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Par son moindre coût et son faible impact sur l’environnement, le transport fluvial offre plus de compétitivité aux entreprises et les économies réalisées profitent aux consommateurs. Les bateaux de la nouvelle génération voyagent sur la Seine chargés de sable, de farine, de céréales, de jouets, d’ordinateurs. Par leurs formes de coques étudiées, ils glissent sans bruit sur la Seine, majestueusement, creusant à peine la surface de l’eau. Aux Grands Moulins de Paris, les bateaux déchargent tous les jours du blé, la farine repart par bateaux et trains complets, des camions livrent chez les boulangers. Sans le port de Gennevilliers (qu’un tract fait connaître aux conflanais), cela ne se ferait pas ! De grands transporteurs routiers travaillent avec la voie d’eau, le camion est le mode de transport qui a le plus de souplesse, il peut livrer dans la cour d’une entreprise éloignée du chemin de fer et de la voie d’eau. L’atout du chemin de fer doit être la rapidité et les wagons entrent dans l’usine qui est embranchée. Dommage d’avoir fait autant de TGV qu’il faudra forcément suivre avec une maintenance rigoureuse au détriment du fret, du confort et de l’exactitude dûs aux travailleurs de banlieue. Voila trois modes de transport qui ne peuvent se rencontrer que là où il y a une plate-forme multimodale, trois modes dont il ne faut plus parler aujourd’hui en termes de concurrence mais de complémentarité. Tant de ports ont disparu sur le linéaire de la Seine que la construction d’une darse comme celle d’Achères, qui fait débat, est une aubaine pour la collectivité. Tant qu’il y aura des marchandises à transporter sur les navires, les bateaux, les camions et les trains, on pourra encore dire comme le philosophe Huxley « La principale activité de l’homme est de transporter des marchandises d’un point à un autre ». Le port d’Achères qui sera utile pour le Grand Paris nous amène à ma question : Combien de sites en Ile de France, restent encore possible pour créer des plates-formes multimodales et des zones industrielles ? Peu sans doute, alors raison de plus pour réaliser celle d’Achères! Je crains que la réponse ne vienne renforcer ma conclusion : Ce n’est pas le port d’Achères qui fait peur, c’est à mon avis un Grand Paris qui va attirer comme un mirage encore plus de populations, quel métier vont faire nos enfants dans ce Grand Paris ? Les travaux vont créer de l’emploi mais après ? Après « l’âge du béton » ai-je entendu pour le port d’Achères ? C’est bientôt Noël, Il y aura foule dans les grands magasins pour acheter les jouets qui viennent du bout du monde arrivés dans des conteneurs. A Noël, lorsque l'enfant paraît, le cercle de famille applaudit à grands cris. Son doux regard qui brille fait briller tous les yeux, et les plus tristes fronts, les plus souillés peut-être, se dérident soudain à voir l'enfant paraître, Innocent et joyeux. (Victor Hugo lorsque l’enfant paraît !). Recréer des sites industriels tout en s’efforçant de réduire les nuisances au maximum peut apporter à nos enfants l’assurance d’avoir un emploi plus tard ! Jean-Claude Malbrunot
Mon inquiétude grandit face à ce projet, ou à un autre, à la même vitesse qu'augmente le nombre de fois qu'est utilisé le terme "Développement Durable" par les promoteurs dudit projet dans ce "débat public". Le simple fait que ce terme soit employé par des sociétés aussi respectueuses de l'environnement et des hommes que TOTAL, AREVA ou autres, devrait nous inquiéter. Maintenant, on entend parler de "Port durable", ou autre "éco-port"... Je résumerais quand à moi tous ces termes en un seul, anglophone : "greenwashing" ("procédé de marketing utilisé par une organisation, publique ou privée, dans le but de se donner une image écologique responsable"). Très éco-cordialement,
Batelier retraité, je suis toujours défenseur du mode fluvial et même rédacteur en chef d’un petit journal la « Vie batelière », journal de l’aumônerie nationale de la batellerie. Mais ce qui m’interpelle, c’est la situation économique de notre pays et le chômage. Conséquence de plus de délinquances, il faut maintenant se barricader le soir chez soi. Alors il ne faut sous estimer tout ce qui peut générer de l’emploi et il faut faire feu de tout bois pour y parvenir. Quant à vouloir défendre notre environnement, oui bien sûr, les remarques de bon sens et constructives ne peuvent que valoriser les projets de développement. J’ai quatre petits enfants et leur avenir me préoccupe très sérieusement. Merci pour l’excellente présentation du débat. Dans mon dernier édito, j’ai écrit une citation d’ Albert Einstein « Nous aurons le destin que nous aurons mérité ». A nous de faire en sorte, les uns et les autres, qu’il soit le meilleur possible pour y parvenir ! Bien cordialement, Jean-claude Malbrunot
Je suis tout à fait favorable à ce projet. Je souhaite connaître tout avancement ayant été responsable d'une agence de transport fluvial pour le compte du groupe C.F.T sur la commune d'Achères.
Bonne idée bien sûr, mais si la 104 n'est pas branchée, cela ne fera qu'engorger la région car il faudra bien alimenter les péniches.
Je suis né à Achères en 1941 et préoccupé par l’essor galopant qui ne respecte pas toujours la vie des habitants. De plus, je suis pêcheur dans l'étang (Les Farceaux) attenant aux futurs travaux où le calme risque de disparaître.
Je suis complètement contre ce projet. Trop beau pour être vrai ! A long terme, je crains le pire.
A prévoir des indexations sur les salaires quand vous prenez du matériel ou du personnel. Avec des salaires raisonnables (jusqu'à 2040). Même sur l'International. Vu que les charges montent sans arrêt. Prenez exemple sur le port de Gennevilliers. Cela devrait être fait depuis longtemps. Paris n'a pas été fait en une journée.
A priori favorable au projet.
Avis défavorable Le problème n'est pas le port dans un but d'utilisation batelière . - le problème c'est un port construit pour l'exploitation de granulat et la fabrication de béton.