Question n°588
Le remplacement des compteurs électriques résulte-t-il du développement des éoliennes et des panneaux solaires ?
le ,La polémique autour de la pose des nouveaux compteurs d'électricité LINKY, largement relayée dans les médias, démontre une méconnaissance des raisons de leur mise en place et des risques induits sur les clients.
Bien qu'ENEDIS affirme que les refus de pose ne concerneraient que moins de 0.7% des abonnés, cela représente tout de même un nombre respectable de foyers, si l'on considère le nombre de compteurs déjà installés (11 millions) et le nombre de foyers à équiper (35 millions).
Qu'elles soient individuelles ou collectives, les réactions de rejet s'adressent d'abord à ENEDIS, perçue comme une hydre distante, omnipotente et prédatrice. Elle réunit des causes très différenciées ; notamment des « électro-sensibles », des collectivités locales (« villages gaulois ») et des parano-complotistes qui y voient une violation de leur vie privée ou encore une manière d'augmenter les bénéfices de l'entreprise.
ENEDIS rejette l'ensemble de ces accusations et explique notamment que ces compteurs s'imposent pour compléter les moyens de régulation de l'équilibre indispensable du système électrique. Les compteurs de ce type s'imposeraient en Europe, notamment pour pallier l'incapacité des EnRi (éoliennes et photovoltaïque) à adapter leur fourniture électrique à la variabilité de la consommation électrique. Qu'en est-il réellement ?
L'implantation des « LINKY » est-elle bien indispensable ?
Comment interviennent-ils pour maîtriser la demande ?
Qui les pilote : ENEDIS ? Le client sollicité par une information et encouragé par un signal prix ?
Si LINKY est bien un dispositif nécessité par la pénétration des EnR électriques, son coût (5 Mds d'euros) ne devrait-il pas être imputé aux promoteurs de ces moyens ?