Question n°422
Subventions aux EnR matures
le ,Peut-on intégrer dès maintenant la suppression des subventions aux EnR matures ? A en croire les opérateurs du SER, la production éolienne atteint un coût concurrentiel par rapport aux autres moyens de production (à condition de ne pas imputer un coût à l’intermittence, me semble-t-il). Alors pourquoi continuer à les subventionner via un prix d’achat garanti ? Leur coût marginal est nul, donc ces moyens de production seront toujours appelés en priorité sur le réseau (le vent est gratuit !). Reste la question de l’investissement initial qui est important. Il ne semble pas que les opérateurs rencontrent de difficulté auprès des investisseurs. L’annonce toute récente d’ENGIE qui vient de se voir attribuer en Espagne neuf parcs éoliens non subventionnés avec une capacité totale de 300 MW en est la preuve. Quand ferons-nous de même en France ? Avec un effet directement bénéfique pour le consommateur qui ne se verrait plus facturer les charges d’une CSPE qui alourdissent considérablement sa facture ! (plus de 5 Mds€ en 2018 évalués par la Cour des Comptes pour soutenir l’éolien et le solaire)
Commentaires
Les suventions EnR
Aujourd'hui éolien et PV sont des techniques matures. Il n'y a aucune raison de les aider soit par un tarif d'achat prohibitif et surtout leur donner le droit de l'accès prioritaire au réseau.
Elles doivent se placer dans la compétition des prix par ordre de mérite et n'ont pas à recevoir une prime ex-post. Laissons le système s'arrêter et nous verrons ce qui se passera.
Le fait d'avoir enfin un compte d'affectation spécial dans la loi de finances pour les aides aux EnR, permettra enfin à la représentation nationale de se rendre compte des sommes pharaoniques dépensées pour quelques TWh.
le produit de la taxe de 44 €/ T de CO2 doit être affectée à la rénovation thermique des 7 millions de logements mal isolés.
Alors supprimons les subventions
Si ce que vous dites est vrai alors pourquoi maintenir les subventions ? CQFD
Voir quand même les rapports de la cour des comptes sur les coûts du nucléaire et plus récemment celui sur le financement des EnRi. RTE et Enedis ne sont pas les seuls compétences en matière de prospective réseau. Il semblerait même qu'il y ait des divergences de vues sdur le sujet entre RTE et sa maison mère EDF (voir cahier d'acteur EDF N°43)
Il reste aussi à intégrer le coût de l'intermittence. C'est un problème si réel qu'un mécanisme de financement de puissances garanties et d'effacement de consommations a été mis en place depuis peu. Vous n'êtes pas sans le savoir !!! et ça rapporte des sous aux installations pilotables (nucléaire, classique...)