il faut aussi développer le vélo et le vélo électrique pour aller au travail (indemnité kilométrique vélo pour tout le monde, y-compris les fonctionnaires). On peut aussi développer des abris solaires pour les vélos électriques pour une recharge gratuite (obligatoires dans tous les lycées et collèges).

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Ce qui peut vraiment compter rapidement et pour pas cher sur les pollutions issues de la mobilité ne sont pas les grand aménagements ni les seuls reports sur des mobilités douces :
- Les grands aménagements sont trop gourmands en CAPEX rapporté à la pollution évitée.
Par exemple, le "Grand Paris Express", c'est au moins 30G€ pour un report de quelques pourcents (mois de 5%) de la mobilité de la voiture vers le rail en Ile de France. Soit, au final, 30G€ pour éviter très peu de consommation de carburant (et le CO2 associé) de ces véhicules.
=> A l'inverse, une incitation très forte au remplacement des véhicules les plus consommateurs par de plus petits véhicules et moins puissants donc beaucoup moins consommateurs serait plus efficace. Avec quelques milliards d'€ on pourrait remplace une part significative du parc automobile d'IdF (quelques 10aines de %) par des véhicules au moins 2x moins consommateurs. Ainsi, c'est une réduction bien plus importante de la consommation/pollution qui serait obtenue.
- On ne peut compter que sur le report vers les mobilités "douces" pour diminuer les pollutions : nos villes actuelles ne sont pas taillées pour cela. Elles ont été bâties (et le sont encore majoritairement) sur le modèle "tout voitures" : boulevards périphériques, banlieues pavillonnaires, rejet des centres commerciaux et activité économiques en périphéries...
Cette "planification urbaine" s'est faite sur au moins 50ans (depuis le début des 30 glorieuses) et c'est sur une durée au moins équivalente qu'il faudra travailler pour adapter massivement nos villes aux mobilités douces.
=> En revanche, un développement massif de l'offre de transport périurbain par le développement de bus express permettrait un report rapide des modes de transports pour assez peu d’investissements. En effet, la majorité des infrastructures nécessaires aux ces bus existe déjà (les routes sont là).

Cela étant, il reste pertinent d'engager les grands travaux d'infrastructures, de limité l'habitat pavillonnaire et l'urbanisation des campagnes périurbaine, d'encourager les mobilités douces... et ce, dès aujourd'hui !

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Concernant les modes doux de déplacement que je connais bien, il va de soi que ce n'est qu'un paramètre du problème, et que vous le dites à juste titre la consommation des véhicules est primordiale. La réduction du CO2 passera d'abord par des économies de toutes sortes, et en particulier par l'isolation de nos bâtiments. En ce qui concerne les investissements, il est regrettable que l'EROIE ou en français le retour sur investissement énergétique ne soit pas pris en compte, ça éviterait des investissements catastrophiques, et bien des déboires. Il reste à convaincre une majorité de personnes, que si nous ne changeons pas nos comportement de consommation, nous paierons l'addition d'une autre façon, tôt ou tard, avec les méfaits dû aux perturbations climatiques.

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