Les réunions publiques

L'enregistrement audio

Les photos

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Réunion générale, samedi 14 avril, Université du Tampon

La synthèse & le verbatim

L'enregistrement audio de la réunion

Les photos

Réunion générale, mardi 10 avril, Université du Tampon

Les présentations des intervenants

Présentation de la CPDP

Présentation du projet par la Région Réunion (partie1)

Présentation du projet par la Région Réunion (partie 2)

La synthèse & le verbatim

L'enregistrement audio de la réunion

Les photos

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Réunion thématique "environnement", vendredi 6 avril, CIRAD, Saint-Pierre

Les temps forts de la rencontre

Une vingtaine de personnes, particuliers ou représentant d’organisations ou associations environnementales, se sont réunis au CIRAD pour évoquer les conséquences pour l’environnement du projet de route des géraniums.
Après un rappel par Laurent Pavard de l’organisation et des modalités du débat public, Félix Lacpatia a présenté le projet et ses variantes ; les enjeux pour l’environnement ont ensuite été exposés par Natacha Moultson. De nombreux thèmes ont été abordés par les participants : l'opportunité du projet, la préservation des espaces sensibles & des espèces, les enjeux sanitaires, l'impact hydraulique du projet, l'impact sur la qualité de l'air.... (voir synthèse de la rencontre).

Les présentations des intervenants

Présentation thématique "environnement" par la Région Réunion

Présentation du débat, par la CPDP

La synthèse de la rencontre

Brève de la réunion thématique "environnement"

L'enregistrement audio de la réunion

Les photos

Réunion thématique "politique de transport et mobilités", mercredi 4 avril, Campus Pro, Saint-Pierre

Les temps forts de la rencontre

Organisée au Campus Pro de Saint Pierre, une cinquantaine de personnes sont venues exprimer leurs positions sur le projet et plus largement sur l’opportunité d’un débat public. Assez dubitatifs sur la communication du débat, les personnes ont le sentiment d’avoir raté les débuts du débat public et perdu ainsi du temps pour s’exprimer et se faire entendre. Une insatisfaction traduite dans un mécontentement, doublé d’une méfiance à l’égard d’une prise en compte de leurs remarques « le projet est décidé, c’est une mascarade ». Bien qu’un rappel ait été fait sur les moyens de communication et les futures rencontres, le temps semble trop court pour un collectif d’opposition.
A cette séance thématique, la représentation politique du Maître d’ouvrage de cette rencontre a été assurée par Mme COUAPEL SAURET, déléguée aux transports et aux mobilités. Le public s’interroge sur l’absence des municipalités dans ce débat, estimant que les citoyens du Tampon ne méritent pas moins d’attention que les Saint Pierrois, considérant que les rencontres se font davantage sur Saint Pierre.
Des intervenants de qualité ont apporté de nombreuses informations sur la politique des transports et des mobilités ainsi que sur le développement des transports en commun dans le sud. Cette mise en perspective des objectifs de la politique stratégique des transports et des mobilités à l’échelle de la Région Réunion avec le projet de la route des géraniums rend compte des réflexions sur ces sujets importants pour la vie des habitants dans leurs déplacements au quotidien.
C’est ainsi qu’ont été abordés l’ensemble des projets d’amélioration des routes sur l’ensemble de l’île, les moyens pour développer les transports en commun, le futur réseau guidé, la modernisation des cars jaunes…. Dans tous les cas une coordination avec les communautés d’agglomération, en particulier la CIVIS et la CASud se fait avec les services de la Région et les communes.
Certains participants ont émis des propositions, au-delà de la route des géraniums, en indiquant qu’il y a lieu de hiérarchiser les projets et en insistant sur l’urgence de désengorger l’axe St Louis/St Pierre et de développer les transports en commun. C’est en ce sens que la CIVIS a présenté son projet NEO dont l’objectif est de doubler la fréquentation des transports en commun d’ici 2025.
Ce fut l’occasion aussi d’interpeller la SEMITTEL sur le mauvais état des bus d’une ligne en particulier et de faire remarquer que les bus électriques de la navette au centre-ville de St-Pierre tournent à vide et représentent un coût signalé par certains comme important. A l’inverse, la nouvelle navette du Tampon, Floribus, avec un fort taux de remplissage et des passages toutes les 15 minutes dans le Tampon, est jugé comme une réussite. L’allongement des plages horaires des bus a été suggéré par des habitués du transport en commun.
L’inquiétude est visible à travers les questions relatives aux compensations pour les agriculteurs qui seraient impactés comme pour les propriétaires de maisons individuelles. Le maître d’ouvrage rappelle que le tracé de la future route n’est pas arrêté et qu’il ne peut apporter à ce jour que des réponses de principe et se référer à l’expérience d’opérations précédentes de grande envergure. Le maître d’ouvrage précise également que chaque cas est particulier et fait l’objet d’une négociation particulière.
Pour en savoir plus sur cette séance riche en informations, les présentations des intervenants sont mises en ligne ainsi que les débats. N’hésitez pas à les consulter si vous ne voulez rien perdre !

Les présentations des intervenants

Présentation du débat par la CPDP

Présentation de la Semmitel

Présentation de Néo

Présentation de la direction transports & déplacements de la Région Réunion

La synthèse & le verbatim

Les photos

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L'enregistrement audio

Les vidéos

Réunion thématique "enjeux socio-économiques, agriculture, tourisme", mardi 13 mars, La Maison du Volcan

Les temps forts de la rencontre

70 personnes ont participé mardi 13 mars à la première des réunions thématiques. Elle s’est déroulée dans le très bel auditorium de la Maison du Volcan à Bourg Murat. Elle a été l’occasion d’informer le public et d’échanger sur les enjeux socio-économiques liés à cette nouvelle infrastructure, principalement dans les secteurs de l’agriculture et du tourisme.
La séance a démarré par un mot d’accueil de Marie-Line Sevaï, Directrice de la cité du volcan, suivi d’un rappel de Laurent Pavard sur les principes et modalités d’organisation du débat public puis d’une présentation des membres de la Commission particulière.
La réunion s’est déroulée dans un climat cordial et animé autour de deux modalités :

L’apport d’informations sous forme d’exposés

Présentation du projet par le Maître d'Ouvrage, la Région Réunion. Félix Lacpatia a présenté les différentes variantes du prioet en mettant en évidence les aspects liés à la thématique et tout particulièrement deux volets : l’agriculture et le tourisme.
- Analyse des aspects économiques de la zone par Jean Pierre Legras Directeur des Affaires Economiques à la Région

- Présentation de la politique de préservation des terres agricoles (notamment la nouvelle Commission Départementale de Préservation des Espaces Naturels Agricoles et Forestiers ainsi que les grands principes qu’elle applique pour Éviter, Réduire, Compenser les pertes) par Albert Guezello, du Pôle Protection des terres agricoles à la DAAF
- Les enjeux de la filière sucrière qui est présente en partie basse de la zone concernée par ce projet par Aurore Bury du Syndicat du sucre
- Les enjeux du secteur agricole sur la zone par Jean Bernard Gonthier, Président de la Chambre d’Agriculture (qui travaille pour apporter une contribution structurée au débat).
- Les enjeux du tourisme (activités équestres, accès au Volcan, randonnées, ambiances spécifiques sur la route…) par Gérard Argien, directeur de la Fédération Réunionnaise du Tourisme.

Des prises de parole des participants dans la salle

Les questions ont porté sur :
- l’opposabilité des conclusions de ce débat public ;
- l’importance des flux actuels (50 000 véhicules/jour entre St Pierre et le Tampon puis 25 000 à la sortie du Tampon pour finir à 5000 au col de Bellevue) ;
- les surfaces agricoles détruites à l’Est (entre 100 et 120ha) ; le nombre d’habitations expropriées à l’Ouest (50 ha de zones urbanisées) ;
- la nécessité de replacer le projet en cohérence avec les autres projets d’infrastructures et de transports en commun ;
- l’avenir de la filière canne après quotas et l’impact des ponctions fioncières sur l’équilibre des petites exploitations cannières présentes sur la zone du projet.…
- la majorité des prises de positions s’est faite en opposition à un projet :
-- qui privilégie l’automobile au détriment des transports en commun ;
-- qui augmente la dépense d’énergie fossile ;
-- qui altère la qualité de vie sur les différents terroirs ;
-- qui détruit des terres agricoles difficiles à remplacer ;
-- qui bénéficiera d’abord aux gens de l’extérieur ;
-- qui apporte un gain de temps minime…
Une position a été prise en faveur des tracés Est si, malgré tout, la route devait se faire

La réunion qui a démarré à 18h a été clôturée vers 21h30 par Laurent Pavard qui a rappelé les prochaines réunions thématiques, invité les participants à poursuivre leurs contributions sur le site internet et conclu sur une citation de Mark Twain : « Achetez de la terre, on n’en fabrique plus ».

Les présentations des intervenants

Présentation du débat public par la CPDP

Présentation du syndicat du sucre

Présentation de la Commission Départementale de Préservation des Espaces Naturels, Agricoles, et Forestiers (CDPENAF)

Présentation thématique du maître d'ouvrage (agriculture, tourisme, enjeux socio-économiques)

La synthèse & le verbatim

Synthèse de la réunion du 13 mars

Verbatim de la réunion du 13 mars

Les photos

Cliquez sur la photo pour ouvrir l'album (crédits photos DG photographer)

L'enregistrement audio de la rencontre

Réunion d'information générale, samedi 10 mars, Théâtre Lucet Langenier

Les temps forts de la rencontre

Après un rappel des modalités d’organisation du débat sur le projet par la Commission particulière, le maître d'ouvrage, la Région Réunion, a exposé le projet et ses variantes.
Malgré un public trop peu nombreux, le niveau de participation a révélé l’intérêt des participants pour la réflexion autour de ces projets d’aménagement structurants.
De nombreuses questions ont été posées au maître d’ouvrage, dont certains thèmes avaient déjà été soulevés en réunion d’ouverture.

Parmi les aspects abordés, on retiendra surtout de cette réunion :

- la nécessité de replacer le projet dans son contexte et de sa cohésion avec les autres projets d’infrastructures et de transports en commun. Une carte globale a été réclamée par plusieurs participants, afin de pouvoir se faire une idée exacte de l’ensemble des solutions de transports proposées sur cette zone sud de l’île ;

- des doutes sur l’utilité publique de ce projet (donc de son opportunité), qui ne soulagerait pas les points de congestion les plus importants, situés par plusieurs participants au niveau des accès à Saint Pierre , en particulier au franchissement du Bras St Etienne mais conduirait à des expropriations « violentes » et des pertes de zones agricoles ; ces doutes s’accompagnent d’interrogations sur les priorités choisies par la Région : ne vaut-il pas mieux résoudre d’abord la congestion à St-Pierre, fluidifier les voies reliant St Louis à St Joseph, avant d’envisager un contournement du Tampon qui, certes, rencontre des difficultés de circulation en son centre mais dans une moindre mesure ?

- un appel à des solutions qui ne soient pas du « tout voiture » mais plutôt tournées vers les transports en commun, solution d’avenir « sérieuses et durables », l’avenir de la voiture n’étant pas confirmé ;

- un doute sur la justification du projet s’il n’est pas conçu jusqu’à Saint-Benoît, ce qui lui enlève son côté « structurant » pour la circulation sur l’île ;

- un regret concernant l’absence d’élus aux réunions publiques ;

- des questions sur le financement du projet.

La Région s’est efforcée d’apporter des éléments de réponses clairs à toutes ces questions. Ses représentants ont notamment évoqué les perspectives de développement des transports en commun sur la zone, replacé le projet dans le contexte du SAR dont ils ont rappelé les objectifs, expliqué les fonctionnalités du projet – la principale étant d’enlever le trafic de transit de l’actuelle RN3 afin d’en exploiter les capacités pour du transport en commun et du déplacement intra-urbain - développé les processus de financement de ce type d’infrastructure.

Les présentations des intervenants