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Question n°39

Nucléaire, énergie de transition

Ajouté par 2426 (Paris), le
[Origine : Site internet]

Le débat politique s’est enlisé sur Fessenheim depuis près de 10 ans. Sans issue avec une loi improbable. Pourquoi si on veut réduire la part du nucléaire, ne pas commencer par réduire les crédits de recherche sur le nucléaire ? Pourquoi continuer de dépenser des sommes énormes sur Astrid, projet fumeux et pharaonique basé sur l’innefable Retour de Superphenix ?

Date de la réponse:
Réponse de La maîtrise d’ouvrage, le
Réponse:

V3 en date du 22 juin 2018

La filière nucléaire consacre près de 1,3 Md€ chaque année à la recherche et développement. L’État continue d’investir dans de nombreux projets de recherche dans l’énergie nucléaire, notamment au niveau européen. Le Gouvernement soutient la construction du réacteur de recherche Jules Horowitz qui vise à offrir une capacité expérimentale pour étudier le comportement sous irradiation des matériaux et à produire des radio-isotopes pour des applications médicales

 

La France contribue également au projet ITER sur la période 2007-2020 à hauteur de 15 % du budget total, soit près de 1 Mds€, ITER étant un programme de recherche international visant à démontrer la faisabilité de la fusion nucléaire par confinement magnétique avec la construction d’un réacteur en France.

 

Les crédits pour la recherche et le développement sont indispensables si l’on souhaite conserver une filière d’excellence. A ce titre, les crédits ne sont pas utilisés uniquement pour développer des réacteurs de recherche mais aussi pour maintenir un haut niveau de qualité et de compétences dans des domaines aussi variés que le contrôle non destructif, la fabrication des composants, la qualité des matériaux…La recherche et le développement participent ainsi à l’amélioration de la compétitivité des entreprises, mais aussi à l’amélioration de la sûreté des installations nucléaires.