Avis n°260
Intermittence et stockage : L'urgence d'une réflexion approfondie sur la filière STEP
le ,L'essor (très) rapide de l'éolien et du PV est non seulement souhaitable mais aussi inéluctable (vu l'effondrement des coûts ces dernières années). Il est nécessaire de s'y préparer en amont, avec beaucoup plus de sérieux qu'on ne le fait actuellement. Pour pallier le plus efficacement possible au problème de l'intermittence, il y a un consensus sur le fait que nous aurons besoin d'une vaste quantité de moyens de stockage. Beaucoup misent sur les batteries chimiques, et/ou le power-to-gas-to-power, et/ou d'autres technologies en développement. Or ces technologies, pour prometteuses qu'elles soient à long terme, restent aujourd'hui trop chères pour une utilisation massive. A court terme (et possiblement à moyen terme), en première analyse, seul le stockage hydraulique (par stations de pompage, dites STEP) est à même de fournir des capacités de stockage massives à un coût raisonnable. Il parait donc urgentissime d'étudier beaucoup plus sérieusement qu'on ne le fait actuellement les perspectives de développement de cette technologie. Sur quels sites peut-on raisonnablement installer de nouvelles Step ? Serait-il envisageable de créer des Step semi-souterraines (avec le réservoir aval enterré) à partir des grands barrages non équipés ? Et quid des STEP maritimes ou semi-maritimes ? Etc.
400 MW à Guerlédan
Il faut considérer les ordres de grandeurs et combien ça coûte / combien ça rapporte.
400 MW, quand la demande est supérieure à 80000 MW, ce n'est rien et ça ne tiendrait que quelques heures.