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Avis n°52

Tarif de rachat du photovoltaïque adapté au besoin

Ajouté par GIL ANONYMISé (QUINT FONSEGRIVES), le
[Origine : Site internet]

Depuis le lancement du photovoltaïque et l’emballement du marché avec la baisse du coût des panneaux, les tarifs se sont adaptés et sont régulièrement révisés. Le problème de ces tarifs, c’est qu’ils sont identiques quelle que soit la position géographique des projets. Avec le photovoltaïque, on pourrait par le tarif inciter à produire là où on consomme. Par exemple dans les grandes villes, tous les centres commerciaux devraient être équipés d’ombrières et ce n’est pas le cas. Il y a par exemple dans les Landes des centrales solaires loin des zones de consommation. Ce n’est pas optimum. On crée à nouveaux des pertes en ligne (gaspillage) pour transporter l’énergie produite.

Commentaires

Bien d’accord, les centres commerciaux sont dans une situation idéale pour utiliser l’énergie PV : surface gratuite, très faible distance source – utilisation.
Les chaînes commerciales savent compter. Si elles n’installent pas de PV, c’est que ce n’est pas rentable. Le PV n’est rentable que s’il est lourdement subventionné (cf rapport Cour des Comptes), c’est-à-dire payé par les autres.

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Les grandes surfaces commerciales créent la pollution en faisant venir des voitures qui polluent l'air des habitants des villes et villages avec des milliers de victimes. Elles doivent donc payer leur pollution en installant et en payant les panneaux solaires. Il faut les y obliger par la loi.
L'électricité produite permet de remplir gratuitement les batteries des voitures électriques des clients. Ce stockage de l'énergie permettra d'économiser le pétrole et l'électricité (lutte contre le réchauffement climatique et la pollution) tout en évitant les pertes en ligne puisque l'utilisation de l'électricité se fera en local.
Le gisement est gigantesque !!!

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La bonne idée serait sans doute d'encourager le stockage réparti de l'énergie sur le territoire en fonction des ressources et des besoins de consommations locaux (villes, campagnes, montagnes, mer...) en l'inscrivant comme participant au service public de la fourniture d'énergie, voire en subventionnant sa redistribution.

Le stockage ne se résume pas aux simples batteries et on voit déjà poindre les limites d'un système fini: celui de l'exploitation des terres rares!
Les "réservoirs" peuvent prendre d'autres formes.(ex: réseaux de chauffage urbain au bois (ici, le réservoir c'est la forêt éco-gérée), réseau d'eau potable, réseau d'assainissement, réseau alimenté par les marées). La restitution d'énergie se ferait au plus près du lieu de consommation, le surplus pourrait participer à la stabilité du réseau électrique (notre grand réservoir commun d'énergie !). Cette question du stockage en appelle d'autres: A quelle maille doit-on piloter et gérer le stockage de l'énergie sous toutes ces formes? municipale? inter-communale? territoriale? régionale? nationale?

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