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Point de vue n°140

Eolien, un choix à ne pas faire

Association ANONYMISé (Peyraud) Site internet

Le développement de la production électrique par des éoliennes industrielles est mis au premier des objectifs de la PPE. Pourtant les avis des principales académies et de la Cour des Comptes y sont défavorables. Pourtant l'éolien ne se développe que grâce à des subventions, des dérogations et des privilèges sans précédents dans l’histoire de l’aménagement du territoire français.

Commentaires

Votre analyse est sobre et remarquable. Elle pose bien les enjeux.
Je proposerais une conclusion alternative, afin que ne soit pas perdu tout le matériau accumulé par ce débat public : cette conclusion alternative serait de prolonger le débat public par des travaux de fond pouvant être assurés par des autorités (1) légitimes (2) pluridisciplinaires y compris la compétence environnementale qui ne saurait se limiter à la réduction des GES (3) indépendantes de tous les réseaux dogmatiques et/ ou poussés par des opérateurs industriels ou financiers.
Cette conclusion est d'ailleurs au cœur des avis exprimés par l'un des rares débats citoyens ayant eu lieu, le 30 mai à Mazamet (Tarn), avis qui seront sous peu envoyés à la Commission particulière PPE de la CNDP.

Quelles autorités pourraient répondre à un tel cahier des charges ?
Assurément pas l'ADEME (qui fait partie du réseau Negawatt), ni RTE (qui est impliqué dans plusieurs dimensions collatérales), ni ce qu'il reste d'EDF au titre du service public.
Plutôt le niveau Académie des Technologies, ou Académie des Sciences, ou encore France Stratégie héritière du glorieux commissariat général au Plan : tous possèdent ces caractéristiques de pluridisciplinarité et d'indépendance, cette crédibilité nécessaire pour que des décisions convenables soient prises.
Je crois qu'en effet l'on n'est pas à quelques mois près : autant travailler sérieusement, comme nous y convie la Cour des Comptes par son rapport du 18 avril 2018.

12130

Nous sommes en train de crever avec ces éoliennes nous ne pouvons plus dormir,
les autres riverains ont tous étés achetés par l'exploitant ,il n'y à plus de cohésion sociale ,ces gens agissent comme ci ils était en guerre éliminer ceux qui n'acceptent pas de souffrir avec ces éoliennes,il semble que les administrations n'ont aucun pouvoir contre cette invasion,les acousticiens sont à la merci des exploitants et constructeur éolien.

56120

Le problème est maintenant connu pourtant les choses traînent, faisant le jeu des marchands de vent qui vont pouvoir placer encore quelques parcs avant de se volatiliser, laissant derrière eux leurs immondes ferrailles qui deviendront à leur tour un problème que nous devrons résoudre à leur place....

81800

L’implantation d’éoliennes en France obéit à une volonté idéologique qui profite à quelques affairistes astucieux sans aucun gain écologique, financier ou climatique en retour pour la collectivité.

L’éolien est INUTILE

1/ Inutile, parce que la France produit déjà un excédent d’électricité.

En 2015, la France a exporté 11 % de sa production électrique, le plus souvent pendant les pointes de productions éoliennes qui ne correspondent pas à la demande d’électricité.

Quand la France cherche à se débarrasser d’un excédent d’électricité (dû notamment aux éoliennes), ses voisins qui ont aussi des éoliennes (comme l’Allemagne) ont le même problème au même moment.

2/ Inutile dans la lutte contre le réchauffement climatique.

Dans notre pays, la production thermique fossile est déjà une des plus basse d’Europe (6,2% seulement du total de l’électricité produite en 2015) et donc les émissions de CO2 sont aussi parmi les plus faibles (autour de 45 grammes par kilowattheure). Cette production fossile minimum doit être conservée, pour pallier les creux des productions éoliennes (et photovoltaïques), notamment lorsque la consommation est importante pendant les nuits froides et sans vent d’hiver, par exemple.

Le véritable objectif des éoliennes n’est pas de remplacer l’électricité d’origine fossile qui émet des gaz à effet de serre, mais la production nucléaire… qui n’en émet pas. Du point de vue de la lutte contre le réchauffement climatique, cet objectif est dépourvu d’intérêt.

3/ Enfin, inutile pour améliorer l’emploi en France

Les éoliennes sont fabriquées en Allemagne, au Danemark et en Espagne. De plus, les équipes de montage viennent surtout de pays de l’Est, sous le régime des travailleurs détachés. La part du travail français est faible.

L’éolien est aussi NUISIBLE

1/ Nuisible au marché de l’électricité en faisant chuter artificiellement les prix de gros.

La production subventionnée des éoliennes en Europe a provoqué un effondrement des cours de l’électricité, et donc des recettes pour financer les futurs investissements. Cette baisse des prix ne profite pas au consommateur / client qui paie les subventions dans sa facture d’électricité. Le jour de Pâques 2016, par exemple, la production éolienne excédentaire a fait chuter le cours de l’électricité sur le marché de gros au dixième du prix garanti par l’État aux producteurs éoliens grâce aux subventions des consommateurs et des contribuables.

2/ Nuisible par son intermittence qui nécessite un couplage avec du gaz ou du fioul.

En France, les éoliennes ne tournent en moyenne sur l’année qu’à 24 % de leur puissance installée. La plupart du temps, elles fonctionnent au ralenti, ou bien les pales tournent « à vide » sans rien produire, ou elles sont à l’arrêt.

Or, la production d’électricité doit en permanence égaler la consommation sinon le réseau s’effondre. Qui prend le relais ?

En France, les centrales hydroélectriques existantes, ou à venir, ne peuvent pas et ne pourront jamais jouer ce rôle. Seules des turbines à gaz ou à fioul (combustibles importés et polluants), sont suffisamment souples pour être actionnées rapidement.

Les statistiques publiées par le Réseau de transport d’électricité (RTE) indiquent que la puissance fournie par les éoliennes en France varie d’environ 1% (souvent) à 80 % (rarement) de la puissance installée.

Par conséquent, tout pays qui demande à l’éolien une part importante de son alimentation électrique doit créer ou maintenir en parallèle des installations « fossiles » de secours d’une puissance égale à celle de l’éolien. Ces centrales à combustibles fossiles, peu utilisées, ne seront pas rentables, et donc leurs productions auront un coût élevé. Les exploitants européens de centrales à gaz ont déjà averti les pouvoirs publics qu’ils ne les maintiendraient pas en fonctionnement sans subventions. Si l’éolien devait assurer une part importante de l’alimentation électrique, il y a là un coût caché potentiellement très élevé qui n’est jamais présenté au public.

L’éolien couplé avec le gaz est une fausse énergie propre.

3) Nuisible par ses inconvénients visuels, sonores et financiers pour les habitants proches.

Les éoliennes implantées aujourd’hui en France mesurent jusqu’à 180 mètres de haut en bout de pales. En Belgique et en Allemagne, des engins de 200 mètres apparaissent (soit les deux tiers d’une tour Eiffel). Il en résulte une altération du cadre de vie et une dépréciation des habitations proches. Des décisions de justice ont admis des pertes de valeur allant jusqu’à 40 %.

De plus, ces engins risquent de ne jamais être enlevés. La caution réglementaire n’est aujourd’hui que de 50 000 € par éolienne. Or, le coût d’enlèvement est d’environ 150 000 € par éolienne de 2 MW (le socle de béton restant enfoui). Aux États-Unis, 14 000 éoliennes sont abandonnées et rouillent sur pied.

Accepter un projet éolien c’est donc, probablement, dégrader le paysage et la qualité de vie pour longtemps.

Enfin, les ressources engrangées par les communes sont artificielles. C’est l’ensemble des contribuables et des consommateurs français qui s’appauvrissent en finançant les revenus versés aux promoteurs des éoliennes.

La loi « transition énergétique » de 2015 prévoit le remplacement du tiers de la production nucléaire par des énergies renouvelables à l’horizon de 2025. Cet objectif est une folie, en raison :

1) de son coût monstrueux,

2) de l’insupportable densité d’éoliennes qui en résulterait (il faudrait implanter 22 000 engins de 2 MW supplémentaires, à ajouter aux 6 000 éoliennes de puissances diverses qui existent déjà),

3) de son intermittence qui obligerait à reconstruire des centrales thermiques fossiles pour assurer la continuité de l’approvisionnement les jours (et les semaines) sans vent.

Au nom de quoi ces sacrifices pseudo-écologiques et financiers devraient être acceptés ?

L’implantation d’éoliennes en France n’obéit qu’à une volonté idéologique antinucléaire qui profite à quelques affairistes astucieux sans aucun gain écologique, financier ou climatique en retour pour la collectivité. Son développement inutile et nuisible doit être arrêté.

95280

L'expérience de près de 10 ans d'implantation de l'industrie éolienne dans le parc naturel régional du Haut Languedoc et chez nos voisins du PNR des Grands Causses est suffisamment probante : elle confirme point par point le point de vue n°140, l'éolien est un choix à ne plus faire dans nos espaces ruraux.
Nos associations locales demandent en vain depuis des années qu'un bilan soit fait de la somme des impacts sociaux, économiques et environnementaux de ces implantations industrielles dans nos territoires ruraux. Hélas, l'autorité publique en France n'a guère la pratique de l'évaluation de ses choix politiques, quoiqu'il en coûte à la collectivité. Nous sommes en droit d'attendre aujourd'hui une attitude plus responsable. Deux conseils départementaux viennent de se prononcer pour une demande de moratoire sur l'éolien industriel. Souhaitons qu'ils soient mieux entendus que nos associations citoyennes.

81260

Beaucoup d'arguments erronés dans ce cahier et les aspects soulevés. Toutes les énergies doivent être analysées avec objectivité, tous paramètres confondus.

- la France dispose d'un gisement éolien important (2e) en Europe et l'Europe elle-même avec le 1er gisement offshore mondial. C'est un avantage et pas un handicap. Il n'y a pas lieu de s'en passer.
- les éoliennes sont fabriquées en série et leur technologie s'améliorent donc les coûts baissent comme les appels d'offres sans subventions partout dans le monde en témoignent. C'est une énergie largement employée dans le monde avec bilan positif. Pourquoi devrait-on rester à l'écart ou avoir des entreprises impliquées dans ce secteur qui sont exportatrices comme EDF, Engie etc sans en faire nous même. Quelle position et image incohérentes.
- le fait d'avoir bloqué systématiquement un développement normal de l'éolien en France durant des décennies par des procédures très longues et coûteuses, comme le confirme la CRE (Commission de régulation de l'énergie), a quasiment fait doubler le prix que l'on obtient en France dans l'éolien comparé à d'autres pays proches, en plus des pertes de marchés et d'emplois. Alstom branche énergie en a été impacté et ses turbines nucléaires et de porte-avions Arabelle désormais chez GE nous ont échappé nous rendant dépendants en cas de ventes dans ces secteurs, donc ceux qui voulaient nuire à l'éolien pour des motifs souvent non objectifs ont impacté la filière qu'ils voulaient sans doute défendre.
- aucune raison ne justifie de ne pas faire du tout d'éolien en France où une part raisonnable s'intègre bien dans beaucoup d'endroits et en pratique majoritairement acceptée alors que cette énergie est moins émissive sur tout son cycle que le nucléaire comme les méta-études le confirment et est de plus recyclable y compris désormais les pales avec les nouveaux matériaux employés. Les socles quant à eux servent largement plus d'un siècle et ne posent pas de problèmes majeurs.
- les opérateurs de réseaux RTE en France et Entso-e en Europe (41 opérateurs et 39 pays) ne sont pas préoccupés au plan technique par l'intermittence de l'éolien dont ils disposent d'amples données depuis longtemps comme ils le confirment dans leurs rapports et lors de congrès dont des échanges sont disponibles en vidéo.
- le taux de disponibilité du matériel est très élevé (plus de 98%) et le repowering se fait à un coût modéré
- les retombées économiques pour les régions sont plus largement réparties que pour le nucléaire plus centralisé et qui comporte des risques (accidentels, en cas de terrorisme, guerre etc qui mettrait le pays à genoux en un temps record) et des déchets à hauts risques d'ultra-longue durée (plus de 100.000 ans)
- l'éolien permet à des territoires un bilan énergétique positif en plus des retombées économiques généralement bien réparties.
- on importe en moyenne pour 56 milliards d'euros par an d'énergies fossiles (aux conséquences désastreuses tant pour le climat, la pollution/santé qu'aux plans géopolitique et dépenses militaires associées) et notre dépendance reste autour de 50% sans progrès depuis près de 25 ans. On ne peut donc pas dire que l'on a trop d'énergie alors que la mobilité électrique plus efficiente se développe et que l'électrolyse initiée depuis 1800 a des rendements de plus de 90% et la méthanation de plus de 80% en phase industrielle grâce à des projets européens comme Helmeth. En outre sa compétitivité est très proche pour ne pas dire déjà là comme les études des opérateurs de réseau gaz SPG et PG&E le confirment. Et l'injection d'hydrogène au réseau gaz est au taux de 6% légal en France mais pourrait à terme comme pratiqué dans certaines régions d'Europe, et prévu dans plusieurs pays, aller jusqu'à 20% en volume (15% en énergie) comme des programmes tels HyDeploy au Royame-Uni entre multiples autres le confirment. Ce ne sont pas non plus les stockages de biométhane issu de la méthanation après électrolyse qui manquent en France (2 mois en anciennes cavités de gaz en France, 6 mois en Allemagne). Il faut donc arrêter d'associer éolien au charbon ou gaz naturel importé ou prétendre que le stockage n'existe pas. En outre l'hydrogène a beaucoup d'avantages du fait de sa légèreté pour les flottes de transports lourds et longues distance, en plus du solaire qui associé aux camions leur fait réduire leur consommation pratique de plus de 2000 litres de carburant équivalent par an et beaucoup plus en cas de camions réfrigérants dont la flotte augmente.
Entre multiplier des centrales nucléaires de façon excessive qui ne sont plus assez compétitives concernant les EPR et qui n'ont rien d'esthétique comme près des plages de Gravelines et nous mettraient à genoux en moins de 48 heures en cas de conflit ou terrorisme aggravé en plus de leurs cohortes de déchets pour plus de 100.000 ans dont on aura perdu la mémoire dans moins de 500 ans et une part raisonnable d'éolien il faut savoir garder raison et rester objectif sur l'intérêt de cette énergie qui apparaît incontournable en France, dont au passage la part d'émission part habitant doit tenir compte de la partie de nos émissions "importées" pour donner un bilan juste de notre impact réel qui n'a rien de très brillant.

44000

Il existe dans votre propos beaucoup d'affirmations technocratiques du type « il n’y a pas lieu de … », « aucune raison ne justifie », « en pratique majoritairement acceptée », affirmations professorales dépourvues d’arguments incontestables. Ecoutez donc plutôt, cher Monsieur, ce que vous disent des citoyens de territoires ruraux victimes de cette invasion : ils aiment leur pays et son cadre de vie, car ils ont choisi d’y vivre et travailler, leur tristesse ou émotion est réelle, la violence légale qui leur est faite est insensée …
Vous raisonnez en citadin, probablement, mais que diriez-vous si l’on venait mettre sous votre fenêtre un objet immonde, en toute objectivité, en vous expliquant que là se trouve un gisement ?
Les procédures … ce ne sont pas elles qui enchérissent le coût de l’éolien (voyez les coûts des différentes EnR - raccordements compris - sur le site de l’ADEME). Certes elles allongent les délais, mais le modèle économique - aides publiques incluses - est si profitable pour l’opérateur et pour son banquier que cet allongement de délai ne me fera pas verser une larme. Au demeurant, vous le savez bien, les recours sont le fait des opérateurs dans plus de 60% des cas : ces recours-ci sont-ils plus légitimes que les recours de citoyens qui cherchent à se défendre de l’agression dont ils sont victimes ? Et pour mener ces procédures les riverains des projets n’ont certes pas les moyens financiers des opérateurs, quelle injustice là encore !
Un jour viendra où l’on saura tout des scandales de toutes natures qui auront prévalu dans le « tout éolien » actuel, y compris hélas des cas avérés de collusion entre opérateurs et services déconcentrés de l’Etat : ce jour-là sera jour de tristesse pour tous.
Oui l’on doit pouvoir investir dans les EnR, oui cela va dans le sens de l’histoire, mais avec des solutions plus adaptées que l’éolien.
Ces solutions adaptées et moins onéreuses, nos collectifs associatifs les proposent et les chiffrent : géothermie, petite hydraulique, PV, autoconsommations, biomasse …
L’histoire des EnR doit être celle des citoyens, et en aucun cas l’on ne doit imposer aux riverains et aux habitants des territoires ruraux des solutions qui détruisent l’attractivité de leur territoire et de leur cadre de vie. Il en irait différemment si la défense du pays était en cause, ou encore un intérêt public authentique dont il résulterait une juste indemnisation pour les victimes. Or, avec l’éolien ce qui est en cause, ce sont seulement des intérêts privés, qui ont obtenu de la lâcheté des pouvoirs publics des privilèges exorbitants.

12130

@ Monsieur Olivier:

La liste des "bonnes raisons objectives" que vous donnez pour ne pas s'écarter du "nécessaire développement éolien en France" en oublie une, principale:

- permettre à des fortunes privées d'investir dans un placement particulièrement rémunérateur, dont les risques sont garantis par l'Etat, d'un volume de plusieurs dizaines de milliard d'euros.

Rapport au reste de votre intervention, la démonstration de l'inutilité relative des ENRi dans le paysage énergétique français a maintenant été faite au cours de ce débat: voir par exemple le point de vue n°147 ( https://ppe.debatpublic.fr/quelle-energie-demain-jeunes-sinterrogent#com... ) et ses commentaires, en particulier celui très complet de Monsieur Houdbine [...Tous les griefs de M. Salenave à l’égard des éoliennes et des panneaux photovoltaïques sont malheureusement réels...]

Merci pour votre attention!

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Une contribution sans surprise de Vent de Colère qui cite des rapports à charge, pour l'essentiel manquant beaucoup d'objectivité et parfois à la limite de la désinformation.

Vous accusez l'éolien de tous les maux et oubliez toutes les vertus de cette énergie qui n'est certes pas parfaite, mais présente de nombreux intérêts. Parmi eux, sa compétitivité (intégrant tous les coûts dont le démantèlement, même si vous aimez effrayer les riverains avec ce sujet légitime mais qui ne pose aucun problème), ses émissions de GES très réduites, Enfin, puisqu'elle est facilement démantelable,à la différence de l'énergie qui compose 75% de notre mix actuel, rien n'interdira de la remplacer par autre chose de plus compétitif dans 10, 15 ou 20 ans si une meilleure énergie venait à apparaître.

92600

@M.Herbinet:

"Une contribution sans surprise [...] qui cite des rapports à charge, pour l'essentiel manquant beaucoup d'objectivité et parfois à la limite de la désinformation."

Pourriez-vous préciser quels sont ces rapports?
Pour ma part je trouve la contribution de "Vent de Colère" objective et factuelle.

- Source d'énergie compétitive: comme développé au cours du débat, le paradoxe reste que: même avec un coût de production avoisinant zéro, le recours aux EnRi augmente le prix de l'électricité pour les consommateurs (coûts adaptation réseau, back-up, subventions et compensations diverses, et impact délétère sur la rentabilité des centrales pilotables -dont hydroélectricité- bien obligées de répercuter leurs coûts fixes pour continuer à assurer le service qui leur est demandé).

- Effectivement plus faciles à démanteler que les centrales nucléaires (voir cependant le nombre d'installations dispersées dans la nature pour une production qui reste limitée).
Paradoxalement, ET A LA CONDITION EXPRESSE D'EN GARANTIR LA SECURITE, le prolongement de la durée de vie des centrales permet d'en améliorer le bilan environnemental global.

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