Question n°70
Nucléaire, véhicules électriques
le ,Comment alimenter les véhicules électriques sans nucléaire ? Cette énergie est la plus stable et propre à ce jour. Pour développer les véhicules propres, il faut penser aussi puissance.
Le secteur des transports a contribué, en 2015, à hauteur de 29,7 % aux émissions de gaz à effet de serre françaises, avec 93 % des émissions provenant du mode routier. L’enjeu de la question que vous soulevez est donc particulièrement important. Dans ce contexte, le développement du véhicule électrique contribue à réduire les émissions de gaz à effet de serre, à condition de maintenir un mix électrique décarboné.
Les véhicules électriques présentent en outre l’avantage de ne pas rejeter de polluants dans l’air lorsqu’ils roulent. Les atouts des véhicules électriques pour réduire la pollution de l'air, en particulier dans les villes, sont ainsi largement reconnus : ils permettent d’améliorer significativement la qualité de l’air en réduisant la quantité de particules fines et d’oxyde d’azote actuellement rejetés par les véhicules thermiques.
La mobilité électrique constitue en conséquence une des priorités du ministre d’État, ministre de la Transition écologique et solidaire. Plusieurs mesures visant à promouvoir le déploiement du réseau d’infrastructures de recharge pour les véhicules électriques sont déjà en place. Ces mesures ont d’ores et déjà permis une augmentation progressive des ventes de véhicules particuliers électriques et hybrides rechargeables en France. En 2017, le total des véhicules électriques immatriculés en métropole s’est élevé à 106 449, en augmentation de 33 % par rapport à l’année 2016.
Pour l’avenir, tous les scénarios étudiés par RTE prennent en compte un développement important des véhicules électriques à l’horizon 2035. Ainsi dans le scénario Ampère, RTE prévoit par exemple le déploiement de 15 millions de véhicules électriques. En parallèle et compte tenu du développement des énergies renouvelables, l’équivalent de 16 réacteurs nucléaires de 900 MW peuvent être mis à l’arrêt et les émissions de gaz à effets de serre du secteur électrique sont réduites par rapport à 2016. Il est donc possible de développer de manière importante le véhicule électrique tout en réduisant la part du nucléaire en France.
Commentaires
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La question est pertinente comme vous le spécifiez au début de votre réponse, alors pourquoi ne pas y répondre?
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Bonjour M. ou Mme Montet,
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Vous n'avez pas répondu à la question posée par "MONTET"
"Comment alimenter les véhicules électriques sans nucléaire ?"
Votre réponse à cette question n'est pas claire... je dirais même que finalement vous n'avez pas répondu à la question.
En effet, comment augmenter le parc de véhicules électriques et donc augmenter le nombre de bornes électriques et donc le besoin en puissance électrique si en face il n'existe pas de production électrique adéquat ?
Les énergies renouvelables telles que le solaire et l'éolien restent intermittente et donc non constantes dans le temps.
Il faudra du coup posséder des systèmes de stockage importants et sûrs qui n'existent pas à l'heure actuelle (beaucoup de pertes).
Qui dit stockage ET batteries des voitures électriques dit aussi "déchets". Quid de ces déchets à long terme ?
Bref vous n'avez pas répondu à la question (et je vous en ajoute une avec le recyclage des batteries)