Avis n°329
La France nucléaire, exemple pour sauver le climat
le ,Le nucléaire français a été décrié par les journalistes qui n'ont colporté que le point de vue de ses opposants. Aujourd'hui le seul scénario énergétique mondial qui permet d'arrêter le réchauffement climatique à la fin du siècle repose sur le déploiement de l'énergie nucléaire comme on l'a fait en France (voir https://www.sauvonsleclimat.org/images/articles/pdf_files/art_sel/...). On cite parfois le scénario eau-vent-soleil de Jacobson mais celui-ci est critiqué même dans son pays, car il ne résout pas le problème de la stabilité du réseau électrique, c'est évident en Europe où Jacobson n'envisage pratiquement que de l'éolien fluctuant. Surtout Jacobson n'envisage pas l'évolution de la consommation d'énergie après 2050. Alors que le déploiement du nucléaire permet de répondre aux besoins de l'humanité.
Pourquoi la France est un exemple pour le nucléaire :
- Elle a su déployer très rapidement des réacteurs normalisés, fiables et compétitifs.
- Elle a bâti une autorité de sûreté indépendante. Le parc a tourné plusieurs décennies sans soucis.
- Elle retraite ses combustibles en récupérant toute la matière utile.
- Le reste est vitrifié et donc isolé suffisamment longtemps de l'environnement.
- La France par l'exemple du réacteur Phénix et l'expérience avortée pour des raisons politiques de Superphénix, a montré qu'on pouvait régénérer la matière fissile à l'échelle du millénaire
Les Etats-Unis ont plus de réacteurs, mais ne retraitent pas tout leur combustible, les Anglais ont une usine de retraitement, mais ont conservé des réacteurs peu performants, les Suédois ne retraitent pas, les Russes ont poursuivi dans les réacteurs à eaux pressurisée et les réacteurs à neutrons rapides, mais ont laissé des réacteurs dangereux RBMK comme ceux de Tchernobyl, enfin les Japonais ont essuyé un accident important.
Remettre en cause le nucléaire en France, c'est donc condamner le seul modèle qui permet de sauver le climat et d'assurer suffisamment d'énergie à l'humanité à la fin du XXIème siècle.