Question n°516
Les risques liés à la production d'électricité
le ,La réponse donnée par le MO à la question N°231 relative aux risques sanitaires liés aux divers moyens de production d'électricité est en fait un commentaire général sur le sujet évoqué. Qu'il en soit remercié !
Pour autant, la question posée est totalement éludée, et je crois utile de la reposer, en espérant obtenir une réponse plus construite :
"Ma question : quelle raison objective ou quelle analyse sociologique permet de justifier les contre-vérités répétées à l'envi par les opposants, voire certaines personnalités politiques, sans que celles-là ne soient démenties auprès de l'opinion publique par les organismes d'Etat compétents (ASN, IRSN, CEA, Académies, etc) ? "
En outre, dans sa réponse, le MO indique que "l'enjeu pour le Gouvernement est avant tout de s'assurer que l'ensemble de ces risques est maîtrisé". Par quel miracle la promotion du gaz pour le chauffage peut-elle favoriser la maîtrise des émissions de CO2 ? La contradiction semble flagrante ! Merci de m'expliquer.
Nous vous remercions pour votre contribution au débat.
La réponse à la question n° 231 couvre la première partie de votre question. Les organismes que vous évoquez dispensent l’information nécessaire relative à leurs domaines de compétence respectifs et n’ont pas vocation à aller au-delà de cette mission en matière d’information.
Les principaux arguments avancés pour ou contre telle ou telle énergie reposent le plus souvent sur la nature du risque encouru. Le Gouvernement souligne qu’il est difficile de comparer les énergies entre elles sur ce point et que la question porte davantage sur la maîtrise de ces risques. Le risque climatique fait également partie des risques à maîtriser : la loi de transition énergétique pour la croissance verte y fait explicitement référence en se fixant plusieurs objectifs ambitieux, parmi lesquels une réduction de 40 % des émissions totales de gaz à effet de serre (GES) à l’horizon 2030 et de 75 % à l’horizon 2050 par rapport à 1990. Nous vous renvoyons à la réponse à la question 436 s’agissant de la place du gaz dans le chauffage résidentiel et tertiaire.