Le Jura : une chance pour Pierre et Vacances

Une estimation de la plus value liée à la viabilisation des terrains associée à celle de la fabrication des cottages situe le bénéfice de Pierre & Vacances à la hauteur des apports prévus par les collectivités à la SEM soit 80 ME. En réalité c’est donc le développement économique mondial du groupe Pierre & Vacances qui est soutenu par le Jura et les collectivités locales. A l'issu du débat des oublis de taille apparaissent tels que le coût du démantèlement de l’équipement central notamment dans l’empreinte carbone ou celui de l’entretien des réseaux et du déneigement. Sont occultés, des aspects sanitaires potentiellement disqualifiants comme la prévalence de la transmission de maladies vectorielles à tiques en secteur forestier et, dans le diagnostic de territoire, des ressources touristiques historiques naturelles telles que le site d'Alésia à Chaux des Crotenay. Des insatisfactions persistent sur la gestion des eaux, le traitement des bois de construction, l’opportunité du projet dans le cadre d’une division par 4 des gaz à effet de serre (GES) en 2050, l’abandon du concept de piscines écologiques et la communication du groupe P&V. Dès lors, la persistance du projet-elle réaliste ? Est-il imaginable qu'un travail des collectivités et que des investissements équivalents soit accordés à un projet créateur d'autant d'emplois porté par les entrepreneurs d'ID Jura ? Le B.A. BA du développement local n'est-il pas l’actionnariat local ?