Question n°140
Réchauffement climatique
le ,La programmation pluriannuelle de l'énergie ne devrait-elle pas de se préoccuper davantage des conséquences dramatiques du réchauffement climatique ? Une association "énergies renouvelables et nucléaire" n'est-elle pas la meilleure solution pour limiter ce réchauffement pour la planète ? N'est-il pas essentiel de songer à nos générations futures ?
La place prépondérante des consommations d’énergie dans les émissions de gaz à effet de serre souligne, comme vous l’évoquez dans votre question, l’importance de l’enjeu de décarbonation de l’énergie pour lutter contre le réchauffement climatique. Le dossier du maître d’ouvrage y consacre d’ailleurs un chapitre entier (pages 16 à 21).
La Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) adoptée en 2016 indiquait ainsi que : « l’enjeu prioritaire de la PPE est de réduire la consommation d’énergies fossiles importées. Le secteur de l’énergie, à l’instar des autres secteurs, doit contribuer à atteindre l'objectif ambitieux de réduction de 40 % des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030 ». La révision de la PPE sera l’occasion de décrire les mesures à mettre en œuvre pour atteindre ces objectifs.
En matière d’électricité, le Gouvernement a rappelé, à la suite de la publication du bilan prévisionnel de RTE, que l’évolution de notre système électrique ne devra nécessiter aucun nouveau projet de centrale thermique à combustibles fossiles, ni conduire à une augmentation des émissions de gaz à effet de serre de notre production électrique. Le nucléaire et les énergies renouvelables constituent ainsi les deux composantes majeures du système électrique français.
Commentaires
Le maître d'ouvrage nous
Le maître d'ouvrage nous promet d'ici la fin du débat une trajectoire 2030 permettant à la France de tenir ses engagements COP21.
Nous avons pris note et attendons
Priorité à la lutte contre le réchauffement climatique
Si la priorité est vraiment mise sur la lutte contre le réchauffement climatique, alors la France ne devrait pas consacrer 0,2%PIB par an à remplacer du nucléaire par des ENR, mais à remplacer du pétrole, du gaz et du charbon par de l'électricité.
Et à des mesures d'économie d'énergie, tant que leur mise en œuvre ne nécessite pas plus de ressources qu'elles permettent d'en économiser.