Point de vue n°185
La politique de l'énergie
Courir trop de lièvres aboutit à n'en capturer aucun.
Président de l'association Équilibre des Énergies, Président de l'Académie de l'eau, Ancien Ministre de l'environnement, Ancien Ambassadeur des négociations internationales sur le climat, Ancien Coordonnateur exécutif de la Conférence des Nations unies sur le développement durable (Rio+20)
Commentaires
Raisonnable, réaliste, efficace
Je suis très heureux de lire le point de vue de Monsieur Lalonde : son analyse limpide tranche avec la confusion ambiante.
Parmi tous les objectifs écologiques, il ne fait aucun doute que c'est la lutte contre le changement climatique pour lequel la PPE a le plus d'importance.
C'est la priorité, absolue. La seule.
Tout le reste en découle natuellement et logiquement. Il aurait été bon de chiffrer un peu financièrement tout cela, mais il est facile d'imaginer le bénéfice /a posteriori/ des choix proposés. L'indépendance totale aux importations d'énergies fossiles, c'est 40 à 80 milliards d'euros économisés PAR AN selon le cours du pétrole.
Largement de quoi faire tous les investissements proposés, dans l'ordre de priorité où ils sont exposés. Plus qu'une contribution, c'est une véritable feuille de route de la décarbonation totale de notre économie.
Elle repose exclusivement sur des constats scientifiques et un objectif unique, unanimement partagé, en mobilisant renouvelables et nucléaire sans parti-pris idéologique : elle est raisonnable.
Elle ne suppose aucune rupture technologique, ni "changement de société", ni éducation à plus de "vertu" : elle est réaliste.
Elle mobilise par ordre de priorité toutes les solutions connues, dans un ordre d'importance décroissante : elle est efficace écologiquement et économiquement.
Bravo !
Un écologiste qui comprend que l’urgence est le dérèglement climatique, et que le nucléaire n’est pas l’ennemi.
"Il y a plus de joie dans le ciel pour un pécheur qui se repent que pour cent justes qui persévèrent."