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Avis n°180
Ajouté par DOMINIQUE SEVELINGE (BRIGNAIS), le 22/08/2015

C'est une excellente initiative. Je suis pour, le plus près de chez moi est à 500 km. Dominique

Avis n°179
Ajouté par Marie BIXEL (Charbonnat), le 22/08/2015

http://www.lejsl.com/edition-macon/2015/08/18/le-pcf-du-maconnais-clunys... (commentaire Lamotte-Beuvron JSL). La plupart des commentaires ... sont hors sujet ! La vraie question est : Est-il normal qu'un groupe privé établisse sa stratégie sur fond d'argent public ? Pour exemple : Center parcs "les hauts de bruyère" situé près de Lamotte-Beuvron (Loir-et-Cher). 23ème année de fonctionnement. 400 cottages, 150 employés dont près de 80% ne travaillent que "7 heures par semaine" ! Aucune incidence sur le tissu économique local (les "clients" ne sortent pas de "l'enclos" puisqu'ils y trouvent tout ce dont ils ont besoin). La restauration étant assurée par une entreprise industrielle à la solde des promoteurs ! Comme partout en zone rurale, Lamotte-Beuvron est frappée de plein fouet par la précarité et la désertification ! Une seule hausse exponentielle depuis 23 ans pour le contribuable local : le coût exorbitant des charges de traitement des eaux usées et de la collecte des déchets !

Avis n°178
Ajouté par N DURAND-OLIVIER (Mâcon), le 21/08/2015

Il est urgent de reprendre enfin de la hauteur dans ce "débat", lequel
est tombé bien bas, presque au niveau du caniveau à lire nombre de
prises de position.
Bravo à toutes celles et à tous ceux qui tentent de hisser, de tirer
vers le haut le niveau des réflexions et des remarques.
Des amis en vacances dans les Hautes-Alpes, me disaient ô combien le
barrage de Serre-Ponçon avait apporté à ce petit département
totalement enclavé, le hissant dans les tous premiers départements
touristiques français et en l'élevant au rang des destinations
estivales favorites des touristes. Sans compter tout ce que cette
retenue a rendue possible en énergie hydraulique et en irrigation
agricole des régions PACA, Languedoc-Roussillon et jusqu'au nord de
l'Espagne. A noter que les opposants anti-tout s'y réfugient nombreux,
très nombreux, et y ont largement adopté tout le confort apporté par
cet équipement... que nul ne saurait aujourd'hui critiquer. Pourtant,
lors de sa création, des villages et des hameaux entiers ont été
engloutis et sans doute bien des choses remarquables...
Si aujourd'hui nous avions dû réaliser un débat public comme celui
pour le projet Center Parcs du Rousset, projet qui n'a rien à voir avec
la retenue de Serre-Ponçon (même si le niveau des passions de certains
opposants laisseraient à penser que nous envisagions la construction
d'une centrale nucléaire au Rousset !), rien, mais alors rien ne se
serait fait à Serre-Ponçon !
Dans ce débat, il nous faut de la hauteur, il nous faut de l'audace, il
nous faut du courage. Et cela pour hisser notre Saône-et-Loire là où
elle devrait être. Elle le mérite et ses habitants - ceux qui y vivent
et veulent y vivre demain encore - le méritent amplement.

Avis n°177
Ajouté par Rodéry Alain (lyon), le 21/08/2015

Bonjour,
Originaires de la région charolaise et habitant dans la région lyonnaise, nous constatons que depuis des années, l'activité locale ne fait que régresser (emplois, tourisme, commerces, etc.).
L'opportunité de ce projet nous fait penser qu'il faut toujours croire en l'avenir et nous en avons la preuve, car aujourd'hui, des hommes et des femmes se battent pour sauver cette belle région.
Ce centre français va :
- créer des emplois donc permettre à des familles de rester sur la région (écoles, commerces de proximité, etc.)
- faire connaître les produits locaux (viande, produits laitiers, marchés, faïencerie, artisanat, etc.)
- augmenter l'activité du tourisme (hébergements, commerces)
Ce serait vraiment dommage et irresponsable de ne pas accepter ce projet.
Nous espérons être parmi les premiers clients de ce Center Parc.

Marie-Claude et Alain

Avis n°176
Ajouté par Emmanuelle FLORQUIN (MALAY), le 21/08/2015

Je suis contre ce projet pour des raisons écologiques mais j'aimerais attirer l'attention de ceux qui hésitent encore à se prononcer sur les mauvais chiffres économiques qui frappent P&V depuis de nombreuses années consécutives et qui doivent conclure que si c'est mauvais ailleurs ce le sera ici chez nous ! Et ce malgré notre argent utilisé pour ce groupe privé coté en bourse !

Il s'agit d'un article de Capital.fr de 2014 que je copie ici :

"A dire vrai, cela fait plus de cinq ans que les nuages s'amon­cellent. Les marges du promoteur touristique, autrefois colossales, n'ont cessé de s'éroder. Depuis 2007, son action a été divisée par trois et il ne vaut plus que 150 millions d'euros, trois fois moins que le Club Med, de taille pourtant équivalente (environ 1,4 milliard d'euros de chiffre ­d'affaires). Autre source d'inquiétude : la valse des directeurs. «Brémond en a éliminé quatre en sept ans», soupire un syndicaliste. Dernier épisode : le limogeage cet été de Sven Boinet, un ancien de Barrière, arrivé il y a deux ans. Celle qui lui a succédé, Françoise Gri (ex-P-DG d'IBM France), doit économiser 35 millions d'euros et supprimer 195 postes.

Et dire que Pierre & Vacan­ces a longtemps été une ­machine à cash... C'est en 1979, douze ans après avoir édifié la station d'Avoriaz, un village tout en bois et sans voitures, écolo avant l'heure, que Gérard Brémond a inventé le concept qui a fait sa fortune, la «nouvelle propriété». Son idée : au lieu de s'endetter pour créer ses résidences – des immeubles de bon confort avec piscine et services à la carte (restaurants, sports, baby club) – il propose à des particuliers d'y investir en achetant sur plan et en se réservant quelques semaines dans l'année. A charge pour le groupe de les louer le reste du temps aux vacanciers. Cette martingale lui a permis de construire à moindres frais partout dans l'Hexagone. Et d'avaler un à un tous ses concurrents (Orion, Maeva, Gran Dorado), sans compter le néerlandais Center Parcs, spécialisé dans les bulles aquatiques. Au total, il exploite plus de 300 lieux de villégiature (soit 50 000 logements) en France, mais aussi en Allemagne, en Espagne, en Italie... «Le problème, c'est qu'il a perdu le sens des réalités», juge Didier Arino, du cabinet Protourisme."

En savoir plus sur http://www.capital.fr/enquetes/derapages/temps-de-chien-pour-pierre-vaca....

La conclusion sur le sens perdu des réalités s'illustre à merveille sur ce projet terrifiant !

 

Avis n°175
Ajouté par Luc FLORQUIN (MALAY), le 21/08/2015

Pour les raisons suivantes je suis contre ce projet laid & inutile qui ne fera qu'exacerber la médiocrité d'un tourisme industriel alors que les régions ont besoin de qualité et d'art de vivre pour être heureuses !
De plus vous oubliez outre la catastrophe environnementale :
- l'énorme nuisance qu'apportera tout ce trafic routier !
- Sans compter qu'au moment où tous nous prenons conscience des dangers du réchauffement climatique, il est scandaleux de soutenir un projet avec une piscine à 29°C toute l'année !
Enfin, pour les raisons supplémentaires dont :
- L'utilisation d'argent public pour un projet sans utilité publique avérée.
- Sa non-conformité démontrable aux engagements publics et aux lois, orientations et connaissances existantes en matière d'environnement et de climat.
- Une débat public tronqué car concernant tous les contribuables de Bourgogne.
- Aberration pédagogique qui fera croire aux enfants que la Nature est ainsi sous cage et domestiquée ! Alors que nous sommes conscients que l'Homme est un super-prédateur pour la planète. Ce modèle ne fait qu'encourager son arrogance à tout s'approprier !
- Et enfin vous n'êtes pas - et personne d'ailleurs - propriétaire de la Nature qui est suffisante à elle-même et est à ce titre un bien commun !
- Pour finir il s'agit d'un projet si financier, si âpre aux gains, juste là pour remplir les poches de gros gourmands !
Contre ce projet et pour toutes ces raisons !

Avis n°174
Ajouté par Paul GUILLEMET (Saint Bérain sous sanvignes), le 21/08/2015

Ne pas le réaliser serait manqué des occasions :

  • Pour la population locale

  • Pour l'économie et les finances

  • Pour le tourisme

  • Pour l'environnement

 

Pour la population locale :

  • La création d'un nombre significatif d'emplois.

  • L'occasion pour des chômeurs de retrouver un travail.

  • L'occasion pour des conjointes d'agriculteurs, de trouver un emploi à temps partiel, qui viendrait compléter les revenus de la ferme.

  • Des équipements d'infrastructures améliorés : voirie, assainissement, réseau d'eau

  • Un coup d'arrêt à la désertification.

  • L'occasion de rencontrer et d'échanger avec des personnes venant de l'extérieure (de France ou d'Europe).

 

Pour l'économie et les finances :

  • En plus des emplois directs, maints emplois indirects, dans l'entretien, le commerce, la restauration, et ce d'autant plus que la clientèle d'un tel centre a un pouvoir d'achat un peu supérieure à la moyenne.

  • Pour les finances régionales et nationales, les travaux de construction, le fonctionnement et la maintenance, le développement de l'activité économique environnante, généreront des recettes fiscales supplémentaires et pérennes, qui progressivement couvriront les dépenses initiales consenties par les collectivités et les allégements fiscaux accordés (la seule TVA encaissée sur les travaux d'investissement couvrira une part substantielle de l'effort financier consenti par les collectivités locales et l'État).

  • Moins d'indemnités de chômage à verser.

  • L'occasion de conforter un secteur économique, le tourisme, dans lequel notre pays à des cartes à jouer.

 

Pour le tourisme :

  • Un allongement du temps moyen de séjour des touristes sur le secteur (2,4 jours dans les campings, et 1,3 jours dans les hôtels, alors que majoritairement le séjour dans de tel centre est de 7 et 14 jours).

  • Un accroissement du nombre de touristes sur Cluny, sur Charolles, et les environs, et en particuliers de touristes étrangers.

  • L'occasion de faire découvrir à ces touristes :

  • des produits de l'agriculture locale, qui plus est, en circuit court.

  • les nombreuses petites églises romanes (la chapelle de Saint Quentin se trouve à moins de 4 kilomètres...).

  • notre paysage rural de bocage (plutôt que de vouloir le garder pour soi).

 

Pour l'environnement :

  • L'occasion de déboiser une partie d'une zone forestière artificielle récente (en douglas), et d'y introduire de la biodiversité qui, sans cela, mettrait de nombreuses décennies pour se réintroduire. (il est à noter que la part qui sera couverte de bitume ou de béton sera bien inférieure à ce que certains énnoncent).

  • L'occasion de réaliser des constructions à Haute Qualité Environnementale.

  • L'occasion, grâce à sa chaufferie bois, et à d'autres qui pourraient voir le jour dans la région, de faciliter la mise en place d'une filière d'exploitation raisonnée des forêts de Saône et Loire qui sont notoirement sous utilisées (sur une disponibilité de 35 millions de m3, moins de 500.000 m3 sont récoltés annuellement).

  • Parmi les différents types de tourisme qui s'offrent à nous, une forme pas si « ringarde » que cela, et qui est loin d'être une des plus énergivores.

 

Conclusions :

Les conseils municipaux du secteur se sont prononcés en faveur de ce projet. Démocratiquement élus, ils représentent les citoyens. Aller à l'encontre de leur position ne revendrait-il pas à bafouer la démocratie ?

Que des recours, tout azimut, contre ce projet, le retardent, ou finissent de décourager ceux qui veulent aller de l'avant, serait fort dommageable, alors que celui-ci n'a rien « d'effrayant ».

Être favorable au projet de Center Parcs du Rousset, c'est :

  • faire le choix de l'intérêt collectif, face à l'intérêt individuel

  • saisir des occasions très positives

  • l'occasion pour la population locale de rencontrer et découvrir « l'étranger », sans le voir comme une source d'antagonisme et de conflit, bien au contraire.

 

Paul GUILLEMET

 

Avis n°173
Ajouté par Yves BRUNIER (MARCILLY LES BUXY), le 20/08/2015

J'aimerais qu'on m'explique en quoi le Center Parcs du Rousset va rendre la Saône-et-Loire attractive.
A l'heure où les Climats de Bourgogne - le vignoble - fêtent leur inscription au patrimoine mondial de l'UNESCO, comment croire qu'une bulle surnaturelle et illusoire puisse créer un attachement à la géographie ou à la sociologie du lieu qui l'entoure ? Comment une bulle chauffée à 29°C avec une flore tropicale est-elle représentative de nos territoires en Saône-et-Loire ?
Le 7 novembre 2011, les élus du syndicat mixte du pays Charolais-Brionnais ont voté à l'unanimité le projet de candidature au patrimoine mondial de l'Unesco sur le thème "Le bocage du Charolais-Brionnais, alchimie de la terre et du travail des hommes". Le jsl édition du Creusot 21 Sept 2012 http://www.lejsl.com/edition-du-creusot/2012/09/21/candidature-du-bocage...
J'aimerais qu'on m'explique cette contradiction entre la célébration du territoire comme patrimoine et l'implantation d'un complexe artificiel ?
Un modèle touristique hors sol transposable n'importe où ne peut pas développer une attractivité propre au territoire contrairement aux paysages - le bocage, le vignoble – à l'architecture, ou à la gastronomie.
Que le Musée Soulages participe au rayonnement de Rodez, oui cela se comprend, mais a-t-on construit le musée Soulages à Charolles ?

Avis n°172
Ajouté par Catherine BARLET (St Bonnet-de-Vieille-Vigne), le 20/08/2015

Nous nous inquiétons quant à la proximité d'un Center Parcs et d'une zone humide particulièrement sensible (Natura 2000). La cistude et l'environnement en général souffriraient de cette implantation. Nous regrettons aussi qu'une partie de nos impôts serve à financer une aussi grosse structure plutôt que de plus petites et plus disséminées sur le territoire de la 71. Nous pensons que ce genre de vacances n'est plus en phase avec les aspirations des Français. Nous ne croyons pas que le nombre d'emplois créés soit suffisant en regard de l'investissement public consenti. Nous ne sommes pas favorable à ce projet.

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