Question n°99
Prévision du besoin en électricité pour les véhicules
le ,A-t-on fait une évaluation du besoin en termes de consommation électrique à l'horizon 2035 en lien avec le remplacement des moteurs thermiques par des moteurs électriques dans les véhicules ?
Le secteur des transports a contribué, en 2015, à hauteur de 29,7 % aux émissions de gaz à effet de serre françaises, avec 93 % des émissions provenant du mode routier. L’enjeu de la question que vous soulevez est donc particulièrement important. Dans ce contexte, le développement du véhicule électrique contribue à réduire les émissions de gaz à effet de serre, à condition de maintenir un mix électrique décarboné.
Les véhicules électriques présentent en outre l’avantage de ne pas rejeter de polluants dans l’air lorsqu’ils roulent. Les atouts des véhicules électriques pour réduire la pollution de l'air, en particulier dans les villes, sont ainsi largement reconnus : ils permettent d’améliorer significativement la qualité de l’air en réduisant la quantité de particules fines et d’oxyde d’azote actuellement rejetés par les véhicules thermiques.
La mobilité électrique constitue en conséquence une des priorités du ministre d’État, ministre de la Transition écologique et solidaire. Plusieurs mesures visant à promouvoir le déploiement du réseau d’infrastructures de recharge pour les véhicules électriques sont déjà en place. Ces mesures ont d’ores et déjà permis une augmentation progressive des ventes de véhicules particuliers électriques et hybrides rechargeables en France. En 2017, le total des véhicules électriques immatriculés en métropole s’est élevé à 106 449, en augmentation de 33 % par rapport à l’année 2016.
Pour l’avenir, tous les scénarios étudiés par RTE prennent en compte un développement important des véhicules électriques à l’horizon 2035. Les analyses de RTE détaillent les consommations associées, ainsi que les impacts sur le système électrique. RTE conclut qu’il est possible d’intégrer un grand nombre de véhicules électriques.
Commentaires
@ Chritian Rosé
Bonjour Christian,
Le chauffage électrique a en effet abouti à des pointes de consommation à peine soutenable. Néanmoins... elles ont toujours été soutenues.
Or le chauffage électrique a un bilan très positif tant sur le plan écologique (bilan carbone environ deux fois meilleur que celui du chauffage au gaz lors de la pire pointe) qu'économique avec une chaine de valeur quasi totalement située en France contrairement au gaz.
Dans ce cadre, RTE était-il tant dans l'erreur que ça de juger le chauffage électrique comme positif pour notre pays ?
Bien cordialement,
La mobilité électrique est elle satisfaisante ?
Il est normal que RTE conclut à la possibilité d'intégration de nombreux véhicules électriques puisque cela signifie consommation et facturation d'électricité. Par le passé RTE a conclu que le développement du chauffage électrique est une bonne chose; or il s'avère que celui-ci provoque des pointes de consommation à peine soutenables en hiver !
Je doute donc des conclusions de RTE. Par ailleurs je crois savoir que la construction des batteries utilisées est extrêmement énergivore et que la livraison d'une voiture électrique équivaut à un parcours de 50.000 kms par un véhicule à essence. Est ce exact ?
Enfin, ne vaut il pas mieux réduire les distances domicile-travail ou domicile-école, etc ... afin de réduire le besoin de mobilité et donc réduire significativement le besoin de mobilité et ses inconvénients ?