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Le Tourisme Industriel
par Bertrand LESPAGNON, CCI DE DIEPPE (DIEPPE)
Peut être devriez-vous lire l'article du Routard consacré au Tourisme Industriel dont voici un extrait :
"On connaissait le tourisme durable, éthique, culturel, le tourisme vert, écolo ou bio, rural ou fluvial. Ce n'est pas nouveau, les Français sont de plus en plus nombreux à ne plus vouloir « bronzer idiot ». Mais 360 000 curieux pour voir fonctionner l'usine marémotrice de la Rance, 60 000 autres pour découvrir l'usine Perrier de Vergèze, ça, c'est ce que l'on appelle un phénomène : dans son Guide des sites industriels, Bertrand Labès constate l'essor incroyable de ce que l'on appelle le tourisme industriel et en montre l'ampleur. Pas moins de mille quatre cents entreprises, musées du patrimoine et sites industriels attirent chaque année près de vingt millions de visiteurs, qui viennent essentiellement en groupes, durant leurs loisirs (80 %) ou dans un but professionnel (20 %). Leurs motivations : connaître les produits et services qu'ils consomment au quotidien, découvrir le patrimoine économique d'une région, se cultiver…" Pourquoi ne pas jouer cette carte "positive" au lieu de rejeter tout en bloc.. VOS COMMENTAIRES
Oui du cynisme !!!
Je vois du cynisme dans les arguments avancés par la CCI de Dieppe pour SURVENDRE un projet dont le bénéfice sera essentiellement pour la région de la ville précitée et les nuisances pour le pays de la Bresle.
Et dernier point pour me détendre...
Lorsque chaque ville du littoral picard et normand aura ses éoliennes offshores devant ses côtes, que nous conseillez-vous pour lutter contre la concurrence et attirer les touristes ? |
Soyons sérieux !
> RÉAGISSEZ Ajouté par Lionel PEDRETTI (Paris), le 10/09Bétonnons les côtes pour faire venir les touristes, tel est le nouvel axe de développement touristique !
Croyez-vous que nous fassions trois cent kilomètres pour venir voir la centrale nucléaire de PENLY surtout lorsque l’on est citadin comme je le suis ?
Les gens ne viennent pas non plus à Mers-les-Bains pour l’Usine SAINT GOBAIN.
Non, pour ma part, si je me retrouve à visiter un site industriel, c’est parce qu’il figure là où je suis venu pour d'autres raisons et notamment le patrimoine naturel, et que je n’ai rien d’autre à faire. Je ne choisis pas le lieu de mes congés en fonction des usines.
... et même si devait accorder de la pertinence à votre remarque, compte tenu des projets d’éoliens offshores prévus sur le site internet de la Préfecture maritime (il y aura des éoliennes offshores partout entre Dunkerque et Saint-Malo), pourquoi voudriez-vous que les touristes viennent plutôt au Tréport plutôt qu’à Fécamp, à Dieppe ou à Berck ?
Nota : Je ne suis pas contre l'éolien mais lorsque l'on avance de tels arguments, cela, je l'avoue, me donne envie d'être radicalement contre !!!
Monsieur PEDRETTI,
> RÉAGISSEZ Ajouté par Bertrand LESPAGNON (DIEPPE) - le 10/09Où voyez-vous du cynisme dans l’avis sur le tourisme industriel ?
Il n’est pas question de bétonner les côtes comme vous le suggérez, mais uniquement de tirer profit des installations de type industriel qui existent ou existeront sur notre territoire.
En tant que Parisien, vous êtes à 1h1/2 du musée de la Grosse Forge qui se trouve dans l’Orne, à AUBE.
Classée Monument Historique en 1982, la Forge d'Aube, dite la Grosse Forge, est parmi les mieux conservées d'Europe. Elle regroupe sur un même site des ateliers de production de fer et de cuivre, les bâtiments et leurs équipements sont restés pratiquement tels qu’à l’origine. Ils abritent aujourd’hui un musée consacré à l'histoire de la Métallurgie du Pays d'Ouche.
Cette Forge fait partie de notre patrimoine au même titre que le Château de Versailles et bientôt les Parcs éoliens offshore ainsi que la Centrale de Penly. Laissons à chaque individu la liberté de choisir ses centres d’intérêts et les touristes qui seront intéressés par les éoliennes, utiliseront les bateaux de promenades et consommeront dans les établissements du Tréport et de Mers.
En 1965, lors de la construction de l’usine marémotrice de la Rance, qui aurait pu se douter que les touristes, 40 ans plus tard, feraient la queue pour monter dans les bateaux-promenades.
Je persiste dans mon idée de rester « positif » et de voir le bon côté des choses…, ne croyez-vous pas ?