Avis n°527
La PPE doit contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique.
le ,L'enjeu majeur des orientations de la PPE est la maitrise de l'impact climatique de notre consommation d’énergie. En parallèle nous devons trouver une voie qui permettent de permettent de continuer le développement humain. Sans parler d'une opposition abrupte croissance/décroissance, nos modes de vie ont évolués et nous sommes attachés à les conserver : habitation, mobilité, technologie. Comment trouver cet équilibre ?
La voie consiste à décarboner nos sources production de l'énergie et à rechercher des solutions de sobriété dans le consommation.
Sur le domaine de la production, l’électricité est le vecteur le plus adapté aux enjeux. La transition passe par la construction d'un système électrique intelligent combinant une production et des éléments de stockage, avec des modes centralisés et décentralisés. A ce titre le développement d'outil communiquant comme Linky est une base indispensable. La production centralisée doit assurer une sécurité d’approvisionnement et de régulation du système. Le mix doit reposer sur une composition entre ENR centralisées et fatales, ENR pilotées, moyens de stockage et centrales pilotées. La composante pilotée est à assurer via les moyens hydrauliques et des centrales nucléaires avec quelques moyens de production de pointe gaz en complément.
Dans l'état actuel des technologie et de manière durable, le nucléaire à une rôle à jouer pour garantir cette transition décarbonée. A ce titre, la comparaison des système allemand et français est éclairante. La mise en place des ENR sans nucléaire conduit à des productions de CO2 10 fois plus importantes, car la régulation se fait avec du charbon...
Du coté des consommateurs, la recherche de sobriété passe par le développement de services énergétiques : optimisation des batîments, production (ENR) et stockage décentralisés.
Le domaine des utilisations transports doit être investigué avec une politique volontariste : transition vers l'hybride ou l'électrique. Pourquoi ne pas revoir la politique sur le frêt en redonnant au train sa place dans les transits longues distances, et réserver aux camions la gestion des derniers kilomètres ?
Notre politique énergétique doit nous permettre de nous développer tout en maitrisant notre impact climatique. Nous avons en France tout les leviers (ENR, nucléaire, systèmes communicants) et les opérateurs pour construire cette dynamique.