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Question n°92

Le chauffage domestique

Ajouté par olivier ANONYMISé (paris), le
[Origine : Site internet]

Comment expliquer qu'il y a encore des chaufferies au mazout dans les immeubles parisiens ? Avant de généraliser les véhicules électriques ou d'abandonner les centrales électriques au gaz, ne faudrait-il pas imposer des modes de chauffage moins polluants, en particulier dans les grandes villes ?

Date de la réponse:
Réponse de La maîtrise d’ouvrage, le
Réponse:

Nous vous remercions pour votre contribution sur les mesures à mettre en œuvre en priorité, contribution qui viendra enrichir notre réflexion sur la prochaine programmation pluriannuelle de l’énergie.

 

La consommation de fioul domestique pour le chauffage diminue depuis plus de trente ans.

 

Le fioul représente environ 18% de la consommation totale de chaleur du secteur résidentiel en 2015. L’essentiel du chauffage est produit à partir de gaz (38%) puis d’énergies renouvelables (21,2%) et d’électricité (21%).

 

Depuis 1990, le gaz naturel s’est substitué au charbon et au fioul notamment pour le chauffage des bâtiments. Les hausses de prix et dispositifs d’aide ont favorisé le remplacement des chaudières au fioul domestique par des installations plus performantes ou consommatrices d’autres formes d’énergie, telles que l’électricité, le gaz ou les énergies renouvelables. Le fioul est de moins en moins utilisé dans les réseaux de chaleur pour le chauffage urbain, au profit notamment des énergies renouvelables.

 

Nous vous invitons à consulter le dossier du maître d’ouvrage, pages 47à 54,  pour avoir le détail des mesures déjà mises en œuvre dans le domaine du résidentiel / tertiaire qui ont permis de substituer le fioul domestique et de développer les énergies renouvelables. On peut notamment citer la mesure récente décidée fin 2017 d’accélérer la contribution climat énergie (CCE) qui a un effet direct sur le prix des énergies fossiles.