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Question n°112

Emprise foncière

Ajouté par Didier FOUCHET (Redon), le
[Origine : Site internet]
Agriculture/foncier

J'ai assisté à la réunion de Redon du 18/11 où l'inquiétude de l'emprise foncière a été évoquée, avec pour conséquence finale une perte importante et définitive en capacité de production agricole. Je partage volontiers ce point de vue.

Toutefois, je voudrais savoir si les chiffres annoncés sur cette emprise foncière sont à considérer en emprise globale ou emprise supplémentaire à l'existant. Selon la réponse, le choix de créer de nouvelles lignes au mépris de l'existant a un impact différentiel considérablement plus important.

Dans l'attente de vos éclaircissements. 

Date de la réponse:
Réponse de La maîtrise d’ouvrage, le
Réponse:

Comme d'autres projets d'infrastructures, la réalisation du projet de Liaisons nouvelles Ouest Bretagne – Pays de la Loire (LNOBPL) impactera en effet les terres agricoles du fait de l'emprise foncière nécessaire pour un tel projet : que ce soit pour l'aménagement au plus proche des voies existantes (scénario mauve) ou pour la création de lignes nouvelles (scénarios bleu et vert).

La réduction ou la compensation des impacts à l'échelle des exploitations agricoles est néanmoins possible, notamment grâce aux aménagements fonciers.

Les chiffres estimés pour les emprises foncières sont les suivants :

  • 2300 ha pour le scénario mauve

  • 2000 à 2200 ha pour le scénario bleu

  • 3000 à 3200 ha pour le scénario vert

Ils sont calculés sur la base d'un ratio théorique (issu de retours d'expérience sur d'autres projets ferroviaires) de 12 ha / km et correspondent à une emprise supplémentaire par rapport à la ligne existante.

En particulier, les scénarios bleu et vert sont des scénarios dits de ligne nouvelle car les sections de ligne nouvelle doublent le réseau existant qui sera pérennisé afin d'offrir l'accroissement de capacité nécessaire.

Le scénario mauve, quant à lui, est un peu différent puisque sur les 250 km d'aménagements qui le constituent, 55 km seront réalisés dans les emprises ferroviaires existantes et n'impacteront donc pas de foncier supplémentaire. C'est pourquoi le ratio de 12 ha/km ne s'applique pas tout à fait sur ce scénario.