Point de vue n°26
Cahier d'acteur de l'association Nexus
Une intermodalité Rail Air Route
NEXUS ne soutient pas un projet ayant traité séparément dans le temps l’étude des gros projets transports pour l’Ouest que sont : les étoiles ferroviaires rennaise et nantaise, la modification de la gare de Nantes, le dédoublement de la liaison ferroviaire Angers-Nantes, l’accessibilité aux aéroports et au port de Nantes, la sécurisation du tunnel de Chantenay, le ou les franchissements de la Loire, une liaison performante Nantes-Rennes, le raccordement LGV Bretagne / PLL au réseau Normand et le projet LNOBPL.
Il résulte d’une étude groupée et selon le devenir du projet NDDL un plan B objet de ce cahier et soutenu par Nexus.
Ce plan B permet :
une attractivité véritablement renforcée pour l’Ouest
une réduction de dépenses de 2 milliards d’euros
l’épargne de 3300 à 3500 hectares de terres agricoles
de mettre un terme rapide à une situation conflictuelle en Région.
Réunion de clôture à Rennes 16.12.2014,
L'association NEXUS renouvelle plans à l'appui sa demande pour un examen approfondi d'une liaison performante Rennes-Nantes par Châteaubriant
Demande d'une étude approfondie Rennes-Nantes par Châteaubriant, 02.01.2014
Monsieur le Président,
En réponse à la réserve formulée en réunion par un intervenant expliquant que le tracé de desserte Rennes-Nantes par Châteaubriant générerait une mixité peu souhaitable des circulations, nous confirmons que l’usage des tram-trains serait limité à la zone urbaine et péri-urbaine de Nantes.
Ce qui correspond d’ailleurs beaucoup mieux à l’usage de ce matériel inapte à la vitesse et ne permettant que 40 % de places assisses. Nous confirmons aussi que des matériels roulants TER ou intercités existent avec des coefficients d’accélérations et de freinages proches ou semblables au matériel péri-urbain, ce qui a pour effet de réduire voire d’effacer selon le volume du trafic les inconvénients d’une mixité au demeurant inévitable.
En effet, que ce soit un tracé bleu, mauve ou vert par Redon ou la solution par Châteaubriant, il est impossible d’éviter une mixité des types de circulations sur la partie au moins urbaine ou péri-urbaine des villes de Rennes et Nantes. Ainsi, si par Châteaubriant, les trains TER/Intercités doivent composer avec les dessertes péri-urbaines de la Haluchère, Babinière, Erdre active, La Chapelle (2), Janzé, Corps-Nuds, St Amel, La Poterie, il faudra de même que par Redon, le train rapide compose avec les dessertes péri-urbaines TER de Chantenay, Basse- Indre/Saint-Herblain, Couëron, Bruz, Ker Lann, Saint-Jacques-de-la-Lande.
Vous trouverez à partir de la page 2, un récapitulatif des questions de NEXUS et des réponses apportées à ces questions par le Maître d’Ouvrage RFF.
Nous avons sur ces mêmes pages commenté point par point les réponses de Réseau Ferré de France. A la lecture de ce document, vous ne serez pas surpris que nous confirmons auprès de la CPDP, non seulement l’intérêt mais l’obligation qu’il y aurait à notre avis pour l’économie, l’environnement et la cohésion sociale à approfondir soigneusement l’examen de l’option pour une liaison performante Rennes-Nantes par Châteaubriant.
Contribution au projet Rennes-Nantes
L'itinéraire pour relier Rennes à Nantes via Châteaubriant ne permet pas la mutualisation d'un gain de temps avec l'itinéraire Rennes-Quimper.
Le projet de relier plus rapidement Rennes à Nantes et Rennes à Quimper impose une section mixte entre ces 2 itinéraires.
Il s'agit donc de reprendre l'option nord Vilaine du scénario bleu jusqu'à Beslé avec la proposition de 2 variantes pour rejoindre ensuite Nantes.
La 1ère consiste à créer un shunt entre Beslé et St Gildas des Bois qui réduirait le kilométrage et permettrait un gain de temps supplémentaire d'environ 8 minutes par rapport au shunt actuel par St Nicolas de Redon qui impose de circuler à 30 km/h. Cette solution serait peu coûteuse et permettrait un gain total d'environ 15 minutes entre Rennes et Nantes.
La 2ème solution consisterait à réutiliser l'ancienne plateforme ferroviaire existante entre Beslé et Guéméné Penfao dont l'insertion dans l'environnement serait beaucoup plus aisé à réaliser qu'une section de ligne nouvelle qui n'emprunterait pas cette ancienne plateforme. Son avantage est qu'elle peut être également compatible avec la desserte du futur aéroport de NDDL et devrait ensuite rejoindre la ligne ferrovaire actuelle Redon - Nantes avant les secteurs urbanisés de Nantes. Cette 2ème solution devrait permettre d'offrir un gain total d'environ 25 mintues entre Rennes et Nantes, avec cependant un coût plus élevé que celui de la 1ère option.