Question n°75
Accélérer la transition vers la mobilité décarbonnée
le ,Dans une société où tout s'accélère, la mobilité et ses usages sont des enjeux à intégrer dans la PPE. Le co-voiturage en est un parfait exemple car il permet de réduire des coûts tout en autorisant une grande fléxibilité sur les dates et horaires et avec une bonne fiabilité. Ce dernier va continuer à prendre des parts de marché. Pour moi des actions doivent être entreprises pour favoriser la mobilité électique (entre autre sur le co-voiturage). Est-il prévu de maintenir le niveau de recherche pour améliorer l'autonomie de ces véhicules tout en permettant en parallèle un axès plus aisé aux véhicules électriques (location, achats...) et à leur recharge ?
Nous vous remercions pour cet avis sur le développement de la mobilité propre qui viendra nourrir notre réflexion pour la Programmation pluriannuelle de l’énergie 2018.
Comme vous l’évoquez, la mobilité électrique constitue un levier incontournable pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre du secteur des transports. À ce titre, un certain nombre d’actions ont été mises en place pour renforcer la part des véhicules électriques dans le parc automobile : bonus écologique, déploiement d’infrastructures de recharge sur le territoire, objectifs d’équipements en véhicules à faibles émissions pour les parcs automobiles gérés par l’État et ses établissements publics, etc.
Ces différentes mesures ont d’ores et déjà permis une augmentation progressive des ventes de véhicules particuliers électriques et hybrides rechargeables en France, comme le montre le graphique ci-dessous.
La filière automobile est particulièrement mobilisée sur la recherche pour améliorer l’autonomie des véhicules électriques. Des progrès importants ont été réalisés sur le coût des batteries et sur l’autonomie des nouveaux modèles. Le développement de la mobilité électrique encourage les acteurs de la filière à intensifier leurs efforts de recherche pour gagner des parts de marché vis-à-vis de leurs concurrents.
Comme vous l’évoquez, la pratique du covoiturage est probablement encore amenée à se développer et constitue un moyen efficace pour ceux qui l’utilisent de réduire leurs coûts de transport. D’un point de vue énergétique et écologique, il est souhaitable que le covoiturage continue à prendre des parts de marché, notamment lorsque cela se fait aux dépens de la voiture individuelle à propulsion thermique. Le développement des services numériques dans le secteur des transports va permettre de renforcer plus encore l’offre de covoiturage, notamment sur la courte distance, et d’encourager une utilisation plus rationnelle du parc de véhicules.