Pascal - 01/10/2017

Les intérêts industriels supérieurs à la santé publique

L'impact environnemental sera fort malgré les compensations. L'effet cocktail n'est jamais évoqué. Quels types d'attractivités voulons-nous ? 

Le tourisme et l'industrie lourde sont-ils solubles ? ( 16 usines SEVESO, 1 centrale nucléaire ). Ne pensez-vous pas que les populations ont assez donné pour le pays ? Quels coûts sommes-nous prêt à payer ?

Réponse du Maître d'Ouvrage : 

Dunkerque-Port possède un territoire portuaire très étendu sur 17 km de façade maritime, 7 000 ha de superficie terrestre et 38 000 ha complémentaires de circonscription maritime.

Cela en fait le premier gestionnaire d’espaces de la région Hauts-de-France, lui conférant une responsabilité majeure notamment en matière de protection de l’environnement et plus particulièrement de la biodiversité.

 

Activités de loisir

Des activités de loisir sont pratiquées sur les espaces non occupés par les activités industrialo-portuaire : pêche, randonnée, baignade et sports de glisse (planche à voile, kitesurf), pistes cyclables, chasse, sports mécaniques ou autres activités à caractère sportif ou culturel.

Dunkerque-Port souhaite préserver la cohabitation entre le port et ces activités, dans le respect des règles de sécurité et de protection de l’environnement spécifiques au site.

Les cœurs de nature et les corridors écologiques inscrits dans les documents d’orientations de l’aménagement portuaire pourront notamment contribuer à cette ouverture du port sur son environnement en accueillant des activités humaines compatibles avec la préservation de la biodiversité (mobilités douces, agriculture raisonnée …).

Les réflexions déjà engagées avec les parties prenantes et les représentants de ces différentes activités se poursuivront avec le processus de co-construction du projet.

Risques technologiques

Les différents schémas de développement du GPMD depuis les années 90 tiennent compte de ces risques et le port axe sa politique pour en réduire les probabilités et les conséquences.

Tout d’abord, le GPMD a intégré dans son système d’information géographique l’ensemble des cercles de danger issus des activités industrielles, afin d’en connaître l’emprise foncière.

Au regard de cette connaissance territoriale des risques, le GPMD gère son domaine en conséquence et oriente l’implantation des nouvelles activités économiques vers des secteurs éloignés des zones occupées par l’urbanisation et les autres activités économiques.

En parallèle du travail effectué par les services de l’État pour conduire les industriels à réduire les risques à la source, que ce soit pour les activités existantes ou pour les nouveaux projets d’implantation, le GPMD œuvre dans le même objectif et conditionne à présent l’accueil des nouvelles activités génératrices de risques à la maîtrise totale de leurs cercles de danger dans l’emprise même des terrains loués.

Retour en haut