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Question n°261

Photovoltaïque : tenir compte de l’ensoleillement local

Ajouté par Jean-Louis ANONYMISé (TORTEZAIS), le
[Origine : Site internet]
Energies renouvelables

Le syndicat francilien Sipperec, qui répond aux appels d’offre nationaux, défavorisé par un ensoleillement inférieur de 20% à 25% à celui existant dans le sud de la France, demande d’instaurer un coefficient régional tenant compte de l’ensoleillement. Les prix d’achat du kilowattheure photovoltaïque, uniformes sur toute la France, défavorisent grandement les régions les moins ensoleillées, et le nombre d’installations en pâtit.

Question : Le groupe de travail solaire lancé le 18 avril par Sébastien Lecornu a-t-il pris en compte le facteur de l’ensoleillement, et si oui, envisage-t-il de répondre positivement à la demande du Sipperec, et de moduler les prix d’achat du kilowattheure photovoltaïque en fonction de l’ensoleillement local ?

Date de la réponse:
Réponse de La maîtrise d’ouvrage, le
Réponse:

Nous vous remercions pour votre suggestion sur la régionalisation des tarifs, suggestion qui vient enrichir notre réflexion.

Au 31 décembre 2017, les énergies renouvelables représentaient 48 685 MW de puissance installée, soit une progression de 2 763 MW en 2017. Nous constatons que les dispositifs de soutien actuels permettent un réel développement des énergies renouvelables et notamment de la filière solaire.

Par ailleurs, la carte suivante démontre que le solaire se développe dans l'ensemble des régions françaises.

Lors des travaux du groupe de travail sur le solaire organisé par le Secrétaire d'Etat Sébastien Lecornu, la régionalisation des dispositifs de soutien au solaire a fait l'objet de nombreux échanges.

Il a été décidé pour la métropole d'écarter cette mesure du plan solaire pour plusieurs raisons :

  • Tout d'abord parce qu'un dispositif de régionalisation des appels d'offres ne serait pas validé par la Commission européenne, qui souhaite au contraire des dispositifs de soutien ouverts entre les Etats membres.

  • Ensuite, parce que le cadre actuel de soutien aux énergies renouvelables permet d'ores-et-déjà l'émergence de projets dans la moitié nord de la France, les meilleures conditions d'ensoleillements pouvant par exemple être compensées par de meilleures disponibilités foncières.

Ainsi, lors de la seconde période de l'appel d'offres pour centrales au sol, la région Grand Est a été la 3ème région la plus représentée avec 74 MW de volume attribué. De même, lors de la troisième période du même appel d'offres, la région Hauts-de-France a été la 4ème région la plus représentée avec 61 MW de projets attribués. Les régions de la moitié nord de la France représentaient 35% du volume de projets à la dernière période de cet appel d'offres, avec notamment environ 85 MW de projets en région Centre-Val de Loire et 77 MW de projets en région Hauts-de-France (4ème et 5ème régions les plus représentées).