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Avis n°2

Se tenir au premier enjeu

Ajouté par Jean-Yves PIRIOU (Plabennec), le
[Origine : Site internet]

Le premier enjeu, défini il y a plusieurs années, est de mettre Brest et Quimper à environ 3 heures de Paris par le train. S'est ensuite rajouté, pour desservir le projet contesté d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, une ligne Rennes-Nantes. Cette dernière n'est absolument pas nécessaire pour les bretons actuels. D'autant plus que cette nouvelle ligne traversera de nombreuses zones humides. On doit donc s'en tenir aux lignes Rennes-Brest et Rennes-Quimper. Sur celles-ci, il s'agit, pour avoir le moins d'impact environnemental, d'utiliser au maximum les voies existantes en les améliorant. Il s'agit aussi de penser au rôle de ferroutage de ces voies ferrées pour que les camions puissent être transportés par le rail, avec création de gares d'embarquement.

Commentaires

Ce commentaire me vient à l'esprit. On entend souvent dire, il suffit d'améliorer l'axe existant cela limitera les dépenses et l'incidence environnementale. Le pendulaire n'a jamais percé en France et guère ailleurs. Pour aller vite, il faut améliorer le tracé longitudinal donc rectifier les courbes. Pour comparer, on ne fait pas de la formule 1 sur une départementale. Tout cela à un coût, on le voit avec l'amélioration (limitée) des vitesses sur les axes nord et sud breton. Il faut donc bien "peser les patates" comme disait mon grand-père. Il s'agit de l'argent du contribuable et RFF a une sacré ardoise.