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Point de vue n°148

Transition énergétique et taxation

Tonio ANONYMISé (PORNIC) Site internet

La taxation est le principal vecteur du choix de la transition énergétique et doit être débattu et lié aux différents choix effectués. Rétablir les coûts des différentes sources de production d'énergie à leur juste impact technologique et environnemental, ainsi que rétablir une cohérence entre ces taxes et les financements qui leur sont associés ne peut que rétablir les vérités quant à la compétitivité de certaines énergies et mettre en avant des incitations naturellement. Par ailleurs, cela simplifierait grandement et ajouterait une visibilité claire à tous les acteurs dans la complexité du mix énergétique à venir.

Commentaires

Très bon article. Il semble effectivement que donner un coût environnemental aux ressources soit une solution prioritaire pour activer le changement climatique. Merci Monsieur Maritato

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Entièrement d'accord avec ce point de vue car si la taxation n'est pas le seul vecteur du choix de la transition énergétique, il est d'une importance capitale au moment ou intervient l'actuel débat sur la PPE.
Aussi, afin de comparer économiquement ce qui est comparable vis à vis des divers systèmes de production d'électricité, la CSPE qui a été mise en place pour promouvoir les ENR et que les français payent sur leur facture d'électricité devrait être donc être supprimée avant notamment de rattraper le prix du kWh allemand qui est actuellement le double du kWh français.
Bonne nouvelle cependant concernant les taxations liées aux ENR, car le gouvernement semble donner l'exemple en présentant un amendement dans la loi pour un État au service d'une société de confiance (Essoc), qui vise à revoir six appels d'offres d'éoliennes en mer attribués en 2012. Il est actuellement examiné par les députés en vue d'un vote fin juin. L'exécutif prévoit purement et simplement d'annuler ces contrats et de lancer de nouveaux appels d'offres si les industriels ne font pas l'effort de réduire leurs marges.
L'enjeu budgétaire est colossal puisque sans réduction des marges, les subventions coûteront à l'état 40 milliards sur 20 ans.
Encore un effort !

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