Mardi 28 novembre s'est tenue à la boutique du débat la seconde session du séminaire consacré à l'emploi et à la formation. Après un premier volet très dense la semaine passée, qui portait sur les projections du Grand Port Maritime de Dunkerque (GPMD) en termes de création d'emplois, leur répartition sectorielle et le modèle social de ces nouveaux métiers, la séance de ce mardi a porté sur le volet formation. Elle a de nouveau rassemblé une quarantaine de professionnels et de syndicalistes. À noter la forte mobilisation des proviseurs des lycées du territoire et la participation de l'université.
Les sujets évoqués :
- Quelle est aujourd'hui l'offre de formation aux métiers portuaires et de la logistique ?
- Quels liens existent entre le port et les prestataires de formation ?
- Quelles évolutions sont attendues à l'horizon de la réalisation possible du projet, en 2035 ?
- Enfin, quels partenariats et quels réseaux seraient nécessaires pour accompagner un tel projet ?
À cette dernière question, plusieurs acteurs, et notamment dockers, Région et Pôle emploi, ont répondu en substance que, pour éviter une dispersion dommageable, il fallait organiser le dispositif global de formation autour d'une gouvernance forte, et en plaçant le Grand Port Maritime de Dunkerque au cœur du dispositif, non comme employeur, mais comme éclaireur quant aux besoins de formation.
Les représentants du GPMD ont convenu qu'il apparaissait indispensable d'enclencher un partenariat sur ce sujet, au-delà du débat public.
Parmi les premières pistes de travail, plusieurs idées ont germé :
- Produire un catalogue territorial sur l'offre actuelle des métiers portuaires et des formations.
- Commanditer une étude sur l'évolution de ces métiers dans les années à venir.
- Réaliser un benchmarking de ce qui se passe dans les autres ports.
L'idée d'un campus des métiers et qualification sur "port et logistique" a également surgi lors de l'échange.
