Avis n°488
Fin de consultation débat PPE : Autisme à la manoeuvre
le ,En fin de consultation PPE, nous pouvons sur le fond rester interrogatif au vue de l’enjeu majeur finalement occulté, la lutte active et urgente contre la combustion, sur notre territoire dus en besoin propres ainsi que le transport en transit qui échappe à l’objectif, et celle induite par nos importations supportées par les pays industrieux à qui nous transmettons honteusement le problème.
La politique de l’autruche du donneur de leçon et de l’inefficacité sur l’obtention de l’objectif annoncé.
La France c’est encore 75% d’énergie issue de la combustion, plus 35% d’impact complémentaire sur les GES du aux importations plus 5% dû aux transits PL.
La diminution des GES pour le climat, mais encore plus prégnant et complètement ignoré ici les 40 000 morts annuels induits en France par la pollution de l’air. Nous sommes tous d’accord.
La politique dite écologique aboutie en fait après 150 Md€ d’engagés à une augmentation significative de la combustion, pour compenser l’intégration des ENR intermittentes et une recrudescence du gaz (sensibilité thermique deux fois plus (5500 Mw) que l’électricité.
La géopolitique est à l’œuvre, Pays Bas, Autriche, Allemagne,Russie, Turquie, Algérie… et les pays du moyen Orient…
Par ailleurs le marché de l’électricité est complètement faussé par les subventions aux ENRi et enrichissent sans vergogne les boursicoteurs vendeurs de vert de gris. L’essentiel est de verdir le discours même si la réalité est tout autre, le prix au consommateur s’envole.
La baisse significative des GES est essentiellement due aux 10 MTep de diminution de consommation d’énergie consécutive au départ de notre industrie.
L’objectif est clair, tuer le nucléaire Français, le monopole EDF trop efficace et faire payer l’addition aux consommateurs contribuables Français.
L’arnaque de haut vol commence par la loi Nome, EDF doit vendre 25% de sa production nucléaire à prix coutant (42 € Mwh) à la concurrence. Ensuite la CSPE, taxer l’électricité la plus efficace en terme de GES pour payer l’intermittence ce qui est un comble, et comme cela ne suffit plus nous passons enfin aux produits pétroliers.
Le vent et le soleil présentés comme la panacée, sont complètement illusoires à l’échelle de la PPE, l’exemple Allemand ne suffit pas semble t-il à comprendre la gabegie. Voir les dernières déclaration du ministre Allemand au Luxembourg le 11 juin dernier.
L’intégration de l’intermittence est un problème majeur, illusoire aussi la baisse de consommation qui restera à l’horizon de la PPE à la marge.
Car le nucléaire reste malgré les accidents fortement médiatisés, la solution de loin la moins dangereuse pour l’humanité (rapport OMS) et à la France aux ressources naturelles limitées, dans l’attente d’autres technologies de stockage en particulier. Fiable et pilotable et on s’est faire.
Les déchets nucléaire et les 50 années de fonctionnement de réacteurs en France n’ont fait aucun morts comparés aux 2 millions sur notre territoires dus aux déchets de la combustion : à la seule pollution de l’air sur la période.
La transition « sans combustion » ne peut se faire rapidement qu’en passant, au moins transitoirement, par l’électricité majoritairement.
A la lecture de « Thématique et enjeux EDF » proposé par EDF dans le débat, nous pouvons rester dubitatifs.
Le nucléaire au secours des ENRi , bien sur que c’est du domaine du possible, mais encore une fois les contraintes des ENRi seront supportés avec dégâts sur les autres moyens de production, durée de vie , cout d’exploitation … sans moyens de stockage un cout prohibitif.
Il est difficile de croire à la baisse de consommation, en effet nous constatons que l’urgence voudrait que l’on s’occupe immédiatement au moins des 35 Twh de fioul (10 Twh elec) consommés par le résidentiel sur les 300 Twh issus de la combustion qu’il absorbe.
Par ailleurs même en limitant la motricité électrique à l’essentiel, la consommation serait de l’ordre de 10 Twhe. De même explorer le ferroutage pour le transit PL de 6 Twhe, l’eau chaude en solaire combiné au thermodynamique en remplacement de la combustion : 5 millions de CE pour 2 Twhe
Ces seules 4 mesures permettent avec 28 Twh(elec) un gain de 100 Twh ou 9Mtep de pétrole pour un coût estimé à 50 Md€ sur la période de la PPE.
C’est donc plus 30 Twh électrique qu’il faudra trouver, soit deux EPR et garder toutes les centrales nucléaires dont Fessenheim.
A la marge aussi les gains ruineux de l’isolation qu’il faudra faire pour les cas les plus extrèmes.
L’autoconsommation, une fois de plus nous restons centrés sur l’électricité, en faveur des ménages riches au détriment des plus pauvres pour tuer le nucléaire, mais pas les GES et la pollution.
Même les smarts Grids, option de réglage pertinente, n’aura pas à temps une influence suffisante sur l’enjeu des objectifs affichés, les délais pour les renforcements de réseau ainsi que le développement des appareillages associés et le financement important à trouver semblent difficilement réalisables et faible efficacité.
Les conditions climatiques sont sensiblement les mêmes au sein de l’Europe ce qui met à la faute l’espoir de foisonnement des Enri entre pays, la preuve en est déjà faite.
Alors il est urgent de travailler sur le stockage , tous les grands industriels y sont. Avant d’aller plus loin dans les ENRi et dans l’attente tout les moyens existants de production de l’électricité doivent être conservés pour amoindrir au plus tôt la combustion.
Comme le conseille vivement la cour des comptes, l’Académie des sciences, il est urgent de réorienter les financements de la transition vers autre chose que l’électricité qui n’est pas le problème actuel, non seulement nous aurons besoin de tout le parc existant , mais d’ici 10 ans la pression sera forte sur les produits pétroliers et l’uranium, relancer le projet ASTRID, surgénérateur de nouvelle génération iV permettrait de limiter fortement les déchets nucléaires actuels et à venir tout en repoussant à la fin du siècle nos ressources en la matière.
Le nucléaire n’a pas besoin de subvention, il continuera de fournir de l’électricité peu chère , fiable, et sure, ce qui permettra d’attendre en toute sérénité le stockage massif dont à besoin l’intermittence.
La fermeture de Fessenheim c’est une perte sèche de 30 Md€ pour le contribuable (pas EDF) sur les 20 ans à venir, à comparer avec les projets offshore revu en baisse de subvention qui pour la m^me énergie produite non pilotable induit un surcout de 23 Md€ ( et 400 fois plus d’emprise au sol) sur la période pour le contribuable avec un résultat négatif sur le climat et malfaisant sur notre service public et notre pouvoir d’achat.
Comment comprendre quand notre pays a 2000 Md€ de dettes et un déficit de 80 qui sanctionnent tout nos élus. Comment comprendre que l’on s’attaque aux retraités, même aux reversions alors qu’on détruit l’outil industriel que cette génération à mis en place pour assurer les vieux jours et qui donne entière satisfaction.
Il serait temps que le citoyen comprenne que les accords politiques sont complètement déconnectés du réel : l’addition est lourde, nous affaibli considérablement auprès de nos voisins, c’est en fait le but recherché par les meneurs politiques de l’Europe et ils ont grandement réussi. Et ce n’est pas fini puisqu’ils souhaitent aussi s’accaparer l’hydraulique Français.
Il est vrai que l’exemple de la Grèce et du Portugal est aussi ignoré, ils ont du céder aux Chinois notamment leur service public de l’énergie sous la pression de la dette.
Construire pour 20 ans des centrales solaires ou éoliennes prend moins de deux ans. Il sera temps de le faire au moment opportun. Même pour l’emploi ce n’est pas la panacé, les industries éoliennes et solaires sont passées sous pavillon étranger, le montage essentiellement fait par des travailleurs détachés, quant ce n’est pas l’exploitation.
Alors nous espérons un sursaut de compréhension citoyenne pour que nos élus et fonctionnaires passent au dessus des dogmatismes à la mode et donne les moyens à la France, avec l’énergie vecteur incontournable de trouver enfin la sérénité et l’efficacité collective qui nous fait tant défaut.