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Question n°447

Pourquoi ne pas développer l'hydraulien ?

Ajouté par ALAIN ANONYMISé (garches), le
[Origine : Site internet]
Energies renouvelables

La France a le premier domaine sous marin du monde et a le deuxième domaine maritime du monde. Penchons-nous plutôt sur cette technologie, qui n'a pas besoin de moteur thermique pour démarrer et ou seul le courant de marée fait tourner les pales de l'engin.

L'eolienne est une fausse bonne idée :
1) les pâles ne peuvent pas tourner au démarrage sans moteur thermique ;
2) les pales ne tournent qu'à une certaine puissance de vent ;
3) on peut remarquer sur un champ d'une vingtaine d'éoliennes il y en a souvent une quinzaine à l'arrêt  ;
4) elles défigurent les paysages ;
5) les habitants qui habitent aux abords se plaignent du ronronnement qu'elles produisent ;
6) leurs rendement énergétiques est très insuffisant par rapport aux coûts ;
7) la France fait appel à des sociétés étrangères pour les constuire, quel dommage !

Pourquoi persister dans cette voie ?

Date de la réponse:
Réponse de La maîtrise d’ouvrage, le
Réponse:

Nous vous remercions pour cette contribution à la réflexion pour l’élaboration de la prochaine programmation pluriannuelle de l’énergie. C’est bien l’objet de ce débat que de recueillir la vision du public sur le développement des énergies renouvelables, et notamment marines.

La loi pour la transition énergétique et la croissance verte a fixé un objectif de 40% d’électricité renouvelable dans le mix électrique d’ici 2030. L’éolien terrestre ou en mer, dont le démarrage ne nécessite aucun moteur thermique, présente des avantages et sa contribution sera nécessaire à l’atteinte des objectifs fixés.

Le développement des énergies marines est une composante majeure du succès de la transition énergétique. Le gisement est considérable, la production d’énergie est plus régulière et importante qu’à terre et ces technologies sont créatrices d’emplois en France.

Les industriels ont exploré plusieurs pistes technologiques, avec en particulier la filière de l’hydrolien pour laquelle des projets de fermes pilotes ont été soutenus par l’Etat. Les études et les démonstrateurs réalisés démontrent toutefois que cette filière n’est pas mature et présente des coûts de production très élevés dont les perspectives de baisse ne sont pas suffisantes pour assurer la compétitivité de cette filière à long terme par rapport à d’autres technologies comme l’éolien en mer.

Les études commandées à la demande du Gouvernement par l’ADEME indiquent que le potentiel est limité à quelques zones propices au niveau mondial avec des courants particuliers, limitant cette industrie à une filière « de niche ».

Compte tenu de ces éléments, le Gouvernement estime qu’il n’est pas opportun d’encourager, le développement de cette filière à un stade commercial.

Sur les énergies marines, le Gouvernement souhaite donner la priorité à l’éolien en mer, filière qui a été confortée à la suite de la renégociation des contrats des 6 premiers parcs et pour laquelle il convient désormais d’assurer la charge des usines déjà construites. L’éolien flottant est l’étape d’après et constitue une filière très prometteuse pour le Gouvernement.