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Décharge en Sud-Essonne: un projet inacceptable !

Publié par NRGT le 14 décembre 2009

Alors que tout le monde s’accorde à dire que l’eau sera le problème du 21ème siècle, on tente d’implanter une décharge (centre de stockage de déchets ultimes) au dessus de la plus grande nappe phréatique d’Europe.

 

Alors que l’on ne parle que du Grenelle de l’Environnement, d’économie d’énergie, de développement durable, on va faire traverser l’Essonne à des centaines de camions pour déposer au Sud les déchets produits au Nord du département.

 

Alors qu’on ne parle que de communication et de médiatisation, le problème de notre village n’est curieusement jamais traité dans les médiaux nationaux ou si peu.

 

Alors que l’on nous parle de civisme, de citoyenneté, alors que nombre d’élus des 2 bords se sont prononcés contre ce PIG (Projet d’intérêt Général), le chef de l’Etat n’a toujours pas répondu à la lettre qui lui a été adressée et son représentant dans le Département nous traite avec mépris.

 

Le traitement des déchets serait-il, comme en Italie, tombé aux mains d’une mafia ?

 

Veut-on que les cultivateurs de notre Région rencontrent les mêmes problèmes que les producteurs de Mozzarella en Italie : baisse de 70 % de la production, à la suite de la contamination à la dioxine.

 

Les lobbies dirigeraient-ils la France ?

 

Cette décharge est une honte pour le pays car des solutions existent supprimant les décharges ici et ailleurs.

 

Pour plus d’infos, visitez le site de l’Association contre la Décharge de Saint-Escobille : http://www.adse-saintescobille.com/

 

Un habitant de Saint-Escobille, village et son école situés à 500 mètres du projet de décharge.

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Publication par le Syctom d’une note complémentaire sur les coûts et financements

Publié par CPDP - CPDP le 14 décembre 2009

Suite à la réunion du 25 novembre, le Syctom a préparé une note complémentaire sur les coûts et le financement du projet.
 
Elle est disponible sur notre site dans l’espace dédié au dossier du maître d’ouvrage.

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Tri des ordures ménagères

Publié par BECERRA MICHELE le 9 décembre 2009

Bonjour,
 
Ma question porte sur le tri des ordures ménagères : pourquoi ne pas les scinder encore plus ?
 
Il est question du plastique : pots de yaourts, petits suisses,  tous les emballages de fromages, plateaux de viande en barquettes (la viande au détail étant trop chère pour beaucoup de bourses), les feuilles recouvrant ces barquettes,  etc… enfin tout ce qui est PLASTIQUE et ne garder que les déchets légumiers ou fruitiers qui fourniraient un excellent compost. Je crois d’ailleurs avoir vu, à la télévision, certains endroits où ce tri a été mis en pratique. Cele soulagerait l’incinération ou l’enfouissement. Évidemment, la question se pose de savoir quoi en faire ?
 
Ce n’est qu’une simple suggestion, maintenant pour une mise en pratique …..

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Contribution de Daniel

Publié par CPDP - CPDP le 8 décembre 2009

РPr̩vention et recyclage
 
Pour la prévention, je suggère d’abord une petite chose.
 
Nombreuses sont les étiquettes Stop Pub, qui ne sont jamais respectées par les artisans et les livreurs de pizzas/sushis. Il serait bien de rappeler aux professions correspondantes qu’il faudrait respecter cela et s’ils ne le font pas, d’en verbaliser quelques-uns pour abandon de déchets sur une propriété privée (chaque boîte aux lettres). À partir dumoment où la personne à exprimé son refus de la pub dans sa boîte aux lettres par l’étiquette Stop Pub, l’abandon d’une publicité est unabandon de déchet chez lui. À 150€ encouru par boîte aux lettres, je présume que les tracts excessifs se calmeront vite et que les étiquettes Stop Pub deviendraient vite respectées.
 
Ensuite, je ferais une suggestion beaucoup plus lourde, mais qui améliorerait clairement la situation de la collecte des déchets et la pollution afférente.
 
- Actuellement, les déchets sont collectés chaque jour ouvrable (ou tous les trois ou sept jours pour les recyclables ou le verre), impliquant dans beaucoup de copropriétés l’intervention chaque matin d’une personne pour sortir les poubelles puis une heure plus tard d’une personne pour les rentrer. Cela crée d’importants déplacements avec beaucoup de pollution (scooters).
 
- Je connais diverses villes ou campagnes où les poubelles sont municipales: en campagne, il s’agit simplement de bennes sur chaque grande place de village. En ville, il s’agit de containers, sur les places ou enterrés dans le sol de la place (pour représenter moins d’empreinte visuelle dans les lieux touristiques) et donc ne déborde que la bouche d’entrée.
 
- Cela libère une grande place dans la ville (tant au niveau des particuliers que de l’espace public) car les nombreuses poubelles individuelles n’existent plus (alors qu’il en reste toujours quelques exemplaires abandonnées dans la rue de toute ville sans cela).
 
- Pour la collecte, cela ne nécessite que des tournées beaucoup plus simples car ne visitant pas toutes les minuscules ruelles, mais uniquement les lieux où sont installés les containers (chaque place, croisement important, long de grande rue). Comme Paris est une ville très dense où l’espace est cher et son économie et apparence a une valeur touristique, mais que la production de déchets importante au m2, les containers peuvent facilement être assez petits, si en simplifiant massivement les tournées, la fréquence est aussi légèrement augmentée. Même en doublant la fréquence des collectes, je présume que cela resterait très largement rentable.
 
- Remarque auxiliaire, je ne sais pas si Paris atteint une densité suffisante pour rendre possible une collecte partiellement automatisée (e.g. pneumatique), car les travaux de génie civil correspondantes seraient coûteux. Par conséquent j’ai fait l’explication de ma suggestion en gardant la collecte actuelle par camion-benne (plus simple à mettre en Å“uvre), même si une collecte automatisée permettrait l’utilisation de containers de volume très restreint.
 
- Remarque auxiliaire 2: pour la simplicité de la compréhension des personnes et l’économie en travaux de génie civil, il serait probablement utile d’intégrer la construction de ces containers avec celle des WC public (autre problème classique d’hygiène publique), en mettant par exemple les bouches d’entrée des poubelles enterrées de l’autre côté de la porte du bloc de WC public. Cela faciliterait le repérage visuel des poubelles tout en fournissant un service public justifiant de son empreinte visuelle sur l’apparence touristique.
 
- Moyennant de bien expliquer, qu’il suffit par exemple de sortir les poubelles avant d’aller faire les courses, donc que cela n’a aucune raison de représenter un effort supplémentaire, il serait probablement possible de faire adopter cette mesure, surtout en expliquant aux habitants qu’ils n’auront plus besoin de payer une personne pour sortir et rentrer les poubelles chaque matin [économie claire pour chacun].
 
Globalement une telle modification permettrait de fortes économies en pollution (déplacements induits par la collecte des déchets) et une grande amélioration du cadre de vie des citadins (suppression des poubelles vertes, jaunes ou blanches de collectes traînant des copropriétés aux rues). Je pense que le coût financier d’une telle modification de la procédure de collecte ne serait clairement pas prohibitif vu les nombreuses économies que cela permettrait aussi de générer. Cependant, je reconnais que mon mail n’est qu’une idée sans estimation financière détaillée et qu’une étude de faisabilité serait nécessaire au préalable.
 
—— Conclusion
 
N’étant pas très confiant en la bonne volonté humaine, je reconnais que mes suggestions sont basées sur ce qu’une simplification peut réduire à la fois la coût du produit/service et la production de déchets, mais je crois plus en la réussite de la mise en Å“uvre d’une mesure si elle rapporte aux gens. J’ai entendu tellement de critiques sur le coût croissant du traitement des déchets et les efforts supplémentaires de tri, pour ne pas avoir confiance en le suivi par une part assez large de la population sans un intérêt financier clair pour chacun.
 
En vous remerciant par avance d’avoir lu ce mail.
 
Cordialement,
 
Daniel Latrémolière.
 
PS: Je serais heureux de savoir ce qu’il adviendra de ma suggestion sur la modification de la collecte des déchets.

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Le débat est prolongé jusqu’au 28 décembre

Publié par CPDP - CPDP le 7 décembre 2009

Le débat public sur le projet de remplacement du centre de traitement des déchets ménagers d’Ivry/Paris XIII est prolongé d’une semaine et s’achèvera le 28 décembre 2009. Cette prolongation permettra au public de réagir aux résultats de l’audit externe, commandé par la CNDP à la demande des associations, sur l’étude du gisement pris en compte dans le projet du Syctom. Ces résultats seront présentés lors d’une réunion du groupe de travail, ouverte au public, le vendredi 11 décembre à 9h. Le rapport final sera mis en ligne le lundi 21 décembre.
 
Le 28 décembre est la date limite de réception des contributions. A compter de cette date, il ne sera plus possible de soumettre de nouvelles questions au sein de notre système de questions-réponses ni de poster des commentaires ou articles sur notre blog. Le contenu de ce site restera totalement accessible pendant les cinq années qui suivent le débat public.
 
Voir : la décision de la Commission Nationale du Débat Public du 2 décembre 2009

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Courrier de Danielle, habitante d’Ivry-sur-Seine

Publié par CPDP - CPDP le 7 décembre 2009

A l’attention de M. Marzolf – Président de la commission de débat public sur le centre de traitement de déchets d’Ivry
 
Monsieur,
 
Venant de recevoir les documents émis par les Verts et par l’association TAM TAM sur le projet de rénovation du centre de traitement de déchets ménagers d’Ivry, je souhaite réagir.
 
Je ne pourrai malheureusement pas être présente à la réunion du 25 novembre car atteinte de la maladie de parkinson, j’évite les débats publics qui me stressent ; néanmoins j’aimerais que ma réaction puisse être prise en compte :
 
J’observe que la position des Verts est ici comme sur d’autres dossiers :
 
- de culpabiliser le citoyen de base, alors que celui-ci ne fabrique pas ses déchets mais est souvent victime des pratiques d’entreprises de publicité (prospectus) ou de fabrication (emballages). Le rendre responsable risque de le conduire à des comportements peu souhaitables tel que le dépôt de ses déchets dans des décharges sauvages.
 
- de faire payer encore plus le citoyen … C’est ce que proposent les Verts qui veulent taxer les habitants d’Ivry. Alors non seulement ceux-ci subiraient des nuisances de l’usine mais en plus ils paieraient … Les taxes locales ne risquent-elles pas d’augmenter déjà par ailleurs ? Où va-t-on ? Les habitants ne pourront pas supporter toutes les augmentations qui s’annoncent …
 
Alors oui à des études complémentaires mais sans prendre le citoyen comme cible.
 
Merci de votre attention à ce courrier que je suis contrainte d’envoyer par la poste votre site internet ne fonctionnant pas !
 
Danielle Vichien, Ivry-sur-Seine

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Contribution d’ATTAC-Ivry-Charenton : les déchets, « toujours plus ? »

Publié par CPDP - CPDP le 7 décembre 2009

Le problème des déchets est un des questions à résoudre pour notre société, la recherche incessante de ventes croissantes signifiant aussi une croissance parallèle des déchets.
 
Comment les éliminer, c’est le problème posé au débat public sur le renouvellement de la centrale d’incinération. La seule solution est-elle d’incinérer une grosse partie des déchets ?
 
On nous présente l’argument de la « valorisation énergétique », puisque l’usine d’incinération d’Ivry est aussi une centrale qui produit, en cogénération, de l’électricité et de la chaleur (distribuée sur le réseau parisien de la CPCU).
 
Cette technologie de production d’électricité et de chaleur est certes une de celles qui a le meilleur rendement global, donc celle qui gaspille le moins d’énergie (le rendement en cogénération peut atteindre de 85 à 90 %, contre de 35 à 40 % pour une centrale thermique : dans celle-ci, la chaleur est simplement perdue, en réchauffant des rivières ou l’atmosphère, comme le font les centrales nucléaires).
 
Mais l’incinération ne se fait elle pas au détriment de la santé, et les déchets sont-ils un « bon combustible »Â ?
 
Depuis longtemps, la TIRU communique sur le fait que les fumées (en fait le panache visible) ce serait 99,9 % de vapeur d’eau, l’argument a été évoqué plusieurs fois dans des médias divers, répandant ainsi l’impression qu’il n’y avait pas de pollution.
 
Nous voulons qu’on mette fin à ce type d’équivoque, l’information sur les rejets doit être claire et compréhensible de tous, sans faux-fuyants.
 
Que trouve-t-on dans les bilans disponibles sur le site de la TIRU (centrale d’incinération d’Ivry) ?
(voir le Dossier d’Information du Public 2008, TIRU Ivry – pages 17 et 50)
 
ATTAC-1
Des tableaux, qui certes répondent aux prescriptions légales, mais qui ne sont guère parlants pour les personnes non averties.
 
Les mesures sont données en mg/Nm3 de fumées, c’est à dire en milligrammes par « Normaux m3 » ou m3 de fumées ramenés à 0° de température et à la pression normale.
 
Et ces mesures sont données pour un four, sachant que chaque four a un débit horaire moyen de 219.294 Nm3 par heure et qu’il y en a deux.
 
Il existe des incidents de fonctionnement, pendant lesquels les pollutions sont plus importantes. L’allumage du four donne aussi lieu à plus de pollution. Des seuils plus élevés existent, horaires ou à la demi-heure.
 
Nous demandons, pour prendre en compte l’incidence des problèmes de fonctionnement, que les poids des différents polluants, émis par jour, en kg, pour les deux fours réunis, soient donnés.
 
Ces résultats seraient compréhensibles par tous et pourraient servir à réaliser un document type « tableau de bord ».

 

La question de la vapeur d’eau a été un problème largement abordé dans le débat public

 
Les fumées seraient-elles composées à 99,9 % de vapeur d’eau ?
 
ATTAC-2bSi le panache, c’est à dire la part visible des fumées, est effectivement essentiellement composé de vapeur d’eau (avec des fines gouttelettes d’eau visibles), celle-ci ne représente que 23,4 % des fumées (et non « 99,9 % »). *
 
Le reste, majoritairement invisible, contient notamment 8,2 % de gaz carbonique, ce qui n’est pas rien à raison de 438.000 m3 de fumées rejetées chaque heure en moyenne par les 2 cheminées réunies.
 
Nous demandons que les flux mensuels de polluants, ainsi que les rejets en CO² et en vapeur d’eau, soient donnés en kg ou tonnes par mois, ce qui sera compréhensible par tous. Le volume total émis en m3 aussi serait aussi une indication claire.
 
Quant à la vapeur d’eau, comme cela représente de quoi chauffer 5.200 logements que de rendre invisible le panache, nous pensons qu’il est préférable que celui-ci reste visible.
 
Avant que les fumées ne soient lavées (1995), il n’y avait presque jamais de panache. Les fumées étaient alors plus polluantes qu’aujourd’hui. Maintenant, lavées, elles n’en contiennent pas moins, en moyenne, plusieurs tonnes par mois de dioxyde de soufre et bien plus d’une dizaine de tonnes d’oxydes d’azote (voir le tableau ci-dessus – DIP 2008 – les chiffres sont des flux de polluants mensuels moyens pour les 2 cheminées).

La question des mesures complémentaires de polluants

 
Il a été proposé que les associations réalisent par le bureau d’études de leur choix, une mesure complémentaire.
 
Nous pensons plus important de mesurer des polluants qui ne le sont pas actuellement, ou qui ne le sont pas suffisamment.
 
Ainsi, les métaux lourds (mercure, cadmium+thallium, et 9 autres métaux lourds) ne sont mesurés que 4 fois dans l’année, à l’occasion des contrôles périodiques réalisés par des bureaux d’études extérieurs. Nous proposons que ces contrôles soient plus réguliers, mensuels ou bi-mensuels, et que ceux qui peuvent l’être soient réalisés en continu.

Le problème des poussières

 
Les chiffres donnés actuellement pour les poussières sont des chiffres globaux (10 tonnes par an). Or toutes les poussières ne sont pas équivalentes en danger pour la santé. Plus des particules sont petites, plus elles sont nocives, et c’est surtout en raison de leur petite taille (0,4 millièmes de mm) que les particules ultrafines émises par les moteurs diésel sont plus dangereuses.
 
Nous demandons des mesures des poussières en fonction de leur taille, en particulier pour les poussières voisines de 10 micromètres (millièmes de mm) et inférieures (PM 10, PM 1 et plus petit).
 
Les émissions à l’échelle du nano (millionième de mm) ont encore un effet mal connu. Les industriels incluent des nanoparticules dans de nombreux produits, sans la moindre étude de leur effet sur les organismes vivants, et au mépris de tout principe de précaution. Un débat public est d’ailleurs en cours sur ces questions, par la CNDP.
 
Ce problème devra être envisagé à l’avenir au niveau des rejets de l’incinération.

Le problème des dioxines et furanes

 
Les dioxines sont une famille de composés chlorés extrêmement dangereux et cancérigènes, à des doses extrêmement faibles.
 
Or, dans les produits fabriqués actuellement, les molécules chlorées sont moins courantes, on utilise de plus en plus des molécules contenant du brome.
 
Nous demandons qu’il soit effectué des mesures des dioxines bromées ou polybromés, dont le danger fait actuellement l’objet d’études.

La question de la prévention dans le traitement des déchets

 
Nous pensons la question de la prévention des déchets essentielle, et croyons que le problème a été pris à l’envers. Au lieu de chercher d’abord à dimensionner l’usine d’élimination des déchets, pourquoi ne pas avoir élaboré dans l’ensemble des communes relevant du SYTCOM des plans de prévention se basant sur les expériences les plus avancées dans ce domaine. Il n’est pas trop tard, et cette démarche devrait être incitée.
 
L’ADEME a développé des études sur le terrain sur la manière de réduire énormément nos déchets. Utilisons-les !
 
Filières de recyclage ou de réparation des objets, réduction des déchets végétaux à la source par des composteurs à domicile ou d’immeuble, formation de « maîtres-composteurs » sont quelques pistes à étudier suivant les contextes locaux.
 
Pour que cette action se déroule au mieux, ensuite, collecte séparée des déchets fermentescibles restants pour produire un compost de qualité (et non ce qui est proposé, en partant de la poubelle actuelle, triée mécaniquement, ce qui laissera forcément des petits débris indésirables dans le compost)
 
Les déchets collectifs d’entreprise sont un secteur où le tri est facilement envisageable.
 
Développer la collecte des déchets fermentescibles des restaurants d’entreprise, des cantines scolaires, des hôpitaux mais aussi des restaurants pourrait être un point des départ pour une collecte séparée des fermentescibles.
 
Rechercher et développer de nouvelles filières de recyclage : ainsi, actuellement, en Allemagne, le polystyrène commence a être recyclé, alors qu’ici il est brûlé. Il peut être stocké en attendant la mise en route de cette filière ici, et il en est de même pour de nombreux plastiques.
 
La collecte des papiers, en particulier des papiers tels que photocopies ou documents dactylographiés dans les bureaux, des papiers divers dans les logements, peut se développer et figurer dans un plan d’élimination des déchets.
 
L’appui à des systèmes tels que l’achat en vrac des produits alimentaires (céréales, pâtes, riz, aliments secs mais aussi, pourquoi pas biscuits…) est à développer, ainsi que la consigne, abandonnée depuis des décennies.
 
En ce qui concerne la valorisation énergétique des déchets : nous reconnaissons qu’elle est préférable au gaspillage de l’énergie, et qu’il est évidemment préférable lorsqu’on brûle, de le faire en co-génération (production d’électricité et de chaleur pour alimenter un réseau).
 
Mais cela ne doit pas devenir la raison de l’incinération, et les efforts doivent viser à
la réduction au maximum de celle-ci, car les déchets, par leur composition, par les émissions qu’ils engendrent (dans l’atmosphère, dans l’eau, au niveau des mâchefers) ne sont pas un bon combustible.
 
Enfin, au niveau de l’énergie, nous ne devons pas oublier les objectifs du Grenelle de l’environnement : diviser par 2 l’émission des gaz à effet de serre en 2020 et par 4 en 2050 : cela supposera le développement de bâtiments excessivement plus économes, voire à énergie positive. Donc les besoins en chaleur doivent diminuer.

 
Le problème des déchets pour nous n’est pas anodin : il pose la question du type de développement de nos sociétés, avec la recherche incessante de croissance (de la production, des profits, des marchandises, du pillage des ressources naturelles…)
 
Nous pensons que dans le cas concret du centre de traitement des déchets d’Ivry, il est indispensable de le concevoir dans le cadre des objectifs à long terme de réduction drastique tant des déchets que des gaz à effet de serre, de la réduction de la consommation d’énergie et du gaspillage énergétique : tout ceci passant par des actions radicales tout en améliorant – et non en diminuant – notre confort et de nos conditions de vie.
 
ATTAC-3
ATTAC Ivry Charenton
Contact : attacivry@attac.org

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Délibération du Comité Syndical du SIVUCV

Publié par CPDP - CPDP le 1 décembre 2009

Le Comité Syndical du SIVU de chauffage urbain Choisi-Vitry nous a communiqué une délibération dans laquelle il invite le Syctom « Ã  prendre en compte (…) une augmentation très probable de la population, liée aux politiques publiques de densification urbaine » qui influe sur les quantités de déchets à traiter et sur les besoins énergétiques. Il souhaite également que soit élargie « l’évaluation des conséquences économiques et sociales du projet (…) aux populations qui contribuent au cycle vertueux de la valorisation énergétique des déchets ménagers », en particulier aux résidents du parc social qui se trouvent en dehors du périmètre de compétence du Syctom, sur la commune de Choisy-le-Roi, alors qu’ils sont intégrés au réseau de chauffage urbain Choisy-Vitry.
 
Vous trouverez ci-dessous le texte de la délibération, une note de synthèse ainsi que la contribution complète de la Ville de Vitry-sur-Seine et du Syndicat.
 


Délibération n°2009-4-6


Note de synthèse


Contribution détaillée

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Morceaux choisis des 4 premières réunions du débat

Publié par CPDP - CPDP le 30 novembre 2009

La CPDP a filmé la réunion d’ouverture du débat et les trois réunions thématiques d’octobre qui portaient sur la prévention, l’incinération et la méthanisation. Les réunions ont ainsi pu être retransmises en direct sur Internet et des extraits vidéo restent accessibles sur notre site.
 
Une vidéo d’une durée totale de 22 minutes a également été réalisée : les interventions des acteurs et du grand public y illustrent les enjeux du débat.
 

 
D’après vous, la suite du débat a-t-elle permis d’apporter des réponses, de formuler des propositions, par rapport aux différentes questions soulevées ? Notre blog est là pour que vous puissiez vous exprimer, en commentant cet article.

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Réunion de clôture du 14 décembre : quels enseignements tirer du débat ?

Publié par CPDP - CPDP le 30 novembre 2009

Depuis l’ouverture du débat le 4 septembre, la CPDP s’est attachée à publier les éléments qu’elle retenait de chaque réunion publique. La réunion de clôture, organisée le lundi 14 décembre au Cinéma Quai d’Ivry à 20h, en fera le bilan : elle tirera les principaux enseignements du débat.
 
Et vous, que retenez-vous du débat ? Quelles sont pour vous les prises de position et propositions clés ? Accompagnez la CPDP dans cet exercice de synthèse en laissant vos commentaires sur cet article.
 

Lieu de la réunion: Cinéma Quai d’Ivry, 5, Rue François Mitterrand, Ivry-sur-Seine.
Bus 325 : arrêt Bruneseau.
Métro Ligne 14 ou RER C : Station Bibliothéque François Mitterrand puis Bus 325
Bus 125 : arrêt Pont d’Ivry-Rive gauche, puis Bus 325
Horaires: 20h00-23h00

 

Plan d’accès


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