Question n°201
Pouvoir prendre la parole lors de rencontres publiques
le ,Permettre la diversité des échanges devrait être une des règles de tout débat et à fortiori public.
Si le public peut s'exprimer sur le site en posant des questions et en postant ses avis, les échanges lors de rencontres physiques sont problématiques, alors qu'elles sont possibles, si l'on s'en réfère à ce qui est noté sur votre site : « La transparence s'applique aussi aux participants qui doivent se présenter pour prendre la parole lors des rencontres publiques ou sur internet ».
Si le « Calendrier des rendez-vous » liste bien ceux ouverts au public, force est de constater qu'aucun ne mentionne que la prise de parole du public est possible.
Par ailleurs, afin d'établir de vrais échanges, le temps de parole accordé au public devrait être systématiquement supérieur au temps consacré aux présentations des problématiques.
Aussi pourriez-vous :
1) Planifier par région, au moins une initiative où le public puisse prendre la parole ?
2) Pour chaque initiative, préciser dans le « Calendrier des rendez-vous » le thème, les noms et qualités des intervenants, le lieu, le jour, l'horaire et le temps d'intervention dévolu au public.
3) Mettre sur votre site les textes et les enregistrements vidéo des interventions du public.
Monsieur,
Il ne nous a pas toujours été possible en début de débat de donner à l’avance dans le « Calendrier des rencontres » les informations que vous demandez, surtout lorsqu’elle sont organisées par un partenaire ou labellisées par la CPDP.
Mais nous avons fait un effort récemment et le programme, le lieu, les modalités d’accès à ces rencontres ainsi qu’un lien vers les organisateurs quand ils sont déterminés à la date d’aujourd’hui, figurent désormais pour la plupart sur la carte et sur le calendrier. Nous vous prions d’excuser la gêne occasionnée par la mise en ligne tardive de ces données.
En ce qui concerne l’enregistrement vidéo des réunions et la retranscription des verbatims, elle n’a pas été possible systématiquement pour des raisons budgétaires (une séance filmée est évaluée à environ 5 000 euros minimum X 80 réunions prévues = 400 000 euros, soit l’intégralité presque du budget du débat égal à 500 000 euros). Elles font cependant l’objet de comptes rendus systématiques le plus exhaustifs possible.
Sur le fond de votre question, les réunions publiques et les événements auxquels s’associe la CPDP, même si elles nécessitent parfois une inscription préalable, sont ouvertes au public et lui permettent de s’exprimer. C’est en effet l’un des principes fondamentaux du débat public.
Toutes les réunions, qu’elles soient suscitées par la CPDP ou à l’initiative de partenaires, font une part essentielle à l’expression du public, le débat ayant pour objectif de recueillir les avis des citoyens sur la PPE en cours de révision.
Pour ce qui est du temps de parole que vous évoquez et l’éventuelle longueur des présentations, il paraît souvent nécessaire de poser les bases de la discussion et de mettre à disposition des participants un certain nombre d’éléments d’information sans lesquels on ne pourrait discuter. Par ailleurs il est utile de disposer souvent d’éléments locaux d’information pour pouvoir ensuite monter en généralité.
Nous nous sommes en général entendus avec nos partenaires locaux sur le fait que le temps était réparti en 50 % pour les interventions liminaires et 50% pour la salle.
La CPDP vous remercie pour votre implication et votre participation au débat.