Question n°125
Liaison ferroviaire Rennes-Nantes
le ,Dans une réflexion d'aménagement du territoire à 15-20 ans, peut-on imaginer de réaliser un projet autre qu'à grande vitesse, exclusivement de ville à ville et desservant l'aéroport NDDL?
Je pense qu'il faut, en France, enfin oser penser à grande échelle.
La question de la vitesse est un paramètre soumis au débat public du projet de Liaisons nouvelles Ouest Bretagne – Pays de la Loire (LNOBPL).
Le scénario mauve est par construction un scénario à 220 km/h, améliorant les performances du réseau existant en ripant des courbes et en créant de courtes sections de lignes nouvelles. Pour les scénarios de ligne nouvelle bleu et vert, une variante de vitesse à 250 km/h est présentée au débat public. Elle est détaillée dans le dossier du maître d'ouvrage pour le scénario bleu (pages 112 et 113).
Le projet LNOBPL s'appuie au maximum sur le réseau existant (infrastructure et gares) afin de répondre à l'objectif de dégager des possibilités d'évolution à long terme en augmentant la capacité, notamment aux abords de Nantes et de Rennes. Tous les scénarios offrent des doublements du réseau sur les zones les plus chargées, notamment entre Rennes et La Brohinière, Rennes et Messac-Guipry ou Nantes et Savenay. La séparation des flux entre circulations rapides et circulations lentes sur ces tronçons permettrait d'augmenter la capacité et d'améliorer la qualité de service pour les trains TER, TGV et fret, ce qui profiterait à l'ensemble du réseau ferroviaire.