Le site du débat vous offrait la possibilité de donner votre avis sur le projet des deux côtes.
Les contributions ont été publiées dans la mesure où :
elles expriment un avis en lien avec les questions du débat
elles sont argumentées
leur auteur est clairement identifié
Elles ont pu prendre la forme d'un écrit, mais aussi de vidéos : la CPDP proposait de filmer des exposés de 1 à 2 minutes à l'occasion des réunions publiques qu'elle a organisées.
La puissance installée n'est pas négligeable, d'autant que dans la Manche, les vents sont relativement constants.
Cependant il faut veiller à :
- ne pas encombrer la route maritime, l'une des plus fréquentée au monde
- éloigner pourtant le parc des côtes de manière à ne pas dénaturer le site magnifique des falaises
- ne pas encombrer les routes migratoires alors que l'on est près du parc du Marquenterre
Ce projet est extrêmement coûteux: 1,8 milliards d'€ pour 705 MW installés. Il est par ailleurs gigantesque : il n'a pas d'équivalent en Europe et même dans le monde, ses effets comportent donc une large part d'inconnu.
Quant à la production des éoliennes en mer, estimée à 80% du temps (30% sur terre), ce chiffre paraît très illusoire pour des personnes qui habitent sur le front de mer de Mers et connaissent parfaitement la force des tempêtes locales. Par vent de 200 km, la mer atteint les parapets, les galets se déplacent, volent littéralement sur l'esplanade et la recouvrent amenuisant considérablement la protection du trait de côte. Les éoliennes tourneront-elles dans ce contexte ?
Quant à la création d'emplois permanents prévus à terme sur le Tréport (une vingtaine en phase d'exploitation), que représentent-ils en comparaison des emplois perdus par l'ensemble de la filière pêche ?
De cette énergie éolienne, la Haute-Normandie n'a pas besoin, elle donne assez avec la production de deux centrales nucléaires, Penly et Paluel, et les risques afférents.
Enfin a-t-on envisagé que les trois villes de Eu, Le Tréport, et Mers les Bains appelées communément "Villes Soeurs" vivent modestement d'une économie locale liée à une industrie en partie en difficulté (filière verre...), de la pêche et du tourisme dans une sorte de symbiose, et que, dans un équilibre fragile, toute perte économique de l'une se répercutera sur les 2 autres ?
Dans sa présentation, la Cie du Vent doit être extrêmement précise sur des sujets qu'elle n'évoquait pas il y a encore deux mois, à savoir:
- les conditions exactes de pêche et de circulation,
- les résultats des études d'impact,
- la visibilité des éoliennes des rivages de Tréport et de Mers, sachant que leur hauteur est plus proche de 180 m que de 150 en raison des 20 m de socle dépassant le niveau de la mer et de la longueur des pales pouvant atteindre 60 m.
- la part de l'horizon que couvrira le champ éolien vu du bord du rivage de ces deux villes sachant qu'il s'étend sur 20 à 30 km de Cayeux à Dieppe; les simulations de la Cie du Vent étant remises en cause tant par la hauteur réelle des éoliennes que par les calculs de portée géographique en mer faits par des d'ingénieurs maritimes compétents.
Sans parler des conséquences écologiques qui peuvent se révéler désastreuses à terme, notamment d'une modification irréversible d'un cadre de vie qui appartient à tous et que nul nul n'a le droit de s'approprier (sujet qui fera l'objet d'un second mail).
Pour toutes ces raisons, il faut dire non à ce projet des Deux Côtes.
L'objet de ce mail est d'évoquer les conséquences écologiques du projet. il ne s'agit pas d'un avis de spécialiste, mais de celui d'une personne particulièrement concernée dont les propos ne soulignent que certains aspects du sujet.
- Atteintes très graves portées à la beauté des Côtes d'Albâtre et d'Opale par tous les projets en cours depuis la Baie de Somme jusqu'au Havre. Les falaises sont de véritables belvédères très visités offrant des vues inoubliables sur l'horizon. Il en est de même pour les navigateurs qui les approchent : leur spectacle unique sur un kilométrage limité existe-t-il ailleurs dans le monde?
De plus leur blancheur et le calcaire qui recouvre les fonds marins donnent au ciel et à la mer des couleurs et une atmosphère exceptionnelle reconnues par les plus grands peintres.
Et l'on nous propose que tout cela ne puisse être vu qu'au travers de véritables murs d'éoliennes tant de jour que de nuit en raison des bandeaux rouges formés par les lumières des nacelles.
- Rôle des courants: Ils influent énormément sur l'extrême fragilité de cette côte (reconnue aussi fragile que le département du Var, mais pour d'autres motifs). Ces falaises attaquées par la mer au sol et par les infiltrations venant du haut, s'écroulent régulièrement et reculent. De ce fait, les communes doivent faire face à d'importants ouvrages de défense contre la mer (constructions d'épis et comblement des plages en galets), s'ajoutant au rôle fondamental des courants qui, ajouté à celui des marées, entraîne des mouvements de galets et de sable protégeant les rivages.
Les modifications des courants, face à l'importance des projets éoliens, au Nord et au Sud de la Baie de Somme, ont-ils été modélisés ? Quelle est la réponse donnée par la Cie du Vent ?
- Modification de la vue sur l'horizon, perturbation de la beauté des couchers de soleil, accès aux rivages de sable plus difficiles naturellement, mais peut-être accentués par le détournement des courants: n'y a-t-il pas là une atteinte sérieuse à l'écologie des sites concernés ?
- Non prise en compte du Patrimoine naturel et bâti:
la Baie de Somme fait partie des plus belle baies du Monde. Quant à Mers les bains il comporte un Secteur Sauvegardé et Classé de près de 600 villas représentatives des constructions balnéaires du 19ème siècle, unique dans la région tandis qu'un dossier est en cours pour demander l'Inscription du Secteur au Patrimoine mondial de l'Unesco. Faut-il porter atteinte à un site de cette qualité, reconnu par tous les acteurs officiels de conservation du Patrimoine (DRAC, Architectes des Monuments Historiques...). La Cie du Vent en a-t-elle tenu compte et comment ?
- Enfin la Picardie est une région pauvre globalement dans laquelle la préoccupation majeure de la population est la gestion d'un quotidien difficile, hors vacances et voyages, mais avec la satisfaction de profiter librement des magnifiques paysages qui l'entourent. Des volontés et pouvoirs d'industriels fortunés comme des enjeux des Débats Publics, elle ne peut percevoir toutes les conséquences. Qui va parler pour elle ?
Bonjour
Je pense que nous n'avons pas besoin d'éoliennes sur la côte Normande (Picarde). Nous avons déjà la centrale nucléaire de Penly et sans doute bientôt son EPR. Je propose le golfe de SAINT TROPEZ. La Cie du vent pense plus à l'argent qu'à sauvegarder l 'environnement.
Merci.
Ajouté par Didier BERTIN, AGENT SNCF DIEPPE (EU) - le 02/05
Et pourquoi pas au large de Cannes au de St Tropez
Nous ne devons malheureusement pas avoir beaucoup d'hommes politique de premier plan originaires des côtes picardes, ou bien possédant leur résidence secondaires dans notre belle région. Cela nous prive certainement d'un appui fort et d'un lobying sérieux. Proposons de déplacer ce projet au large de Cannes ou de St-Tropez. Le vent y est bien aussi présent et puissant, la demande d'énergie bien plus importante et il n'y a aucune centrale nucléaire dans ces régions. Cela fait de bien bonnes raisons, non ? Et puis il y a bien dans le Lubéron tout proche les collines de Giono et de Pagnol qui seraient heureuses de voir le vacarme de ces éoliennes couvrir le bruit assourdissant des cigales. Chiche ?
Le développement des ENR est aujourd'hui une nécessité. L'État est le premier à en convenir et c'est bien le sens de la PPI 2009.
Pour autant, le projet éolien qui nous est proposé ne vient pas se substituer à des moyens de production existants.
Le parc éolien en mer propose une énergie supplémentaire prétendant que "la demande d'énergie va continuer à croître" (Dossier M.O. p 13)
Or tout porte à croire le contraire. Les efforts en terme de MDE mais aussi l'évolution des comportements provoquent une baisse de la consommation d'énergie en France.
Ce dont la Haute-Normandie, et même la France, a besoin aujourd'hui, c'est d'un développement des ENR-thermique... et non pas de nouvelles sources de production d'électricité centralisées fussent-elles éoliennes.
L'heure est à la transition énergétique vers des modes de productions soutenables, locaux, mis en oeuvre par les populations elles-mêmes.
Il serait temps de renoncer aux projets pharaoniques pour privilégier des "réponses locales au désordre global".
L'impasse à court et moyen terme des énergies fossiles (pétrole, gaz, nucléaire) rend indispensable le développement des énergies renouvelables.
L'énergie éolienne doit avoir toute sa part en tenant bien sûr compte des autres usages de la mer pour ce qui concerne l'éolien en mer.
Je respecte les pêcheurs mais crains qu'ils n'aient qu'une vision à court terme, tant pour les réserves halieutiques qui s'épuisent, que vis à vis d'autres utilisations du milieu marin comme l'éolien.
Je suis contre l'éolien en générale mais si il faut, au nom de ne sais quoi ou au nom de la diversification alors je dis pourquoi pas, mais avec une stricte distance minimum d'implantation de 22 km comme les Anglais ou encore beaucoup plus au large comme les Allemands. Avec l'effet triangle toutes les implantations trop proches seront détériorantes et destructrices d'emplois. J'aime bien l'amendement de Mr Gatignol : « toute implantation d’éolienne en mer est exclue dans la bande de 20 miles au large du rivage ».
Hors sujet mais j'aimerais dire que je regrette que la France ne parie pas sur l'hydrolien qui très vite sera beaucoup plus intéressant.
12 éoliennes (oui, seulement 12) ultrapuissantes en mer du Nord-projet porté par l'Allemagne, à 45km de l'île de Borkum.
Puissance totale 60 mégawatts pour 50000 foyers.
Eoliennes de 150 m de haut et 30 mètres de profondeur.
Aucun des 3 projets proposé ne me satisfait. Habitant le front de mer de Cayeux, la ligne d'horizon aux couleurs très pures va être saccagée par ces monstres de 100 mètres de haut, à une distance dérisoire de la côte.
La pêche, n'en parlons même pas. Quant au tourisme, passée la curiosité, les touristes iront voir ailleurs.
En résumé, que du négatif pour moi et projet à revoir sinon à ajourner...
La rentabilité des éoliennes n'a pas encore fait ses preuves et les scientifiques ne sont pas d'accord pour reconnaitre le bien fondé de l'installation de parcs d'éoliennes.
Les pêcheurs qui sont de tous temps installés sur la côte seront les grands perdants de cette implantation. Comment peut-on les "attaquer" encore un peu plus ? Avec le coût du gasoil, la raréfaction du poisson et les quotas, on veut leur mort !
Ne dénaturons pas le site merveilleux de notre côte pour un hypothétique projet écolo....
Ajouté par Jocelyne MENNEGLIER (CHANTELOUP LES VIGNES) - le 08/05
Pour le parc eolien
Après avoir suivi sur internet et ayant fait ma propre synthèse des débats du Treport et d'Abbeville, il apparaît que pour le citoyen lambda les éoliennes sont des machines gigantesques et possédant tous les défauts.
Hors le public est très mal informé de ce qu'est une éolienne. Il faudrait démystifier cette machine qui n'est autre que le petit fils du moulin a vent d'antan appliqué a la production d'électricité.
Le public est influencé par les rumeurs. On peut ainsi dire tout et n'importe quoi sur les éoliennes et le public n'ayant pas de connaissances techniques est effrayé par celles-ci. Le public n'a pas les connaissances techniques pour vérifier la véracité des propos entendus et la rumeur se développe suivant un phénomène bien connu comme une trainée de poudre.
Le seul inconvénient de cette énergie est qu'elle est variable selon le vent en mer bien que les vents en mer soient plus forts et plus réguliers que sur terre, et de plus à hauteur du moyeux les vents sont plus forts qu'au sol,
notion que le grand public n'a pas conscience car pour le public s'il n y a pas de vent sur le plancher des vaches il n'y en a pas en altitude.
Enfin le choix entre une centrale nucléaire qui est un Tchernobyl en puissance et des morceaux de pales qui dériveraient en cas de bris dû à une très forte tempête ne sont que des broutilles comparées à un accident nucléaire.
Pour toutes ces raisons il faudrait que le public ne se fonde pas sur l'opinion à "la mode" dans la région c'est-à-dire être contre les éoliennes mais qu'il se renseigne vraiment de ce qu'est une éolienne auprès de personnes compétentes avant de se forger une opinion. Pour toutes ces raisons il faut être pour ce projet qui apporte un plus dans la diversification du bouquet énergétique français.
Ajouté par patrice HOLLEVILLE (ABBEVILLE) - le 08/05
Honte
La Normandie est largement assez défigurée par les centrales nucléaires et leurs pylônes qui vont de pair avec le trop d’éoliennes massacrant la campagne. Comme il ne reste plus qu’à regarder la mer pour profiter de la nature, nous allons avoir droit à des horreurs dont nous ne voulons pas. Il doit y avoir de sacrés arrangements politiques et combines financières pour détourner le désir des Normands. Rien que l’idée de saccager le littoral doit stopper le prétexte écolo. Je suis révolté et j’ai honte de ce projet désastreux qui risque d’amener la population à de violentes manifestations.
Ajouté par Yan PARPAITE (CRIEL-SUR-MER) - le 09/05
Réception de l'information
Bonjour,
Je réceptionne ce jour : 10 mai 2010 la brochure d'information concernant l'ouverture du débat public relatif aux projet de parc éolien en mer des deux cotes.
Sans rentrer dans le débat,:
12 réunion pour s'exprimer :
réunion d'ouverture le 4 mai :)) merci de l'info !!!!
Abbeville le 6 mai :))))
Des éoliennes sur la cote d'Albâtre, il y en a déjà partout, bruyant, moche, plus 6*1300 MW de nucléaire !
Il me semble que la côte a déjà suffisamment souffert des besoins en énergie de la seule région parisienne.
Avis : j'ai bien reçu les documents de synthèse sur la problématique halieutique, par contre je ne trouve dans ce rapport aucun élément en lien avec une modification potentielle sédimentologique par une modification potentielle courantologique donc avec impact positif ou négatif sur faune halieutique benthique principalement ???
Ill est évident que les 140 bases des éoliennes selon écartement et alignement auront des incidences courantologiques, avec interaction sur évolution des substrats et donc nourriture, espèces...
Ajouté par Eric TAVERNIER, MAIRE ADJOINT ET V.P. AGLLO ENVIRONNEMENT DÉVPT DURABLE (DIEPPE) - le 10/05
Réaliser le parc éolien en mer est une excellente idée
Ceci évitera de gros inconvénients dûs aux installations à terre et permettre ainsi de monter des éoliennes de forte production et d'un rendement supérieur.
Je suis donc tout à fait d'accord pour le projet LARGE proposé dans votre documentation.
Ajouté par Gérard LETOURNEUR (ST. VAAST-DIEPPEDALLE 76450) - le 11/05
Vue sur l'horizon, tourisme et valeur du patrimoine
Ce projet soulève de grandes interrogations quant à l'impact des éoliennes sur notre vue à l'horizon, sur le tourisme, l'évolution de la valeur de notre patrimoine. Nous avons à Mers les Bains un quartier classé d'architecture balnéaire unique, une magnifique esplanade. Le projet qui nuirait le moins et répondrait cependant aux exigences énergétiques, serait celui qui place les éoliennes le plus au large.
Ajouté par Françoise DOUVRAIN, PRÉSIDENTE DE L'ASSOCIATION DES PROPRIÉTAIRES (MERS LES BAINS) - le 11/05
Merci!
Je suis très heureuse de constater le développement des sources d'énergies propres, de projets réfléchis et respectueux de l'environnement, et m'étonne de tant de réactions hostiles.
Pourtant, l'éolien et les sources de production d'énergie renouvelable participent, je le pense, à l'amélioration de notre avenir, et de celui de nos enfants.
Merci de continuer ces projets pour le bien de l'environnement et le bien de tous.
Je suis extrêmement favorable au projet de parc éolien offshore des Deux Côtes et aux énergies renouvelables en général.
Pour agir efficacement contre les nombreuses problématiques liées à l’énergie (changement climatique, pollutions, crises, conflits), nous devons en premier lieu réduire notre consommation d’énergie par une politique ambitieuse de sobriété et d’efficacité énergétique.
En second lieu, nous devons produire de l’énergie propre, renouvelable et respectueuse de l’environnement c'est-à-dire non émettrice de gaz à effet de serre et de déchets toxiques pour les générations présentes et futures. Le projet de parc éolien des Deux Côtes s’inscrit pleinement dans cette logique. Mais que reproche-t-on à l'énergie éolienne ? J'avoue ne pas comprendre...
Défigurer les paysages ?
C'est un point de vue totalement subjectif et pour ma part je les apprécie dans le paysage. Un récent sondage montre que 90% des français sont favorables à l’énergie éolienne. Si le parc éolien des Deux Cotes se réalise un jour, je serais prêt à faire plusieurs centaines de kilomètres pour venir le visiter !
Tuer des oiseaux ?
Les études menées par la LPO montrent une très faible mortalité des oiseaux dans les parcs éoliens du sud de la France. Peut-on dire la même chose des pylônes électriques et du trafic routier ?
De produire des gaz à effet de serre ?
Dans son bilan 2008-2012, RTE (Réseau de Transport d’Electricité) nous annonce que « malgré l’intermittence du vent, l’installation d’éoliennes réduit les besoins en équipements thermiques nécessaires pour assurer le niveau de sécurité d’approvisionnement souhaité. On peut en ce sens parler de puissance thermique substituée par les éoliennes. » On peut donc affirmer que : 1 kWh éolien = 1 kWh thermique évité !
Faire du bruit ?
J’ai visité de nombreux parcs éoliens et je n’ai jamais constaté de bruits insupportables, et encore moins de nausées, de maux de tête,…
De dévaluer l’immobilier ?
Quand on voit les noms des associations qui s’opposent à l’éolien, on voit souvent des associations plus attachées à la valeur immobilière de leur patrimoine plutôt qu’aux problèmes énergétiques et environnementaux. C’est tellement plus facile de consommer du courant électrique d’une centrale nucléaire implantée loin de chez soi que d’accepter des éoliennes près de chez soi. Les anti-éoliens ne voient que l'esthétique des éoliennes qui pourrait éventuellement dévaluer le prix immobilier de leurs maisons de campagne ou de bord de mer... Quel bel exemple de civisme pour les générations futures !
De bénéficier d’un tarif d’achat subventionné ?
Toutes les technologies émergentes ont été subventionnées (nucléaire compris). Les énergies renouvelables coûtent quelques euros par an aux consommateurs d’électricité. Peut-on dire la même chose du nucléaire dont le démantèlement des centrales et les programmes de recherche et développement coûtent des milliards d’euros à la collectivité ?
Présenter un risque pour la sécurité ?
Les éoliennes n’ont jamais tué de touristes ou de riverains ! On ne peut pas dire la même chose du nucléaire civil et militaire : le nucléaire a tué, tue et tuera encore des milliers de personnes à travers le monde entier. Citons les catastrophes de Tchernobyl et Three Mile Island, les essais nucléaires français au Sahara et à Mururoa, les bombardements de Nagasaki et Hiroshima,…
L’énergie éolienne est une énergie propre, renouvelable et de paix, n’en déplaise à tous ses détracteurs !
Salutations pacifiques, renouvelables et climatiquement respectueuses
OUI aux Energie Renouvelables, OUI aux éoliennes!!
A priori les éoliennes et les éoliennes ne polluerons jamais les nappes phréatiques, le delta du Mississippi ou la baie de Somme.
Et que dire des conditions d'extraction de l'uranium au Niger, de l'"océanisation" des déchets radioactif au large de la Somalie (oups les containers sont remontés lors du tsunami) des tensions et des drames humains que nous faisons subir à des populations à des milliers de km de la France pour assurer nos besoins en électricité... ou encore du coût de montage et de démantèlement des centrales nucléaires...
A priori il n'y aura jamais de guerre ou de marée noire liée à l'installation et aux développements des éoliennes ou des panneaux solaires, ce sont non seulement des énergies renouvelables mais ce sont également des énergies de paix !
L'éolien doit bien sûr être encadré mais combien d'administrations vont se pencher sur la demande de permis de construire ? Et le présent débat ne prouve-t-il pas que le projet se développe en toute transparence ?
Comment comprendre certains avis ci-dessus,
Comment peut-on vouloir se dire écologiste et ne pas être favorables au développement des éoliennes sur terre et en mer??
Tout le monde se dit écolo mais personne ne veut les voir,
Quelle hypocrisie c'est affligeant...
Arrêtons de nous voiler la face, de trouver de faux arguments, de faux prétextes pour simplement conserver notre environnement visuel tel quel... "Surtout on ne touche à rien le monde va bien comme ça..." droit dans mur
Alors peut-être se verront elles de la côte mais soyons un peu responsable, pensons aux générations futures et acceptons d'avoir en face des yeux (à 15, 20 km...) nos moyens de productions d'électricité,
La loi interdit de modifier ou de porter atteinte à l'environnement d'un site classé.
Si ce projet voit le jour devant Mers les Bains, et la Baie de Somme, sites classés, je pense qu'on peut en construire sur tout le littoral Français y compris devant Cannes, le Mont Saint Michel, l'ile de Ré... Il ne faut pas d'exceptions .
Pour indication l'église de Cayeux mesure environ 50 m de haut et est située à 15 kms du Tréport. Si vous ne la voyez pas : soit lunettes, soit il pleut fort. Les éoliennes feront le triple en hauteur et elles seront 140...
Voir également le site : http://lpsc.in2p3.fr/gpr/SFP/Nicolas.htm
Je trouve ce projet magnifique, et je regrette que les éoliennes ne soient pas plus proches des côtes. A 14 km on les voit à peine, c'est dommage.
Quand je regarde une éolienne tourner, je vois une énergie propre, qui ne compromet pas l'avenir de nos enfants. Je vois de l'énergie qui n'émet ni CO2 ni déchet nucléaire, qui ne peut pas être source de conflit, qui ne peut pas s'épuiser. Courage aux développeur de ce beau projet, les opposants systématiques à l'éolien semblent se donner RDV sur votre forum...
Projet intéressant et qui produit vraiment de l'électricité propre sans crainte de pollution de la planète. Je soutiens vraiment ce projet, et suis fière que la France suive la route des projets danois si fiables et performants. Une nouvelle économie rentable et durable.
Je suis allemand, j'habite en France. J'adore ce pays et les habitants mais je m'étonne toujours de la position négative qu'on entend des français devant les nouvelles énergies propres en particulier les éoliennes. Chez nous en Allemagne nous avons inauguré en avril le premier parc offshore et notre ministre fédérale en environnement Norbert Röttgen a bien résumé l'atout de l'éolien en disant qu'il joue un rôle important dans le mix énergétique dans le futur et que les parcs en mer sont très importants pour ca. Pourtant nous n'avons pas le même façade marine ni le même vent qu'en France. Pourquoi vous priver d'en tirer avantage ? C'est énorme pour ne pas polluer et vivre bien !
L'éolien avec les différents corps de métiers qui le compose que ce soit pour le développement, la construction, la maintenance et l'exploitation d'un parc, offre une pléiade d'horizon technique qui sont aujourd'hui trop rare dans notre pays. Le vent dont la France est bien pourvu, n'est ni cotable en bourse, ni transportable, cela impose que le développement de l'éolien se réalise ici, offrant ainsi des emplois techniques un peu plus intéressant que ceux offert part la grande distribution, qui seront bientôt les seuls horizons possibles.
Le désert industriel qui nous attend grâce au faible cout du transport, qui permet que l'ensemble des biens consommés aujourd'hui soient importés, comme le veut la règle du profit gagne tous les jours un peu plus de terrain, faisant la "une" de nos actualités depuis plusieurs décennies déjà.
Alors, Oui au développement du parc éolien en mer des deux côtes, comme de tout ceux à terre ou en mer, qui permette et permettront de garder un peu d'emploi et de savoir faire en France. Un projet de l'importance du parc éolien des deux côtes s'il n'est pas réalisé trop tard sera un projet phare, qui mettra enfin la France en bonne position dans l'éolien, et incitera peut-être nos industriels nationaux à développer une gamme d'éolienne qui malheureusement n'existe toujours pas à ce jour. L'effet sur l'emploi d'une telle implication de nos décideurs couplé à un réel développement de l'éolien, serait une source d'emploi dont nous aurons de moins en moins le luxe de nous passer.
Pourquoi faut-il passer par un débat public pour ou contre ce parc éolien en mer ?
Alors que pour la construction de l'EPR de Penly, on n'a rien demandé à la population qui est bien prise en otage avec ce réacteur nucléaire qui risque de péter à tout instant. Je ne parle même pas des déchets radioactifs, cadeaux pour les générations futures.
Ajouté par Serge ANNET (BOUVAINCOURT SUR BRESLE ) - le 12/05
C'est n'importe quoi !
Mais quel est l'intérêt d'aller mettre des éoliennes presque en face d'une centrale nucléaire qui produit déjà deux fois 1300 MW et à coté de laquelle on va contruire une centrale EPR ? Oui, quel est l'intérêt sinon celui de faire du "fric" à n'importe quel prix car EDF est contraint par le gouvernement Français à acheter cette électricité moins chère qu'elle ne le vend. Où est l'intérêt si ce n'est celui de faire du"fric" sur le dos des contribuables, car la différence c'est nous qui la payons dans nos factures d'électricité.
Il y a déjà trois centrales nucléaires sur la cote : Paluel (4x1300 MégaW), Penly (2X1300 MégaW) et Gravellines (4x1300 MégaW).
De plus les Allemands qui avaient foncés tête baissée sur l'éolien en sont revenus. Pas assez sûr quand il y a de la demande !
Avez-vous pensé à ce que sera devenu toutes ces machines dans 10 ou 15 ans quand il faudra payer le remplacement ? Qui payera les pots cassés quand il y aura une pale ou plusieurs qui se seront détachées sur un bateau ? Car c'est déjà arrivé, sur terre, près d'Amiens au bord de l'autoroute. Entre la cote Picarde et l'autoroute A1, on ne voit que ça. On ne peut tourner la tête sur 360° sans en voir au moins un groupe de six. C'est désolant !!!
De plus savez-vous qu'EDF produit plus que nous ne consommons, EDF revend de l'électricité à tous les pays limitrophes, Italie, Allemagne, Belgique et Angletterre.
Avant de donner des avis sur le vif, réfléchissez bien et demandez vous pourquoi il y a maintenant tout un tas de sociétés qui installent des éoliènnes et, des panneaux solaires. Ce n'est certainement pas pour faire de l'écologie.
J'étais atterré hier soir en suivant le débat sur internet. On nous propose un projet génial, ce qui se fait de mieux en ce moment pour produire de l'énergie proprement, qui tourne simplement grâce au vent, qui créé des emplois, des recettes économiques aux pêcheurs et aux communes si j'ai bien compris, et quelle image avons-nous donné au reste de la France, de l'Europe et pire à nos enfants ??!!
Celle d'inconscients, de gens mauvais !! J'en aurais pleuré... Je comprends que la nouveauté fasse peur, qu'on craigne pour son emploi mais quand même, ça n'empêche pas d'être réaliste et d'écouter ce que les spécialistes disent.
Imaginez-vous à la place de ce brave pêcheur danois qui vient expliquer que chez lui les parcs éoliens n'ont eu aucun impact négatif, bien au contraire. On l'a à peine écouté alors que lui connaît la vérité (le médiateur de la CPDP préférant laisser parler quasiment 25 min Mr MAHEUT... sans jamais le couper ni lui demander d'abréger, au mépris totale des règles du débat public d'ailleurs qui veulent qu'une personne doit parler 7 min si j'ai bien compris... la CPDP ne doit-elle pas être neutre?). Les pêcheurs présents dans la salle ont préféré applaudir à chaque horreur que débitaient leurs représentants, soucieux de montrer qu'ils défendent les intérêts de ceux qui les ont élus, quitte à dire n'importe quoi... Les pêcheurs ont, avec ce projet, une occasion unique pour donner à leur métier une nouvelle orientation, plus respectueuse de l'environnement et montrer enfin aux français qu'ils savent faire autre chose que piller les mers.
Qui sont ces dames qui se croient investies de la parole divine ? L'une d'elles a demandé aux français de se joindre à elle ?! Mais les français pensent au futur de leurs enfants et à la planète Madame ! N'importe qui préfère voir un parc éolien qu'une centrale nucléaire ou thermique en face de chez lui... et quand on dit "en face" ici, on dit à 14 kms... c'est-à-dire très loin.
Comment la CPDP a-t-elle pu laisser la conclusion à un maire dont on sait qu'il est farouchement opposé au projet ? Comment Mr Longuent a-t-il pu faire dire au pêcheur danois ce qu'il n'a jamais dit au lieu d'évoquer tout le bien que ce dernier pense des éoliennes qu'il fréquente depuis des années ?
Tout le monde n'est pas contre ce projet ici ! Bien au contraire ! Les avis des gens changent, je le vois bien. Il suffit de regarder la vérité en face. Ces parcs marchent partout en Europe a priori, pourquoi pas chez nous ! Sommes-nous si riches pour refuser les emplois qu'on nous offre ?
Je suis persuadé que, si ce parc se construit, beaucoup se diront qu'ils ont eu peur pour rien...
Je me présente : Mr FERMENT, habitant Le Tréport, ancien responsable de laboratoire industriel, à la retraite.
Je suis contre ce projet d’implantation d’éoliennes en mers, pour plusieurs raisons.
1er) Quand vous parlez d’enquête d’utilité publique, vous devriez plutôt dire d’intérêt privé, car hormis ceux qui se battent pour faire aboutir leur projet, je ne connais pas une personne dans notre ville que cela intéresse, seules les promoteurs y trouvent un intérêt.
2ème) Ce projet aussi bien ficelé qu’il peut l’être, est trop beau pour être honnête.
3ème) Comme j’ai déjà eu l’occasion de l’écrire dans "Débat public", où est passé le grand mot de protection du littoral dans ce projet, où l’on fait rien n’y fait allusion ?
4ème) Que deviennent nos pêcheurs dans tout ça ?
5ème) Que devient notre principal élément touristique dans ce projet.
6ème) Qu’adviendra- t-il de la faune et la flore dans tout ça ?
7ème) Point essentiel de mon refus de voir ce projet aboutir, c’est la sécurité, que ce soit des bateaux de pêche ou de commerce, je voudrais vous rappeler, qu’il y a déjà eu plusieurs bateaux se sont échoués sur échoué sur nos côtes, dont un cargo de gros tonnage. Si ce projet aboutissait nous pourrions redouter le pire. Combien de fois dans l’année des munissions tel que : mines, obus et grenades sous marine.
Dans ce pays où l’on prêche le principe de précaution (ce qui n’est pas toujours une mauvaise solution).
Si ce projet se réalisait, et qu’une catastrophe se produisait, vous ne pourrez pas dire que vous n’étiez pas au courant.
Ma conclusion ne fera que confirmer ce que j’ai écrit ci-dessus, que seuls les initiateurs de ce projet y trouvent un intérêt. Prendre une superficie d’une telle ampleur sur le domaine publique pour un si petit rendement, cela devient une aberration. Je vous rappelle également que nous avons sur une distance d’environ 150 km trois centrale nucléaires et que l’on parle du super EPR à PENLY.
Il est certain que la France doit (tôt ou tard), plutôt maintenant d'ailleurs (à cause de la crise énergétique qui viendra bientôt), d'içi 30 ans, mieux se placer dans la politique énergétique Européenne (comme la Scandinavie ou l' Allemagne).
1) Le projet "grand large" est, à mon avis, trop coûteux, et son impact sur la pêche et la circulation maritime beaucoup trop important (des conséquences économiques sur la pêche sont inévitables).
2) Pourquoi ne pas fusionner les 2 projets "Littoral" et "Large" ensemble ? Coût réduit : 1800M€+700M€ = 2500M€, plutôt qu'un projet titanesque "Grand large" à 4800€ ? et dont les impacts sur la pêche seraient moindres ? Et la puissance obtenue serait de 300+700MW =1000MW, non négligeable face au 1600MW du "Grand large" ?
Le seul problème de disposer ces champs éoliens off-shore à 5,5 et 14 Km : c'est la perturbation occasionnée pour les flux migratoire des oiseaux qui remontent la côte vers le Marquenterre (mais les oiseaux ne sont pas "idiots" et apprendront a contourner ses "obstacles"). Et pour ce qui est de "gâcher la vue", ce n'est pas pire que la vue d'une centrale Thermonucléaire ou une Fonderie/acierie ?
Certes, plus à 5,5Km ,et nettement moins à 14 Km ?
Ce n'est pas le problème majeur.
3) Le projet "Large" est, sans doute, la meilleure configuration topologique, économique, qui soit envisageable. Situé à mi-chemin entre côte et large, ses influences sur la pêche, l'esthétique et la migration d'oiseaux sont minimums.
Voilà. En vous remerciant d'avance pour avoir lu ces quelques lignes.
Je dirais : "un petit pas pour une énergie propre, c'est un grand pas pour "sauver" notre planète de son péril énergétique". Nous avons toujours tendance a refuser ce qui est nouveau, parce que cela bouleverse notre vie quotidienne. Nous nous attachons toujours à ce qu'il y a, alors qu'il est parfois nécessaire de "faire des sacrifices" pour obtenir un monde amélioré. Il est temps de prendre "le virage" avant que nous ne fonçions droit dans le mur.
Pour revenir sur le développement de l'EPR à Penly ?
Ne pourrait-il pas se concevoir que ce projet permette de revenir sur le développement de l'EPR à Penly, qui devient obsolète, l'éolien prenant la relève dans la fourniture énergétique de la région ?
Le principal souci sera la durabilité du fonctionnement, au regard de l'environnement marin particulièrement difficile dans lequel seront implantées les éoliennes.
Quant à l'impact sur l'environnement, il n'est pas plus monstrueux que celui que peuvent avoir les sources de productions classiques, nucléaires et énergies fossiles.
Ajouté par bertrand FREVILLE (CAYEUX SUR MER) - le 14/05
Oui aux éoliennes
Bonjour,
Il y a 15 ans maintenant que mon mari et moi-même passons nos 3 semaines de vacances estivales à Mers dans la maison de famille de mon mari. Nous attendons avec impatience notre retraite (plus que 2 ans...) pour déménager vers ce littoral qui nous enchante à chaque séjour et y retrouver nos amis.
Nous avons appris il y a trois ans qu'un parc éolien était en projet au large de nos côtes. Je ne vous cache pas que notre première réaction fut contrastée. Dans le roannais, où nous habitons, pas la moindre éolienne et les reportages qu'on voit parfois à la TV ne sont pas toujours très flatteurs pour ces grands moulins. L'année dernière, nous avons donc franchi le pas et avons participé à la visite organisée d'un des nombreux parcs éoliens picards. Coïncidence, celui-ci était exploité par la Compagnie du Vent, la même qui souhaitait défigurer notre littoral et compromettre notre paisible retraite ! Et là, surprise, non seulement, les éoliennes ne font quasi pas de bruit, mais en plus et renseignements pris (et vérifiés..), elles sont bien plus avantageuses que nous le suspections à la fois pour la planète et pour nos porte-monnaies.
Depuis, il faut bien avouer que nous ne les regardons plus pareil.. C'est fou la faculté qu'on a de trouver moche quelque chose qu'on aime pas ou qu'on ne connait pas...
Nous suivons dès que nous pouvons le débat sur internet et c'est passionnant et instructif pour peu qu'on écoute les intervenants... Nous sommes juste frustrés d'avoir l'impression de perdre notre temps lorsque, à chaque réunion, des personnes monopolisent la parole pour débiter des arguments totalement loufoques et sans fondements pour lutter contre ce projet.
Merci à la CPDP d'avoir invité ce pêcheur danois dont nous avons beaucoup apprécié la présence et les explications. C'est vrai qu'un doute subsistait quant à l'impact que pouvait avoir un parc éolien sur la ressource en poissons. Il a été totalement levé (quoiqu'ait pu en dire le maire du Tréport à la fin... a-t-il pris la peine d'écouter ce qu'a dit ce monsieur?!) et j'espère que cela rassurera les pêcheurs et les gens qui vivent de leur activité. Les différentes interventions de certains pêcheurs pour expliquer que ce qu'a dit leur collègue danois ne serait pas applicable ici nous ont parues ridicules et ne font vraiment pas honneur à un métier qui n'a pas besoin ça en ce moment. On se demande vraiment quelle image certains pêcheurs aiment à laisser.
Convaincus de l'intérêt de l'éolien pour la planète et notamment de son faible impact sur les oiseaux et sur les autres aspects environnementaux, nous attendons surtout désormais la réunion de la semaine prochaine sur l'emploi. Environ 2 000 emplois étaient annoncés il y a quelques mois et il paraît évident qu'un tel projet sera créateur de nombreux emplois. Reste à savoir sous forme ils peuvent être attendus.
L'impact sur le tourisme sera à notre sens positif puisque, si j'ai bien compris, ce sera un des trop rares parcs français (qui seront une vingtaine à tout casser d'ici quelques années). Égoïstement (et j'ai un peu honte de le dire), ça nous rassure aussi: la maison devrait prendre de la valeur... Mais bon, l'avantage de l'éolien est surtout collectif nous le reconnaissons... :) 14 kms de la côte est une bonne distance d'éloignement à mon sens, qui fera qu'on ne se sentira pas oppressés et qui fera je suppose qu'on les verra que (trop) rarement du fait des conditions météo. Il faut quand même se rendre compte qu'on parle de 14 kms !
Bref, c'est avec un réel plaisir que nous accueillerions ce parc éolien s'il venait à être construit.
Mon mari passera même une semaine l'été prochain à apprendre la voile. L'objectif: acheter un petit voilier pour emmener un jour les amis visiter le parc en bateau.
Ajouté par Liseline LAVOINE, COMMERÇANTE DU TRÉPORT - le 16/05
Bien sûr qu’il faut réaliser ce projet et en envisager beaucoup d’autres
Cela suffit de se gargariser de développement durable,de protection de l’environnement,de réduire les gaz à effet de serre pour éviter de grands dérèglements climatiques.
Cela suffit de donner des leçons aux autres pays et de rester les mains dans les poches,sauf à ressasser que le nucléaire ne dégage pas de CO2 et qu’il préserve notre indépendance.Ces deux derniers points sont faux : le nucléaire produit du CO2 de par son extraction et son transport. Nous sommes dépendants de pays tiers pour nos achats d’uranium,le prix de ce dernier vient de voir son prix multiplié par 7 ces 5 dernières années.
Serons-nous encore à la traîne en Europe en matière d’énergie éolienne alors que nous possédons le 2ème gisement éolien en Europe ? Cette énergie renouvelable doit se développer beaucoup plus en la mixant avec du photovoltaïque ,de la bio masse en cogénération. L'électricité éolienne est consommée localement, elle ne parcourt pas des centaines de Kms au moyen de lignes HT qui elles, défigurent les paysages.
Les éoliennes sont belle et élégantes et à 15 kms en mer elles ne choqueront pas.
On cherche la croissance, si tant est, que ce soit la solution.
Dans ce cas la croissance verte est la seule solution viable à court et long terme.
Nos usines ferment, se délocalisent et font grossir les cohortes de sans emplois.
Les filières d'emplois indélocalisables qu'est l'éolien doit se développer, les industriels Français sont capables de les fabriquer même si nous avons perdu 15 années.
Nos plus proches voisins ont su saisir cette industrie en créant des milliers d'emplois.
Ces pays: Allemagne, Danemark, Autriche, Espagne, sans être exhaustif, vous les citez en exemple quand cela vous arrange, ont su saisir cette chance. D'autres plus lointains et tout aussi puissants: USA, Chine, Canada, par exemple, font les mêmes et prometteurs choix mais la France, grâce à vous, reste dramatiquement sous-développée.
Nos députés devraient avoir honte d'avoir proposer des règles massacrant de nombreux projets éoliens.
Outre la propreté, et la gratuité, de cette ressource, j’y vois un autre avantage : les abords du parc éolien en mer, interdits de pêche, serviraient de zone de reproduction pour les poissons en continuelle raréfaction. Certains pêcheurs savent très bien que la poursuite de leur difficile métier passe par la création de ce genre de réserves.
à condition que ce soit bien fait. La CPDP pourra-t-elle vraiment assurer la transparence si trop d'avis contraires et argumentés mettent à mal le projet ?
GDF-SUEZ assumera-t-il seul le coût de l'opération ? Les retombées en terme d'emploi locaux seront-ils suffisant ? Le projet LARGE semble le plus pertinent mais est-il vraiment complet ?
Pourquoi ne pas profiter des grands travaux pour y adjoindre des fermes aquacoles entre les infrastructures et peut-être aider la pêche locale ? Mais aussi, penser installer aux pieds des éoliennes des éléments permettant aux faunes marines, crustacés, etc, de vite coloniser la zone. Cela créera peut-être une vraie valeur ajoutée pour le bien de la population locale plutôt que des taxes trop vite ventilées dans diverses administrations et qui ne profitent guère aux ouvriers de ces administrations que sont les fonctionnaires de bases mais qui sont les plus utiles à l'économie locale...
Le meilleur entretien n'est-il pas d'y attirer et d'y maintenir des emplois dans l'élevage en mer peu profond, ainsi ce qui ne sera pas pêché ajoutera au caractère écologique du projet.
Mon avis est que cela entre facilement dans les 1.8 Mds d'Euros sans surcoût et peut produire ses bienfaits avant 2015. C'est comme pour le TGV , ça peut être bien mais aussi finir dans "Combien ça coûte !!!". Sinon, espérons qu'à défaut de faire baisser l'imposition locale (on peut rêver !), cela aura un soupçon d'impact sur l'augmentation exponentielle qu'on nous promet. Inutile d'ailleurs car on croit facilement ce genre de promesse politique.
PS : Ce n'est qu'un avis à un instant donné et qui peut très vite évoluer en fonction de l'actualité du projet ... LARGE.
Le projet soutient l'emploi de 1600 à 1900 salariés sur les 3 ans de la phase de construction, emplois qui dépendront pour l'essentiel des entreprises qui auront les différents marchés (sur la base d'un appel d'offres européen, du fait du montant du marché, ce qui n'exclut donc pas des entreprises européennes) sans qu'il y ait de garanties d'emploi d'habitants de la région, qu'ils soient de la Vallée de la Bresle ou du Vimeu. En outre, ces emplois ont vocation à être temporaires, puisqu'ils sont liés à la durée de la construction. Quant aux emplois qui seraient créés pour l'entretien et la gestion du parc éoliens, ils s'élèveraient à 150.
L'activité de la pêche représentent (emplois directs et emplois induits) plus de 1000 postes de travail. L'activité touristique emploi, dans les services de la restaurations, dans ceux liés à l'hébergement, dans ceux attachés à l'activité purement touristique, plusieurs centaines d'emplois.
Il suffirait donc que le projet de la compagnie du vent impacte, directement ou pas, environ 10% des emplois actuels pour annuler, voire aggraver, les gains présentés comme une chance à saisir.
Or, les débats, les arguments, les confrontations, avancées par les acteurs locaux, par les élus, par des spécialistes, montrent que les conséquences sur l'activité de la pêche et du tourisme, par le projet d'implantation du parc éoliens, seront fortement perturbées et entraineront des effets négatifs sur l'activité économique.
L'expérience, le vécu, la pratique quotidienne, de centaines d'acteurs locaux, des élus, l'opposition majoritaire qu'ils expriment, ne seraient que le fruit d'appréhensions et d'incompréhensions.
La Compagnie du Vent affirme, à coup d'analyse et d'expertises, que les inquiétudes sont infondées et qu'il faudrait lui faire confiance.
Il est évident qu'il ne saurait en être question, d'autant que le but recherché par cette filiale de GDF-Suez n'est pas la préservation de la planète et la production d'énergies renouvelables. Ceux-ci ne sont que des prétextes. Le but recherché est la production d'électricité qui doit être obligatoirement rachetée par EDF à des coûts 2 fois plus chers que l'électricité qu'elle produit.
Le réel objectif de la Compagnie du Vent est de créer un vaste complexe de production éolien qui doit dégager une marge bénéficiaire bien supérieure à l'investissement initial, qui s'élèverait à 1,8 milliards d'euros.
Et cette marge, comme l'amortissement de l'investissement, sera payée sur les consommations facturées aux usagers, qui, on le voit dans les débat sur la libéralisation des tarifs réglementés, auront pour conséquence, des augmentations tarifaires de plus en plus importantes. Les usagers seront donc doublement victimes.
Il est évident que les communistes de Eu-Le Tréport, soutiennent les pêcheurs et leur maire, comme ils s'opposent à l'implantation du parc éolien offshore.
Cela implique l'abandon du projet et le travail pour de vrais solutions alternatives à la production d'énergies renouvelables.
Volumétrie des emplois générés, évaluation des besoins
Quelle est la volumétrie détaillée par métiers des emplois générés par le projet ?
Avez-vous établi un rétro-planning des besoins en main d'oeuvre qualifiée pour permettre au territoire de se mettre en ordre de marche pour qualifier ses publics scolaires et demandeurs d'emploi ?
Concernant l'hydrolien, sachez que l'ADEME a récemment (2009) émis un AMI (Appel à Manifestation d'Intérêt) concernant les énergies renouvelables, dont l'hydrolien fait partie.
Cet AMI sera étudié et les projets retenus feront l'objet d'un financement (pour des démonstrateurs et protos) de 400 millions d'euros.
Ne pas dire qu'il n'y a pas d'investissement dans ce domaine.
Et s'il avait fallu réaliser une étude poussée à l'extrême en 1900 sur les dangers possibles des moteurs à explosion, vous n'auriez pas de voiture ni d'avion.
Si le principe de précaution avait été mis en place avant l'apogée du nucléaire en France, vous auriez des factures 30 % plus chères en France.
Enfin, s'il avait fallu réaliser des études complètes et poussées sur les effets des chaluts, dragues et autres filets dérivants sur la ressource halieutique, croyez vous que la pêche serait encore autorisée ?
Et pour terminer, s'il fallait restreindre votre consommation électrique pour diminuer nos besoins (et donc ne pas construire ce parc), que feriez vous : éteindre la console de jeux des enfants ? Ne plus utiliser votre téléphone portable ? Ne plus faire réchauffer votre café le matin au micro-ondes ? Ne plus poster des mails sur des forums de discussion sur l'éolien offshore ?
Ajouté par Philippe BRENNETUIT, HABITANT DE DIEPPE - le 19/05
Toujours plus loin des besoins
Puisqu'on en est à vouloir produire de l'énergie toujours plus loin des besoins, je suggère une implantation des futurs giga-parcs éoliens sur la lune !
Pour un développement raisonné des énergies renouvelables
Je suis favorable à ce projet de parc éolien en particulier et aux développement raisonné des énergies renouvelables en général.
Ce débat et les éoliennes sont l'occasion d'interpeller les français sur leur mode de vie et de consommation : comment répondre à la croissance constante de la demande en électricité ? avec des centrales à gaz, à charbon, à fioul ? des centrales nucléaires ? ou des centrales à énergies renouvelables ?
Personnellement, je préfère voir 200 éoliennes au large des côtes plutôt qu'une centrale nucléaire de plus...
Ajouté par Emmanuel REY, INGÉNIEUR (TOULOUSE) - le 20/05
Un touriste de Mers les Bains
Je ne peux imaginer un projet aussi stupide et laid.
Actuellement l'Etat récupère 14 milliard d'euro avec les taxes sur le pétrole. Aujourd'hui en subventionnant l'éolien nous allons nous rapprocher des grecs et enrichir la compagnie du vent, le groupe Suez qui ne s'est pas gêné pour augmenter le gaz de 9,7 %.
Notre pays va mal, la destruction est en marche, achetons du poisson aux norvégiens, des cerises et du vin au Chili, des éoliennes au Danemark, des voitures aux roumains et partons en avion en vacances, nos stations balnéaires s'enlaidissent.
Quand je lis les nombreux mails concernant ce projet, je crois rêver. Quand les professionnels de l'éolien veulent mettre des éoliennes sur terre, on leur rétorque de les mettre en mer. Aujourd'hui qu'ils veulent en mettre en mer, on leur dit qu'il faut les mettre sur terre. A toutes ces personnes qui défendent égoïstement leurs intérêts et qui, bien entendu, s'éclairent à la bougie, prennent leur vélo pour aller travailler et partir en week-end, téléphonent avec deux pots de yoghourt et une ficelle, comptent avec un boulier et se chauffent avec une peau de bête sur les épaules, je leur dis que je verrais bien à la place de ce parc éolien une belle plate-forme pétrolière. Ce type d'installation est super, il n' y a que 4 piliers, c'est moins large que 140 éoliennes, à peu prés la même hauteur, la torchère ferait penser au phare d'Alexandrie à ses heures de gloire super non! Que des avantages! Les beaux paysages ne seraient pas très affectés, les courants ne seraient pas perturbés et les pêcheurs continueraient à pêcher jusqu'au jour où....
Riveraine d'un parc éolien de 11 machines dont 5 à 800 m de chez moi, je trouve cela super et reposant lorsque je vois les pales tourner majestueusement au grès du vent. Depuis que ces danseuses du vent sont installées, le paysage est animé 80 % du temps et c'est génial.
Sur le projet des 2 côtes, contrairement à ce que je lis, les massifs des éoliennes permettront de créer des récifs artificiels, de permettre de faire une réserve naturelle avant l'heure et ainsi régénérer la ressource halieutique.
De plus ce projet de 700 MW fera un excellent appoint pour RTE qui cherche à augmenter ses capacités de production pour faire face à une consommation toujours croissante de l'électricité et d'en diminuer les importations massives à des coûts exorbitants les jours de pointe.
En partie pour ces raisons je suis à 200 % pour ce superbe projet.
Ajouté par Evelyne DISPAN DE FLORAN, ENSEIGNANTE (31) - le 21/05
Je préfère les éoliennes aux panneaux publicitaires !
J'ai vu des éoliennes aux Pays bas (et en France bien sûr), et je trouve que ces éoliennes s'intègrent dans le paysage comme les vieux moulins. Quant aux éoliennes en mer, je trouve ça joli, comme des voiles de bateaux: on ne s'offusque pas des mats de bateaux qui barrent l'horizon dans les ports de plaisance, car cela fait partie du paysage désormais, comme feront partie du paysage ces éoliennes dans quelques années.
Je suis plus choquée en France par les zones industrielles et commerciales construites n'importe comment à l'entrée des villes et par les panneaux publicitaires le long des routes. C'est ça la vraie pollution visuelle contre laquelle il faut lutter !
Aux Pays bas, ces zones sont bien mieux intégrées (pas de panneaux publicitaires, masque végétal, etc...).
Ajouté par Christine VRIGNAULT (BORDEAUX) - le 23/05
Eoliennes = propre et réversible !
Je ne comprends pas les gens qui attaquent les éoliennes en doutant ( ou niant ?) la possibilité de les démanteler : les générations futures les garderont ... ou pas si elles trouvent mieux d'ici là !
On saura certainement mieux démanteler ces éoliennes (comme on démantèle des installations offshore) que les centrales nucléaires.
Les éoliennes n'émettent pas de déchets alors que le nucléaire génère des déchets (invisibles !) pendant des milliers d'années, fardeau à la charge de nos descendants...
Ajouté par Christine VRIGNAULT (BORDEAUX) - le 23/05
Pourquoi continuer a détruire l'environnement ?
Bonjour : Que nous soyons pour ou contre le nucléaire pourquoi continuer a détruire l'environnement... j'ai envie de vous dire ! C'est une question de choix et de volonté ... non !
Il faut faire le choix de projets grand large en statiques ou flottants. A 8 km, c'est l'holocauste des paysages et de toute l'économie touristique, à 15 km le bilan reste négatif pour tout (CO2 , économie tourisme, emploi, pêche côtière), à 22 km c'est déjà moins mal, à 30 km... rien a dire au niveau des paysages, de l'économie touristique avec dans ce cas un bilan emploi qui pourrait être positif.
Pour le reste... le bilan CO2 reste très discuté ! Et je pense qu'il faudrait aussi réfléchir au comment aider les plus modestes à payer le coût de l'éolien.
Je pense aussi qu'on se polarise beaucoup trop sur l'éolien... pourquoi !!!? et qu'il faudrait aussi, en tous les cas, investir beaucoup plus sur l'ensemble des technologies renouvelables... je pense aussi à l'hydrolien...
L'éolien est une des solutions permettant de palier à l'épuisement des ressources fossiles et à la dangerosité de nos centrales nucléaires vieillissantes.
Arrêtons de comparer l'éolien au nucléaire en disant que l'éolien ne pourra jamais remplacer la production électrique de nos centrales nucléaires. Car j'ai envie de dire que c'est un pléonasme : une éolienne fait au mieux 6MW pour une centrale 1500MW.
L'éolien et plus globalement les énergies renouvelables (et non pas nouvelles) nous permettent d'avoir un mix énergétique et donc de ne pas dépendre exclusivement d'une seule source d'électricité. Demain, des conflits éclateront avec les pays (particulièrement instables au niveau politique) fournisseurs d'uranium : que fait-on ?
Nous devons donc diversifier nos sources énergétiques : c'est un impératif.
Arrêtons d'accabler l'éolien : ces avantages sont bien plus nombreux que des gens souvent peu informés ou mal informés manifestent sur la place publique. L'éolien a toute sa place dans nos beaux paysagers français : en mer et sur terre.
Et j'espère donc que ce débat neutre permettra aux gens de s'informer, à la Compagnie du Vent de prendre en considération les avis et remarques de la population et des acteurs locaux.
En guise de conclusion, je suis pour ce projet et tous les autres projets éoliens. Nous devons faire un choix à propos de nos futurs moyens de production et l'éolien en fait entièrement partie.
Ajouté par Aurélien COMBRET (MONTPELLIER) - le 26/05
Enfin un projet éolien d'envergure en France !
Un parc éolien de 700 MW offshore produit chaque année (en mer, le facteur de capacité est supérieur à 30%, il peut même atteindre plus de 40% sur les bons sites) : 700 MW x 8760 heures x 30% = 1 839 600 000 kWh
Une voiture électrique standard (type Renault Zoé 100% électrique) consomme en cycle d'usage ordinaire 0,15 kWh par kilomètre, soit 1800 kWh par an pour un automobiliste qui parcoure 1000 km par mois. Le parc éolien GDF-SUEZ de 700 MW permettra donc d'alimenter : 1 839 600 000 / 1800 = 1 022 000 voitures électriques.
Plus d'un million de voitures électriques !
124 éoliennes de 5MW, à raison d'une éolienne par km2, cela correspond à une surface de 124 km2, soit un carré d'environ 12 km de coté. En installant 30 parcs de ce type (soit un carré de 61 km de coté), on répond à la totalité de la demande du parc automobile français intégralement convertit au 100% électrique.
L'éolien est, parmi toutes les filières énergétiques, la filière qui a le meilleur bilan environnemental et sanitaire dans le cadre des études multicritères.
Évidemment, toute source d'énergie a un impact sur son environnement (naturel, humain, paysager...). L'idéal étant de ne pas consommer d'énergie, mais malheureusement on n'en est encore loin !
Alors selon moi, on peut seulement peser le pour et le contre de chaque source d'énergie, et choisir en connaissance de cause celle qui nous semble la "moins pire", ou dirons-nous la plus adaptée...
Quand on me parle du projet des 2 côtes, je dénombre comme points positifs : énergie inépuisable, ressource gratuite, aucun déchet, aucune pollution, aucun risque pour l'environnement avéré (cf autres parcs offshore), aucun risque pour la santé, création de milliers d'emplois, dont une partie pérenne (plus d'emplois que le nucléaire, ramené au MW), retombées économiques locales conséquentes, coût compétitif par rapport au marché (en intégrant tout, de la construction au démantèlement), intérêt touristique, intérêt pour la pêche (renouvellement de la ressource halieutique)... et j'en oublie certainement !
Pour les points négatifs, je dirais : impact visuel extrêmement modéré et remise en cause d'un mode de pêche complètement incompatible avec son milieu (chalutage à outrance), ce dernier étant de toute façon en sursis (avec ou sans parc éolien), de par l'appauvrissement extrêmement inquiétant et accéléré des ressources en poissons...
Vous l'aurez compris, les points négatifs ne sont pas si négatifs selon moi.. mais pas pour tout le monde apparemment..
Je vous avoue ne pas comprendre les gens qui s'opposent au projet "pour l'avenir de leurs enfants" ; soit nous ne parlons pas du même projet, soit nous n'avons pas la même conception de la pollution, du danger, ou tout simplement du bien-être de nos enfants.
Enfin bref, j'espère que la raison l'emportera sur l'intimidation et la mauvaise foi. Nous sommes en 2010, il serait temps de progresser : prendre conscience des enjeux auxquels nous sommes confrontés, et prendre - enfin - son avenir en main !
Pourquoi ne réhabilite-t-on pas les moulins à marée de Bretagne qui s'intègrent parfaitement dans le paysage et pourraient produire de l'électricité à une région qui en manque?
Si le projet "large" retenu par Suez ne présente aucun inconvénient coté faune et flore et n'est pas visible de la côte pourquoi ne pas l'implanter en méditerranée là ou la demande en courant est très forte?
Autre question:
Les propriétaires de maison avec vue sur la mer seront-ils indemnisés pour la dévalorisation de leur bien?
Remarque:
Est-ce pour amuser le public que l'on présente trois projets alors que deux ne sont pas réalisables:
- Le projet littoral car trop près de la baie de Somme
- Le projet grand large hors des eaux territoriales couperait le rail emprunté par les cargos.
Le projet retenu est donc celui de la compagnie du vent qui est le plus rentable pour cette compagnie et tant pis pour la côte d'albâtre et ces habitants !
Cela ne peut pas être très dérangeant pour la faune et la flore car contrairement au centrale nucléaire il n'y a pas de déchets radio-actifs. ce serait donc plus écologique pour la planète. Néanmoins pour la vue ce n'est pas très agréable.
Ajouté par Anthony BOURGEOIS, LYCÉE DU VIMEU (PENDÉ) - le 28/05
Oui au débat public NON aux éoliennes
Je suis Aultoise depuis 4 ans et nous sommes venus habiter ici pour le retour à la nature. Ault est dans un site protégé grâce au Hâble d'Ault et j'étais quasiment sûr qu'il n'y aurait pas de bétonnage et d'éoliennes. Mais cela était sans penser à la MER. Mes filles de 6 et 10 ans n'en reviennent pas qu'il pourrait y avoir des éoliennes dans la mer. Elles disent que la mer appartient aux poissons et aux oiseaux. Je pense que nous avons nous adultes à nous remettre en question sur les vrais valeurs de la vie !!!
Je vous demande qu'une chose Mr de la compagnie du vent , allez les mettre ailleurs vos éoliennes mais surtout sur une cote ou les habitants en veulent de vos turbines en béton et ferrailles. Nous on en veut pas pour la majorité !!!
Comme je l'ai déjà indiqué l'animation 3D que la Compagnie du Vent a fait réaliser n'est pas représentative de la réalité.
Ci-joint un photo montage avec une seule éolienne, mais plus réaliste.
Ajouté par georges CLEMENT (MERS LES BAINS) - le 29/05
Horreur humaine
La folie humaine n'a pas de limite lorsqu'il s'agit d'argent. On le constate aujourd'hui avec le désastre écologique des 800 000 tonnes de brut qui s'écoulent chaque jour dans la mer, un patrimoine mondial souillé peut-être irréversiblement....... NON Messieurs les experts, vous n'aviez pas tout prévu Hélas!!!!! Mais trop tard..... Pour le profit, on brûle au lance-flamme le poumon de la planète, destruction totale de milliers d'espèces tant animales que végétales... Les oiseaux ne peuvent que chanter et voler, la différence avec vous Messieurs les spéculateurs qui ne faitent que voler... Voler le patrimoine de notre si belle France, un littoral merveilleux qui attire des millions de touristes que vous avez décidé de vous accaparer en impactant la mer de milliers de tonnes de bétons en détruisant encore et encore plus avec vos centrales électriques appelées éoliennes ou monstres d'acier de 150m de haut soit une fois et demie les falaises du Tréport. J'en appelle à nos élus, que notre bulletin de vote n'ait pas servi à commettre cette abomination que Mr Coluche appelait l'horreur Humaine.
Il faut tout de suite arrêter d'installer des éoliennes car jamais il n'y en aura suffisamment pour remplacer le nucléaire. L'objectif de 20% d'énergie éolienne suppose l'implantation de près de 10 000 nouvelles éoliennes sur notre territoire, à l'exception des agglomérations urbaines, des zones protégées, des sites classés et naturellement des départements trop faiblement venteux. Une simple division permet de se rendre compte qu'il y a aura alors une densité insupportable d'éoliennes dans les zones propices. Et puis quid de la durée de vie, du démontage, du nettoyage des sites pollués par des millions de tonnes de béton ? Halte au massacre.
Ajouté par Gérard BILON, ASSOCIATION SOS À L'HORIZON (LE TRÉPORT) - le 29/05
Coucher de soleil sur les éoliennes => Beurk
Je suis les débats public grâce a la retransmission depuis le site. J'ai entendu que la compagnie du vent nous annonce qu'une éolienne est rentable à partir de 20 ans. Le sel de la mer réduit leur durée de vie à 15 ans donc à part pour faire du fric et gâcher le paysage, je ne vois pas quelle est l'utilité de les expatrier de la terre vers la mer.
La baie de somme est classée parmi les plus belles baies du monde, qu'en sera-t-il avec des éoliennes ??
Sur une retransmission on nous dit qu'il va y avoir 3000 emplois créés, mais pour quel pays, car les belges et hollandais sont les seuls à fabriquer ce type d'installation ? C'est vraiment prendre le français pour un idiot. Les marins pêcheurs qui ont pris la parole lors des débats et qui côtoient en mer des navires hollandais, ont tous entendus les hollandais dire :"on est obligé de venir pêcher par chez vous à cause de nos parcs offshores où le poisson ne vient plus !". A la réunion du Tréport, les experts ont estimé que sur 60 navires de pêches au Danemark seul 30 plus gros subsistent. Des touristes ont déjà annoncé que si des éoliennes sortent de l'eau alors il ne viendront plus car ils viennent voir la nature et pas des éoliennes qu'ils voient dans les champs près de chez eux ! Alors que c'est notre cadre naturel et nos reliefs qui font venir les gens par n'importe quel temps et par n'importe quel mois de l'année pour se ressourcer ! Alors chômage ou emploi, quelle sera la balance entre 3000 emplois potentiellement créés pour des français ou des pertes considérables amenant chômage chez les pêcheurs, poissonniers, restauration, et autres professions liées au tourisme, dans une région déjà durement touchée par le chômage.
J'ai essayé de lire les arguments des opposants aux éoliennes et je suis surprise. Quand on compare aux méfaits du pétrole (marées noires, réchauffement climatique...), du nucléaire (déchets sans solution, désastre en cas d'accident), le désagrément des éoliennes parait bien futile.
Est-ce que tous les opposants aux éoliennes seraient prêts à accepter des déchets nucléaires dans leur commune ? Si, oui, qu'ils contactent l'ANDRA qui est à la recherche de sites.
Les ressources en pétrole et uranium sont limitées. Les énergies renouvelables sont donc une nécessité. La France est encore loin des objectifs conservateurs fixés par les autorités que l'on ne peut pas qualifier d'écologistes.
Bref, vous l'aurez compris, je suis très favorable au développement de l'éolien en mer près de chez moi. Je suis convaincue que cela va attirer des touristes, contrairement à une centrale nucléaire ou une raffinerie de pétrole !
J'ai l'exemple d'un parc éolien terrestre qui ne respecte pas ses engagements avec un de mes proches, pouvez-vous imaginer ce qu'il risque d'advenir en mer ?
Naviguant en tant que plaisancier, pouvez-vous nous indiquer les futures contraintes (zones interdites) ?
Les éoliennes sont aujourd'hui fabriquées, installées et entretenues par des sociétés Allemandes ou Espagnoles, la France n' en fabrique pas. La gestion des parcs éoliens se fait par télétransmission (il n'y a personne sur site). Dans ces conditions, comment des emplois à durée indéterminée peuvent-t-ils voir le jour ?
Lorsque les éoliennes ne tournent pas (environ 75% du temps), la centrale nucléaire tant décriée prendrait elle le relais ?
Le rapport sur la création d'emplois de PriceWaterHouse n'a rien de sérieux : il n'est qu'une enquête d'intentions par les mêmes promoteurs que ceux qui cherchent à implanter les éoliennes... et encore prend il de multiples précautions qui n'engagent pas les auteurs.
Dans un environnement caractérisé par la chasse aux subventions et au profit défiscalisé, tout s'achète, y compris les études et la communication pour l'acceptabilité du projet.
La seule réalité est que les emplois actuellement créés par les promoteurs d'aérogénérateurs sont insignifiants en nombre, précaires pour l'essentiel, souvent liés à des emplois temporaires de main d'oeuvre étrangère.
Selon M. Borloo lui-même, le Danemark, principal pays de production des éoliennes, n'en installe plus que 3 à 5 par an. Le marché français est un marché d'exportation pour des emplois "ailleurs", et non un marché créateur d'emplois sur place. Le Danemark et l'Allemagne commençant de délocaliser en Chine, ce n'est pas les travaux peu qualifiés comme la soudure de mâts qui apporteront de la richesse à la Normandie et à la Picardie.
Le coût des subventions pèsera sur l'économie et les emplois en France en général, et pénalisera le pays et nos régions sans contrepartie à long terme. Le tourisme souffrira, alors qu'il est un des potentiels les plus prometteurs dans notre monde déshumanisé.
Les nuisances sont toujours créatrices d'emplois : remplissons les hôpitaux de ceux dont les éoliennes détruisent la vie !. Voilà le seul discours à l'emploi qui vaille en matière d'éoliennes. Un peu comme si on disait que la marée noire du Golfe du Mexique créait des emplois : oui, c'est vrai, elle en crée. Est-ce le modèle d'économie durable que nous souhaitons ? C'est celui qu'on nous propose, et celui qu'il faut dénoncer.
Ajouté par Arnaud CASALIS, FED FÉDÉRATION ENVIRONNEMENT DURABLE - le 31/05
Contre, archi-contre
Je suis entièrement contre ce projet, il est grand temps que l'homme arrête de détruire la faune la flore et sa planète avec des projets pour lequel il n'a aucune idée des répercussions. De plus la crise actuelle fait assez souffrir les commerces, alors en donnant aux touristes une vue sur des éoliennes au lieu des bateaux, comment voulez vous que des villes comme le Tréport survivent, qui fera le déplacement pour voir ces horreurs en pleine mer ? Notre vue est déjà assez polluée par les dégâts de l'homme... c'est vraiment exaspérant de voir les millions d'euros investis pour ce projet, c'est une honte.
Pourquoi l'homme s'acharne-t-il à vouloir abimer la nature, à dénaturer le paysage, à détruire des métiers et donc des hommes, des familles... etc.
- les éoliennes font quatre fois la hauteur d’un château d’eau.
- l’énergie éolienne ne remplacera jamais le nucléaire.
- le prix de l’électricité va fortement augmenter grâce à ses énergies soi-disant renouvelables alors que nous sommes déjà excédentaires en courant.
- Les éoliennes pour soi disant limiter les émissions de CO2 ? Mais combien en « produisent-elles » pour renvoyer leurs énergies dans les réseaux de EDF ?
Quand je pense que lorsque l’on désire changer une fenêtre ou repeindre ses balcons sur sa maison de Mers les Bains et que l’administration nous demande tel ou tel renseignement pour ne pas « dénaturer » le paysage, l'homme est vraiment ridicule.
À qui profite ce crime ? Dans quel monde vont grandir nos enfants?
Ajouté par stéphanie DE BARBUAT (MERS LES BAINS) - le 31/05
Vent en poupe pour la baie de Somme
Concernant l'impact sur le paysage, il faut penser qu'à 14 km les éoliennes sembleront avoir la taille d'une allumette. L'organisation d'une région par l'homme, soit-elle à proximité de falaises réputées, peut être un plus, rendant visible la technicité moderne comme l'impact de nos consommations. Les tonnes de ciment qu'on a déversées pour construire les digues de Vendée actuellement défaillantes ou le pont de Tancarville sont-elles un impact négatif subi ou la valorisation d'une région ?
Comme c'est bizarre, voici les résultats d'étude de la Compagnie du Vent :
• Champ 350 MW : 5,8.10-4/an soit environ un accident tous les 1720 ans,
• Champ 700 MW : 8,6.10-3/an soit environ un accident tous les 110 ans,
• Champ 1400 MW : 1,4.10-1/an soit environ un accident tous les 4 ans.
Pas besoin de sortir de St-Cyr pour obtenir de tels résultats... plus les parcs sont grand, plus c'est dangereux en théorie.. Comme plus les îles sont grandes, plus il y a d'échouages !!!!
Ce qui est de caché dans cette étude c'est surtout que plus les parcs seront proches des côtes plus les profits de GDF SUEZ seront importants !!!
Et les faits pour les victimes c'est que plus le parc sera proche plus les dégâts sur votre paysage et économie locale seront important ... !!!!
Non vraiment rien ne change ...toujours les mêmes méthode !!!
Pour finir sur une note positive, je suggère au gouvernement de mettre une moins-value et une plus-value en fonction des distances d'implantation ....et vous verrez que cette étude tombera vite dans les oubliettes!!!!!
Il faut absolument que les gens se rendent compte de l'impact que ces éoliennes auront sur notre paysage.
Nous avons dans les communes plusieurs photomontages qui ont été réalisés pour des projets terrestres et TOUTES LES PHOTOS SONT TRONQUEES. Aucune ne reflète la réalité. On s'en rend parfaitement compte une fois que le projet est installé.
D'autre part la Compagnie du Vent insiste sur le fait que le projet est situé très loin du site emblématique d'ETRETAT, que doit on penser, nous, riverains de Varengeville, Pourville, Dieppe, St Valéry, Le Tréport, les habitants des Caps Blanc Nez et Gris Nez ? Qu'ils ne sont pas dans des sites emblématiques alors on se fiche pas mal d'eux !!!! Il n'y a pas qu'Etretat sur notre si jolie côte.
Des caps on peut voir les côtes anglaises qui sont bien moins importantes que des éoliennes, alors arrêtez de nous faire croire qu'on ne verra pas 141 éoliennes, ou très peu selon le temps. Sachez qu'il n'y a pas que de la brume chez nous !!!
L’idée du parc éolien au large de nos côtes me semble plus que nécessaire, mais je me demande pourquoi ne pas suivre l'exemple de Montdidier qui a fait le choix de faire un parc Éolien public. (Voir France 3 Picardie du 31/04/2010)
Comme cela, pour une fois, les retombées économiques reviendront réellement aux personnes concernées par le gène éventuel de ce parc. Car pour l’instant tout les parcs éoliens mis en place dans note région sont privés (hors Montdidier) et les bénéfices vont dans les sociétés qui pour la plupart ne sont pas de notre région voier même de notre pays.
Il serait temps de penser à notre autonomie au niveau de l’énergie renouvelable. Il faudrait peut-être faire un parc plus petit mais financé par la régions et l’Europe .
Quelles retombées économiques allons-nous réellement avoir ? Allons-nous avoir des avantages comme les habitants de Penly et les communes voisines ? Car on ne sait jamais comment vont être reparties les taxes et quel intérêt financier nous allons avoir.
La Côte Picarde a un attrait touristique très important pour l’économie locale.
Ajouté par Pascal NEUVILLERS (SAINT VALERY SUR SOMME) - le 01/06
Voyons voir !
Bonjour,
Les photos mises sur le site CNDP sont prises à 17 - 22 - 25 - 34 et 38 km, c'est pas la même chose. Quant aux photos-simulations faites par la Compagnie du Vent, elles apparaissent floues et manifestement allongées. Il faudrait absolument que des simulations soient faites par des professionnels reconnus et neutres dans cette affaire. Photos-simulations vues des plages mais aussi du haut de vos falaises car c'est pas la même chose !!!
Pour l'instant ci-après quelques données théoriques que j'ai ... il y a matière à réflexion !
• Pour un homme de 1.75 m, une éolienne de 50 m est visible jusqu'à 25 km
• Pour un homme de 1.75 m, une éolienne de 100 m est visible jusqu'à 35 km
• Pour un homme de 1.75 m, une éolienne de 150 m est visible jusqu'à au minimum 40 km
• Pour un homme de 1.75 m, une éolienne de 170 m (haut de pale) est visible jusqu’à… imaginez !
On oppose très souvent éolien et nucléaire, le premier étant plus propre que l'autre et donc devant être développé. Admettons : mais sauf erreur, mais si l'on couvre la France d'éolienne, je n'ai jamais entendu parler du moindre projet de démantèlement de centrale nucléaire ! Les éoliennes ne sont pas construites dans l'objectif de supprimer la moindre centrale (essayez de trouver un seul promoteur de l'éolien ayant formulé un tel engagement), alors opposer éolien et nucléaire n'a aucun sens et ne peut constituer un argument pour l'éolien... Tout au plus l'éolien servira-t-il à produire un surplus d'énergie qu'EDF privatisée exportera au prix du marché pour son bénéfice...
Juste une question : et combien de MILLIERS de tonnes de peinture, de produits anti-corrosion, de produits anti-fouling sur les coques de bateaux (pêche, tourisme, transport) de la baie de Somme ?
Toute activité humaine crée une nuisance. La bonne gestion commune de ces nuisances conduit à l'intérêt général. La gestion partisane (NIMBY) des nuisances particulières entraine l'immobilisme.
De retour de vacances entre Etretat et la baie de Somme (en camping car), nous avons pris connaissance lors de notre périple, du projet éolien en mer face au Tréport et de son débat public que nous avons décidé de suivre le soir du 3 juin, puisque le sujet nous intéresse et que nous souhaitons nous informer plus sur ce projet novateur!
En tant que touristes, nous tenions à dire que nous ne serons pas contre le fait de revenir dans cet environnement et plutôt enthousiastes pour justement découvrir un parc éolien en mer français ! Le paysage que nous avons pu découvrir dans ces belles régions qui nous est déjà offert avec les éoliennes terrestres ne nous choque pas du tout, nous trouvons même que les champs d'éoliennes (vu aussi en Espagne, au Danemark...), donnent un aspect moderne et ne défigurent pas l'environnement !
Ajouté par ELIANE ET JO (61 ET 63 ANS) (FRAISSES (42)) - le 03/06
Mines....
Je voudrais comprendre quelque chose...
Lors du débat pendant lequel le sujet des mines a été abordé, un intervenant a demandé à un représentant de l'Etat quelles mesures seraient prises pour assurer un "risque 0" au regard de ces mines lors du montage / démontage du parc. Cela paraît en effet pertinent, même si le risque 0 n'existe pas.
MAIS comment font les pêcheurs (notamment arts trainants) pour éviter de remonter les mines ? Ont-ils une carte répertoriant la position de toutes les mines ? Si oui, alors l'opérateur peut l'utiliser... Si non, alors le risque existe aussi pour les pêcheurs, non ? D'ailleurs, un représentant des pêcheurs l'a même reconnu ("on pêche régulièrement des obus et des grenades").
Toute exploitation humaine (éolienne ou pêche) comporte des risques... qui sont partagés par tous les exploitants.
Sur les radars, il est dit et répété partout que "selon certaines sources" les radars (civils, militaires, CROSS, etc...) seraient perturbés par les champs d'éoliennes...Bon....
Mais comment font les anglais, les danois, les écossais, les irlandais.... avec leurs champs d'éoliennes et leurs navires ? Ils ont accepté d'être à moitié aveugles en mer à cause des éoliennes ou ils ont réglé le problème ? Peut-être pourrait-on s'en inspirer ?
L'éolien industriel ne s'inscrit absolument dans une logique de développement durable. C'est une pompe à Fric financée par les consommateurs d'EDF et permettant à GDF-Suez d'amortir au plus vite leur investissement et faire des profits sur le dos de tous, au nom du monopole de la production d'électricité.
Combien faut-il d'éoliennes pour se substituer à un réacteur nucléaire de Penly (on m'a indiqué de source fiable. Une éolienne tous les 400 mètres sur 1600 KM de littoral).
Que l'Etat renonce partiellement à son monopole de production d'énergie pour laisser le champ à de vraies initiatives de développement durable utilisant l'énergie renouvelable dans le respect des personnes qui peuplent les territoires. Sans pour autant remettre en cause la prise en charge d'une socle de production (nucléaire et/ou hydrolique par exemple).
Combien de pollution pour construire un tel parc éolien ? Quel bilan global à part le saccage du paysage et d'une zone de passage d'oiseaux migrateurs ? Le site de l'ADEME produit une désinformation sur l'éolien, Personnellement, je trouve cela très grave !
A quand des attitudes responsables, et des représentants du peuple conscients de leurs responsabilités, vis-à-vis de ceux qui les ont élus ? A quand des projets réellement utiles ? Alors que la SCNF roule encore avec des machines diesel entre Amiens et Boulogne-sur-mer, quelle est la pertinence de ce projet ? Permettez moi de douter?
Je vilipende ce projet. Décidément on marche sur la tête !
Comme je l'ai déjà dit sur un autre post, je suis les retransmissions des débats publics sur internet depuis le site.
Lors de la réunion au Tréport, on nous a appris que le courant prend de l'ampleur lorsqu'il rencontre une éolienne, qu'elle sera la vitesse de courant au bout de plusieurs éoliennes ? Le cycle de passage des poissons sera changé, que va-t-il se passer pour nos mouettes, goélands, phoques, qui auront de la difficulté à se nourrir ? à la réunion de St Valéry on nous annonce qu'il y a pas bcp de passage d'oiseaux migrateurs, vu par un SEUL vol d'AVION, alors que les chasseurs qui vont à la hutte et qui on plus de 4000 nuits à leurs crédits précisent que cette études à été faite à partir d'un seul type d'oiseau et qu'il y a énormément de passage sur plusieurs dizaines voir centaines d'espèces d'oiseaux migrateurs. De plus on nous prend pour des idiots sur une études faite qui nous dit que par temps de brouillard les oiseaux ne décollent pas on se croirait à Roissy lol sic. Que les oiseaux savent qu'il ne faut pas passer dans le parc Offshore ! C'est vrai, on les a bien dressés sic ! Un oiseau qui migre de la Grande Bretagne vers notre réserve naturelle du Marquenterre, que fera t-il en cas de crainte de ses hachoirs géants à Oiseaux ?
Très prometteur lancement en 2012 -2013... au moins on peut les mettre à 20 miles... au moins elles ne détruiront pas vos magnifiques paysages ni l'économie touristique de votre région... dans ces conditions et uniquement dans ces conditions (20 miles), ah ça oui, le bilan emploi sera positif... et vous pourrez en être fiers.
Je suis opposé à ce projet qui dénature la mer et qui nécessite de gros investissements pour un résultat faible. De plus notre région est déjà entourée de 2 centrales (Penly et Paluel), donc 2 dans un département, à 40 km l'une de l'autre, et nous au milieu ! La Seine maritime est bien au-delà de son quota en production, les champs sont déjà dénaturés par les éoliennes, laissez-nous la mer !
Ajouté par michel DEBIASTRE (QUIBERVILLE SUR MER) - le 06/06
Conséquences
Il est possible que le parc éolien ait une incidence sur le tourisme et donc sur un certain type d'emploi. Que cela choque certaines personnes au point de ne plus vouloir revenir, pourquoi pas, bien que ça ne fasse pas vraiment avancer le débat ni les idées. Il est vrai que la pollution nucléaire ou liée à l'exploitation fossile est visuellement plus discrète. Mais il faut bien comprendre qu'il faut faire un choix du fait de notre mode de vie surconsommateur, et aujourd'hui en tant que citoyens responsables et prévoyants, notre choix se porte sur les éoliennes. Demain autre chose de plus discret peut être, voir chaque foyer produisant sa propre énergie et consommant intelligemment. Tant que le projet répond aux questions et impératifs présents ET futurs.
De plus les conséquences de l'implantation d'un tel parc sont partiellement connues du fait d'autres installations du même type. Les retours semblent positifs aussi bien pour la faune et la flore maritime locale que pour les pécheurs (nouveaux récifs, accroissement des populations de poissons, zone de tranquillité pour les espèces ...). Contrairement au nucléaire ou à l'exploitation des énergies fossiles qui n'entrainent que destruction, pollution à long et très long terme et maladies.
Enfin, du fait de la méfiance et des contraintes envers de telles installations, les organismes en charge de la mise en oeuvre doivent procéder avec précision et en prenant en compte un très grand nombre de paramètres, ce qui est gage de fiabilité et de responsabilité. Encore une fois, ce n'est pas le cas avec le nucléaire pour lequel on voit un net relâchement des contraintes sans se soucier des conséquences sanitaires futures, afin de répondre à la demande du lobby nucléaire français. Je ne parlerais pas des filières d'énergies fossiles qui sont évidemment amenées à disparaitre à très court terme.
Il est important de préciser que la nécessité d'implanter ce type d'installation vient de notre vision qui s'est toujours faite à court terme et dont nous payons les conséquences. Mais un parc éolien est une bien maigre punition comparé aux zones contaminées par les déchets nucléaires, les espèces détruites et les milieux saccagés à force de raisonner en terme de tourisme, d'argent et de confort personnel devenu caprice. Maintenant, rien ne nous empêche de pousser le gouvernement à investir dans les ENR pour trouver des solutions valables sur tous les plans plutôt que de s'enliser dans sa médiocre politique énergétique à court terme du moment.
Meilleur exemple de conciliation Energie Renouvelable-Environnement-Développement local
La France ne peut pas rester en marge, à la traîne, du développement de ces nouvelles énergies.
Le coût d'investissement peut sembler prohibitif, mais il est à lisser sur la durée de vie de l'installation, il devient alors bien inférieur au cout du nucléaire, entre autres.
Les centrales nucléaires à proximité sont en fin de vie, et on ne sait toujours pas recycler les déchets radioactifs générés. L'enfouissement est la seule solution économiquement viable à ce jour. Les risques générés par la prolongation du cycle de vie de centrales de ce type est élevé.
Les développeurs de tels projets savent s'entourer de partenaires techniques expérimentés, et référents dans le domaine, et sur des projets similaires offshore.
La force des vents ne constitue pas un problème : les vents les plus forts en France ont été relevés en couloir Rhodanien, soufflant par rafales (conditions pires que par vents constants), lieu d'implantation des plus grands parcs éoliens en France. Au dessus de 100 km/h, la portance des pales des éoliennes est réduite automatiquement à zéro, elles se déconnectent donc du réseau électrique.
L'énergie crée est injectée sur le réseau et peut donc être consommée en Haute Normandie ainsi que dans les régions limitrophes, allégeant ainsi la charge sur les Centrales Nucléaires essoufflées. Cette énergie disponible à moindre coût permettra au secteur privé de se développer dans la région.
Soyons sérieux : l'impact sur le visuel est vraiment limité.
Marier authentique (Mers les Bains) avec le contemporain est tout à fait envisageable, les plus grands architectes et Designers peuvent en témoigner, et constitue une vraie évolution positive de notre pensée : vivons avec notre temps, tout en préservant le passé : LES RACINES et LES AILES.
L'impact sur la pêche peut être positif, et compte tenu des projets que la Compagnie du Vent a intégré dans son projet.
Les animaux ont toujours su s'adapter à toute modification de leur lieu de vie respectif, ils ne nous ont pas attendus, faisons leur confiance, les études et le retour d'expérience sont là pour en attester.
TOUS DERRIÈRE LA RÉGION HAUTE NORMANDIE et la COMPAGNIE DU VENT POUR SOUTENIR CE PROJET.
Ajouté par Gérard DEVEZEAUD, ST-VALÉRY-SUR-SOMME - le 11/06
Eolien en mer, une chance pour un dév durable efficace
2/3 de la planète est constituée d'océans...
Les océans sont un réservoir d'énergie gratuite sans impact faune flore (au contraire, un sanctuaire)... pourquoi ne pas saisir cette opportunité de faire du développement durable respectant la nature ET en développant l'économie ?
L'éolien flottant , l'hydrolien et le captage de l'énergie des vagues apporteront énormément plus d'emplois en France... Je pense particulièrement aux chantiers navals qui n'attendent que ça... En plus, ces technologies sont beaucoup plus écologiques... principalement composées de feraille contre 3000 tonnes de béton non recyclable par éolienne statique offshore !!!! Ce n''est pas très renouvelable, ça !!! Il y a matière d'énergie dite verte, la France n'est pas obligée de faire un copié-collé sur ses voisins... comme à l'école un jour, ça se paye, ce genre d'attitude.
Ajouté par Michel BESSON (HUCHENNEVILLE) - le 17/06
Sommes-nous égaux ?
Donc, si je résume et si j'ai bien compris :
- pas d'éoliennes car risque de remontées de mines pendant les travaux.
- mais les pêcheurs ont le droit de risquer leur peau (et celle de leur équipage et du matériel)...
Un déminage préventif (payé par le promoteur) ne pourrait-il pas régler le problème ?
ET, par ailleurs :
- les habitants de Vendée doivent dégager de leurs maisons car elles risquent d'être inondées encore une fois. Pourtant, là aussi, il me semble que c'est une décision libre de chacun et n'engageant que soi (et ses biens) non ?
- les fumeurs se bousillent la santé aussi surement qu'en marchant sur une mine...
Petite suggestion : achetez le n°31 de l'écologiste
Petite suggestion : achetez le n°31 de l'écologiste, il y a un article formidable sur les éoliennes ! J'aime.
Ca, c'est des vrais écolos... j'aime cette écologie intelligente... l'éolien c'est le pire !!! Un énorme gaspillage. Très faible rendement de notre argent... catastrophique, etc... Bravo ils sont courageux de dénoncer ça.
J'ajoute personnellement que : l'éolien offshore n'est pas du renouvelable et que notre capacité de dépenses étant limité, c'est autant de milliards d'Euros qui n'iront pas dans les économies d'énergie et dans les technologies plus propres, plus renouvelables et plus productives.
Le classement de la Baie de la Somme parmi les plus belles baies du monde en danger
Le "club des plus belles baies du Monde", vient de refuser fin 2009 l’intégration la baie de Santander en Espagne dans le club des plus belles baies à cause d'un projet éolien.
« Le bureau a en effet émis un avis négatif portant sur un plan Eolien de 700 unités aéroélectriques. « Les Plus belles baies du monde » justifient leur avis négatif sur le motif que ce projet spectaculaire dénaturerait gravement la physionomie de la baie de Santander. »
Lorsque le président actuel de ce club, Monsieur Jérôme Bignon, député de la Somme et Membre titulaire du conseil d'administration du conservatoire de l'espace Littoral et des rivages lacustres déclare « l'homme a besoin de se ressourcer, il recherche donc inconsciemment les manifestations tangibles de ce qui constitue pour lui des valeurs fondamentales et quoi de plus fort que ce spectacle de la mer "matricienne" source de vie, cette mer qui est la "mère" de nos origines, la contempler reste le meilleur moyen pour comprendre la valeur et la fragilité de la vie. Simplement ce spectacle ne doit pas être terni et l'environnement ne doit pas être marqué par des stigmates d'un monde moderne mal maîtrisé ».
Les habitants de la région, respectueux et amoureux de leur patrimoine régional partagent en totalité son point de vue. Après ces belles déclarations, nous ne pouvons obtenir qu’un soutien engagé de ce député de la Somme sensible à la beauté des baies et paysages marins.
Ajouté par Catherine BOUTIN, FED (VALLÉE DE L'YÈRES) - le 20/06
Marée noire: une catastrophe est possible
Ainsi titrait "L'informateur" du 11 juin, le reportage précisant que la baie de Somme et le Tréport ne sont pas à l'abri car le trafic sur le rail Manche s'intensifie avec des navires de plus en plus vétustes. Hypothèse émise par un expert du plan Polmar, qui ne cache pas son inquiétude pour ce littoral dépourvu de protections efficaces contre ce fléau !
Vous comprendrez que 141 aérogénérateurs à proximité multiplieraient les risques de collisions et d'éventrations, évoqués par nos marins lors du débat public. Du possible on passe au probable !
Navires ou supertankers dégueuleraient leurs sinistres cargaisons dans une des plus belles baies du monde et sur nos blanches falaises. Faunes et flores ne survivraient pas. La Louisiane est là pour nous rappeler que la Bretagne porte encore les stigmates du naufrage de l'Amocco Cadiz en 1978 à cause d'une simple avarie de barre.
Scénario catastrophe,certes mais réaliste si on accumule les dangers. Et comme le mentionne l'expert Polmar dans son interview : "Il faut que les élus de la Côte, soient bien conscients qu'une catastrophe majeure n'est pas impossible". Catastrophe annoncée, ils ne peuvent l'ignorer et doivent bannir ce projet.
Ajouté par Gérard BILON, SANS OFFSHORE À L'HORIZON (LE TRÉPORT) - le 21/06
Dossier de LA CROIX
J'ai lu avec intérêt l'argumentaire de la municipalité du Tréport concernant le parc éolien. Le journal LA CROIX du 8 juin a publié un dossier, réalisé au Danemark, qui répond à la plupart des inquiétudes.
Ce dossier a concerne, entre autres, le parc de Horns Rev, un parc éolien situé à 14 km des côtes et comportant 80 machines de 120m de haut. La commune de Varde, qui lui fait face, accueille 3,5 millions de visiteurs par an. Il est donc assez comparable au projet 'large' de la Compagnie du vent.
Interrogé sur les impacts du parc, le responsable du tourisme local a démenti toute baisse de la fréquentation du site ou dévalorisation du patrimoine immobilier. Il a même été jusqu'à dire explicitement que c'était l'inverse qui s'était produit !
Pour ce qui est de la pêche, un responsable local a estimé qu'après la période des travaux, la pêche a pu reprendre 'comme avant', et a délivré un message rassurant à l'adresse des professionnels du Tréport.
Enfin, concernant l'impact visuel, les journalistes ayant vu le parc parlent de 'petits bâtonnets blancs [...] disparaissant dès le premier voile de brume'.
Il ne s'agit pas là d'un document concocté par des industriels ou des écologistes dogmatiques. Il s'agit d'un dossier bien documenté réalisé par des journalistes, à partir de témoignages recueillis sur place.
Si l'on peut comprendre l'inquiétude face à la nouveauté, il ne faut pas laisser la peur prendre les décisions à notre place. Si ce projet ne se fait pas, d'autres se feront, ailleurs, et d'autres bassins d'emploi en retireront les bénéfices. De nombreux parcs éoliens offshore sont en service en Europe, et un plus grand nombre encore est en construction. Les légions de touristes déçus, les hordes de pêcheurs ruinés et les stations balnéaires transformées en villes fantômes sont toujours aux abonnés absents.
Ajouté par Etienne ROBERT-DEHAULT (ST DIZIER (52)) - le 22/06
La Haute-Normandie, terre de production d’énergies… non renouvelables
La Haute-Normandie est en surproduction, avec respectivement, 2.5 fois plus d’énergie produite que consommée et 11.5 fois plus d’électricité produite que consommée.
Avec seulement 0.3% d’énergies renouvelables dans la production électrique haut-normande, la Haute-Normandie est mal placée, alors même qu’elle bénéficie d’un potentiel important autant solaire qu'éolien.
Déjà 3ème productrice d’énergie en France, notre région concentre toujours nombre de projets : terminal méthanier, EPR, centrales à charbon. Encore et toujours des projets fondés sur l'utilisation d’énergie fossile, donc épuisable.
Dans un tel contexte, nous rappelons que la primauté est à donner à la maîtrise des consommations, à l’efficacité énergétique, associées au développement des énergies renouvelables.
La France a accumulé un retard considérable en matière d’éolien, et les oppositions à ces projets sont encore et toujours trop importantes.
C’est pourquoi, le groupe des élus Verts encouragent la mise en place d’un parc éolien offshore.
Toutefois, au regard du projet qui nous est présentés, nous regrettons que l'impasse soit faite sur :
- un service public et territorialisé de l’énergie, garantissant à tous un accès à l'énergie notamment électrique.
- la promotion de projets misant sur la co-génération et associant plusieurs techniques et sources de production d’énergies renouvelables
Dans le projet des Deux Côtes, une question essentielle demeure : quel sera l'impact du projet sur les zones de pêche et les ressources halieutiques, quelles seront les conséquences sur les activités de la pêche et la profession ?
Des réponses doivent être apportées au maintien d’une pêche côtière, artisanale, plus-value de notre région.
Ainsi ce projet sera pertinent si les réserves et les questions que nous posons trouvent des réponses rapidement dans la concertation et le respect de chacun.
Ajouté par Antonia ORTU (HABITANTE DU LITTORAL) - le 28/06
L'avis d'un touriste (favorable)
Bonjour à tous,
J'habite à Paris, j'ai 4 enfants, je me rends souvent sur vos côtes. Je tenais à dire que la présence d'éolienne offshore serait plutôt pour moi une raison de préférer un site que de le fuir. Pourquoi ? Parce qu'on ne voyage pas que vers des lieux, on voyage surtout vers des émotions.
La vue d'éolienne me renvoie à un monde moins dangereux, tourné vers un avenir meilleur.
Le mouvement aérien des éoliennes rappelle effectivement un mouvement naturel, mû par les éléments naturels, comme les voiles, les moulins à vent. Nous n'aurons pas le sentiment de voir une usine ou des pylônes, mais une activité comme la pêche, l'agriculture, l'élevage.
C'est un constat : la vue d'éolienne intéresse et rassure mes enfants, qui voient bien les risques supérieurs des sources d'énergies traditionnelles au 20h et dans les cours de leurs instituteurs.
Nous aurons donc le sentiment d'aller nous reposer dans un endroit entreprenant, attentif à la nature, de partager les valeurs de ses habitants... c'est un critère clé dans nos choix de destination.
Entre des éoliennes ou pas d'éoliennes à l'horizon, pas d'hésitation : les éoliennes. En tant que touristes, nous les vivrons comme les château d'eau, les tracteurs, les ponts, les péniches : des déformations du paysage certes mais plus POSITIVES pour la société que d'autres.
En souhaitant un débat courtois, agréable et enrichissant à tous.
NON aux eoliennes industrielles sur terre et sur mer
Elles coûtent cher aux contribuables, rapportent énormément d'argent à un tout petit nombre (les promoteurs) soutenu scandaleusement par l'Etat.
Leur production d'énergie est aléatoire.
Les réseaux de transport de l'électricité (qui ne se stocke pas) ne sont pas adaptés.
Elles massacrent les paysages,créent très peu d'emplois.
Quid du démantèlement (pas de décret) ?
Même les pays soit disant exemplaires en matière d'éolien ne peuvent se passer du nucléaire et en redemandent.
OUI aux autres énergies renouvelables (biomasse,...)
OUI à la recherche
OUI aux économies d'énergie
Ajouté par Catherine FAURE (49260 ANTOIGNÉ) - le 01/07
Utopie
Malheureusement, les éoliennes, une vision du futur qui ne résout rien. Toutes les énergies, même les renouvelables sont dépendantes du pétrole pour leur fabrication et maintenance. Tous les isolants (plastiques, huiles, résines) viennent du pétrole. Donc plus de moteurs, transformateurs, câbles et tous les composants électroniques. C'est comme la voiture électrique. N'oublions pas le ciment gros consommateur d'énergie. Notre futur dans moins de trente ans, après le pic de production de pétrole, est de retourner dans le passé vers 1900. Adieu voitures, électricité. Tous à nos jardins si nous ne voulons pas mourir de faim.
Ajouté par Liseline LAVOINE (CRIEL SUR MER) - le 08/07
Pourrait-on reconsidérer les installations éoliennes !?
Elles fonctionnent sans combustible, sont démontables, et ont donc un impact mineur comparé aux centrales électriques habituelles. Parler de nuisance sonore ou visuelle est aberrant quand on voit le nombre de pilonnes haute tension qu'il y a partout, quand on voit les désastres écologiques et humains provoqués par l'extraction de l'uranium et du pétrole ! Le nucléaire a pourtant dévisagé le front de mer en plus de disséminer une pollution invisible un peu partout et pour longtemps.
Votre projet fait courir un risque majeur à la côte
Voici ce que disait Mr le Député de la circonscription J. BIGNON lors des travaux de la mission d'information sur l'énergie éolienne : "Les risques que font encourir l’installation d’éoliennes à 3 miles d’un rail de trafic. Ce type d’installation est une aberration qui aboutira à un accident majeur lorsqu’en situation de tempête, un superpétrolier ira percuter de telles implantations." (http://www.assemblee-nationale.fr/13/cr-dvp/09-10/c0910042.asp).
J'ajoute pour appuyer cette démonstration ce titre d'un article de la revue Science et Vie : "Cela n'a jamais été dit : il est actuellement impossible de remorquer un navire de 300.000 tonnes par grosse mer".
Naturellement, vous pourrez prétendre que le risque est quasiment nul. D'aucuns disaient la même chose avant le désastre de l'AMOCO CADIZ en Bretagne. Le sauvetage de ce supertanker par les remorqueurs s'était avéré impossible après une panne de moteur. En conclusion, Votre projet fait courir un risque majeur à la côte. Si le risque existe sans les éoliennes, il est démultiplié par leur présence. Cdt.
Ajouté par Lionel PEDRETTI (MERS LES BAINS) - le 08/07
Mode de répartition de la taxe spécifique
Concernant le projet de parc éolien, dans le cas où celui-ci était appelé à se réaliser, nous émettons des réserves, concernant la répartition de la taxe spécifique. Selon son mode de répartition - référence décret n° 2008-851 du 16 Août 2008 -, cette taxe spécifique d'installation d'éoliennes offshore pourrait rapporter 12 000 euros par mégawatts et par an soit environ 8,5 millions d'euros. Cette manne reviendrait pour 50% à un fonds départemental pour le développement des activités de pêche et de plaisance et pour moitié aux communes littorales concernées en fonction de l'éloignement par rapport au projet et au nombre d'habitants.
Nous demandons instamment que soit également pris en compte le critère du linéaire de notre façade maritime côtière et une compensation afin d’harmoniser toutes les communes impactées selon les ressources de leur territoire et leurs origines, urbaines ou rurales qui sont plus défavorisées.
Ajouté par Jean-Claude GUILLAUMIN, PROPRIÉTAIRE ( FORT-MAHON) - le 09/07
Il y a d'autres solutions
Il devient impossible de créer des Parcs éoliens en Terre, c'est maintenant nos horizons qui devraient servir d'expériences pour cette énergie aléatoire alors que d'autre solutions sont a l'étude pour utiliser les courants marins et la houle...
Implanter des éoliennes en mer, c'est défoncer les fonds marins pour y enfouir les 2OOO tonnes de béton-armé pour chaque base d'éolienne et les câbles, mettant en suspension les sédiments et les vases...
Face à la Baule et à la Côte sauvage du Croisic c'est 192 éoliennes offshore qui devraient transformer cet horizon avec en plus 192 phares rouges et clignotants toutes les nuits...
Ajouté par Christian COLLAS, ASSOCIATION 'LES TRIE-T-ON ?' DU COLLECTIF ANTI-ÉOLIENNES DE LA BAULE (JANS) - le 09/07
La beauté des falaises d'Ault
J'ai découvert il y a 15 ans déjà Ault, Le Bois de Cise, ses falaises (parmi les plus hautes d'Europe), des couchés de soleil, une mer dont les couleurs changent avec les courants, j'ai connu le sentier qui conduisait d'Ault à Mers-les-Bains le long de la falaise.
Je suis tombé en admiration pour cet endroit, je vis sur Lille et j'ai toujours un énorme plaisir de venir me ressourcer en bord de mer, dans un cadre de nature sauvage. Quelque soit le temps, la vue sur la mer est magique, c'est d'une beauté sans non.
Nous devons laisser aux générations futures des lieux où l'Homme vit avec la nature.
Les côtes picardes et normandes ont un atout touristique qu'il faut absolument préserver.
Il est très évident que les investigateurs de ce projet éoliens ne viennent pas passer leurs vacances sur Ault, ils sont loin de tomber sous le charme d'une nature, ils ont les moyens de se rendre ailleurs se ressourcer.
Le but principal des investigateurs est de faire des profits toujours des profits, l'Homme ne compte pas ou plus.
Mais nous devons continuer à dire NON pour préserver ce que l'Homme n'a pas encore détruit.
Ajouté par Pascal LADRAT (LA MADELEINE) - le 09/07
Quel horreur pour aussi peu de rendement
Quand on sait que le rendement électromécanique d'une éolienne n'excède pas 20 à 30% en fonctionnement continu, que les éoliennes ne supportent pas mécaniquement des vents en rafale au-delà d'une vitesse somme tout assez limitée (90 km/h - observez le nombre d'éoliennes terrestres qui tournent lors de vents forts !!! Il n'y en a pas), il me semble que le ratio dégradation du milieu/Énergie produite est pour le moins peu intéressant.
Si GDF Suez n'a pas trouvé mieux que de dégrader l'environnement visuel pour contrebalancer les moyens de production de son principal fournisseur d'électricité qu'est EDF, c'est lamentable. On aura, au vu de l'animation la certitude de voir notre belle côte transformée en zone industrielle. Sans évidement parler des effets des vibrations engendrées par la rotation des pales sur la faune aquatique. Car une hélice qui tourne à 10 tours minute, avec 3 pales génère une vibration de 0,5 Hz, soit un choc toutes les 2 secondes. Sûr que les poissons vont s'en accommoder ! Alors arrêtons se projet fou, démesuré, sorti des élucubrations d'ingénieurs au service de la finance !
Ajouté par Alain GEBEL, ISARIEN ET FIER DE L'ÊTRE ET DÉSIREUX DE PRÉSERVER LA PICARDIE (ANSERVILLE) - le 12/07
Une marée noire est possible : catastrophe annoncée !
Compte tenu de l'augmentation du trafic sur le rail Manche Est (600/jour) et de la vétusté des navires, les experts du plan Polmar avertissaient nos élus qu'une marée noire n'était pas impossible au Tréport et en baie de Somme (l'Informateur du 11/6/2010).
La Manche Est est pour le moment une mer sûre sans embûches, par contre avec ces centaines d'écueils constitués par les aérogénérateurs, elle serait exposée à tous les naufrages donc aux marées noires, comme en Bretagne.
Faune et flore n'y survivraient pas, les activités balnéaires et de pêche suivraient.
Pour la centrale nucléaire de Penly, sa prise d'eau de mer en assure le refroidissement pour son fonctionnement et sa sécurité, elle pourrait être polluée voire bouchée ! Les Autorités de Sûreté Nucléaires répondent à ce grave problème en assurant faire évoluer les procédures de mise en sécurité en fonction de l'évolution de l'environnement du site.
Ce principe a des limites, lesquelles dans ce cas seraient dépassées. La catastrophe de Louisiane est là pour nous rappeler que certains principes de précaution s'imposent et qu'une prise de risques multipliée serait intolérable pour notre population !
Sachant par ailleurs que ces mêmes autorités (ASN) jugent inutiles le distribution de cachets d'iode pour protéger la population Tréportaise ! Pourtant indispensable en cas d'accident nucléaire !
Refusons la cohabitation nucléaire et éoliennes en mer. "Cobayes" de A à Z !
Ajouté par Gérard BILON, SOS À L'HORIZON (LE TRÉPORT) - le 13/07
Un gâchis humain
Vous reconnaissez vous-mêmes que votre projet aura des conséquences néfastes pour la pêche et le site local. Or ce sont là, me semble-t-il, deux aspects essentiels de la petite région concernée. Vous allez tuer son "âme", sans lui apporter quoi que ce soit. Et pourquoi ? Pour faire de l'argent... Implicitement, vous le reconnaissez puisque vous proposez des subventions, des subventions contre la destruction de ce qui fait le propre de plusieurs dizaines de milliers de personnes !
Comment peut-on lancer une opération pareille à notre époque ? On pouvait espérer que le capitalisme "inhumain", celui qui fait si peu de cas des hommes, relevait d'une autre époque. Eh bien non ! Gagner de l'argent le plus facilement possible au détriment des personnes est toujours d'actualité pour certains dirigeants. C'est bien dommage.
Ajouté par Francis OLOCCO (ST-VALERY-SUR-SOMME) - le 23/07
Avis personnel
Pour ma part, j'adore la mer puisque né à proximité de la côte d'opale, j'y suis très attachée comme d'autres côtes notamment Bretonnes.
D'un autre côté, je trouve sur le plan esthétique que les éoliennes sont bien plus majestueuses que tout ce que l'on peut voir par ailleurs dans la production et le transport d'énergies. Loin d'être repoussantes, je pense que, au contraire, les éoliennes en mer représenteront un attrait qui éveillera la curiosité et sera bénéfique à d'autres activités. Que peut-on voir réellement à 14 km ?
Je suis émerveillé par des constructions comme le pont de Millau qui est superbe et qui montre le savoir-faire de nos industriels. Aujourd'hui, nous visitons volontiers des bâtiments que nous n'aurions jamais laisser construire ou qui ont occasionné de nombreuses polémiques.
Je ne crois pas que nous abimions la mer avec les éoliennes qui, de plus, au cas où on se tromperait, sont des constructions que l'on pourra retirer.
Économiquement, je vois aussi les enjeux en terme d'emplois qui ont été loupés pour les installations terrestres et qu'il serait dommage de manquer pour les installations maritimes. Ceux qui cherchent un emploi aujourd'hui en France savent la valeur d'un CDD ou mieux d'un CDI.
Limiter l'impact des énergies fossiles sur nos factures me semble encore être un bon point.
La démarche raisonnée et concertée des acteurs montre une maturité jamais vue par ailleurs et qui présage d'une réussite durable.
Je suis opposé à ce gigantesque projet trop proche de nos côtes et trop impactant visuellement. Il met en péril toute une économie au service d'une société qui n'a aucune expérience en éolien offshore.
Juste à titre d'information, ci dessous un lien vers un article qui rapporte les possibilités de création d'emploi dans le secteur (large) des énergies marines (donc pas seulement l'éolien offshore) en Écosse :
Si les Danois et les Allemands ont réussi depuis longtemps et sont devenus champions de ce secteur, le discours "ca ne créera aucun emploi dans notre pays" semble avoir été balayé par les Écossais qui se montrent volontaires et se regroupent tous autour de cet objectif.
5000 emplois pour une région qui compte à peine plus de 5 M d'habitants, c'est pas mal non ?
Ajouté par Christophe LEBLANC (MAROLLES EN BRIE) - le 03/08
Pensons au futur
Produire de l'électricité par des énergies renouvelables et présentes dans notre région est un signe de responsabilité et de respect pour les générations futures. La côte de la Manche est un endroit favorable pour les éoliennes car il y a du vent.
La question de savoir si le prix de rachat de l'électricité produite par des éoliennes est juste ou pas n'a pas lieu d'être : qui aujourd'hui est capable de donner le coût réel de l'électricité produite par le nucléaire et de quantifier le risque ? Combien coutera le démantèlement d'une centrale nucléaire et la remise en l'état d'un site comme celui de Paluel par exemple ? Que deviennent réellement les déchets d'une centrale nucléaire enfermés dans des cuves et stockés pour des décennies : nous laissons là un très bel héritage à nos enfants. Le démantèlement d'une éolienne ne laisse rien.
La construction du parc éolien des deux Côtes montrera que nous donnons un signe fort à notre entourage : laisser un monde aussi "propre" que l'on peut.
Ajouté par Christophe LEJEUNE (MANNEVILLE ES PLAINS) - le 08/08
Vote contestataire ou abstention
Fournir aux Français de l’électricité au moindre coût a été le souci de tous les gouvernements qui se sont succédés depuis la guerre.
L’éolien, avec l’obligation d’achat, ne peut que renchérir le prix de l’électricité, pénalisant les plus faibles. Cela signifie aussi une perte de compétitivité pour nos entreprises et son corollaire, des destructions d’emplois.
La production française d’électricité ne dégage pratiquement pas de dioxyde de carbone. Sur le plan écologique, l’éolien est inutile et même nuisible, car les caprices du vent doivent être compensés par le recours à des centrales thermiques. Quant au nucléaire, aucun des gouvernements qui se sont succédés n’a jamais envisagé d’y renoncer.
Je peux, ici, faire part de mon désaccord. Cela ne servira à rien ; la partie est déjà jouée. Je ne voudrais pas cautionner cette pseudo-démocratie.
Les grands partis politiques ont donné leur accord pour le pillage de la France par des promoteurs avides. La droite ne rechigne pas à faire de bonnes affaires ; la gauche flatte naïvement les Verts. Dans ce contexte, je pense aux prochaines élections avec ce dilemme terrible : m’abstenir ou voter FN (ce qui n’est pas ma tasse de thé).
Par cette contribution, je voulais vous mettre en garde ; les opposants ont le choix entre l’abstention et le vote contestataire. Pensez-y, Mesdames et Messieurs qui nous gouvernez.
Ajouté par Alain BARBIER (LONGEVILLE SUR MER) - le 10/08
Pourquoi nous ?
Je reviens de vacances dans l'île d'Oléron : pas l'ombre d'une éolienne et c'est une île avec du vent et très peu de relief, pourquoi n'y en a-t-il pas ?
Sur la route d'Oléron à Dieppe, pas une éolienne, il faut arriver après Dieppe pour voir les premières, et puis il est impossible de circuler en Domme sans avoir quelques éoliennes en vue (route d'Abbeville, Feuquière, Oisemont, Beauchamp, Blangy, Abbeville, etc). Notre département est à mon avis en overdose d'éolienne.
Pourquoi ne pas investir la passe entre l'île d'Oléron et l'île de Ré ou encore le golfe du Morbihan ou les côtes du Roussillon, région également où il y a du vent, mais les intérêts ne sont peut-être pas les mêmes.
Moi, je suis absolument contre, il y en a assez chez nous, allez voir ailleurs en Bretagne, en Charente ou dans le sud de la France, ils ont aussi des besoins en énergie. Nous, nous n'en manquons pas, ce qui n'est pas le cas de la Bretagne ou du sud.
Ajouté par jean-pierre COLANGE (MERS LES BAINS) - le 10/08
Un déni de démocratie
Avant même le débat sur le bien fondé du projet éoliennes offshore, les jeux sont faits. Le projet est déjà officieusement entériné, selon le ministère de l'environnement, il ne reste plus qu'à négocier ce qui peut l'être (!) jusqu'au 31 Décembre 2010.
Ainsi, une société privée va obtenir le droit de privatiser notre espace commun, de le défigurer, de le souiller, et de plus, d'engranger de mirifiques profits au bénéfice de ses seuls actionnaires.
Depuis 8 ans, en France, nos dirigeants affichent avec ostentation un mépris marqué pour le peuple. Ce projet en est une nouvelle preuve.
Les marins seraient bien inspirés de peser les promesses faites par la Compagnie du Vent sur l'octroi de 4.5 ME pendant 30 ans. Ces promesses là n'engagent que ceux qui y croient. Cet argent ne leur sera jamais attribué. L'Europe s'y opposera, y voyant une aide déguisée à la pêche française. De toute manière, c'est le CG Haute-Normandie ou la Région qui bénéficieront de cette manne. Qu'en feront-ils ? Partageront-ils avec la région Picardie ? Rien n'est moins sûr.
Nos Elus, ceux qui soutiennent ce projet, porteront une grande responsabilité. Que ce projet enlaidisse nos côtes, qu'il n'apporte pas les emplois espérés, qu'il créée des désordres multiples, ils en seront comptables. Ils devront à leur tour rendre des comptes de leur incohérence, voire de leur incompétence. Ils engagent l'avenir de nos sites sur trente ans, sans contre partie. Il faut que cela se sache. GDF Suez, c'est aussi des actions dans le nucléaire, c'est le futur EPR de Penly. Tout cela découle d'une même logique, d'une même idéologie, celle du profit à tout prix au mépris de l'intérêt commun.
Le projet éoliennes offshore (sur les deux côtes) est obsolète avant d'être né, selon des organismes compétents, déjà cités par d'autres personnes. Cette technologie est dépassée. Pourtant on s'obstine ? Que chacun se pose les questions : pourquoi ? au bénéfice de qui ?
Que notre Député se pose la question lui aussi. Je défends le littoral et je le laisse se faire détruire et souiller : pourquoi ? Le peuple vote. La sanction, si elle a lieu, sera méritée.
Ajouté par Jack GUERRIER (MERS LES BAINS) - le 11/08
Choquée et très déçue
Je suis choquée et déçue par l’obstination des hommes d’affaires qui ne visent que le profit en disant « Après moi les mouches » pourvu que pour le moment je me remplisse les poches !
J’estime qu’il faut être totalement inconscient des risques engendrés par la pose de ces éoliennes. Cela va atteindre de plein fouet la migration des oiseaux. Le Parc du Marquenterre a une réputation qui dépasse de loin vos frontières. Que va-t-il se passer quand des milliers d’oiseaux seront peu à peu déroutés ? Tout simplement cela aura une incidence sur tout l’équilibre de l’écosystème.
Supprimez un maillon de la chaîne et c’est la chaîne ENTIERE qui en souffre… et l’homme aussi bien entendu ! Mais je ne pense pas à l’homme en écrivant ces lignes... je pense aux oiseaux qui ont une place et un rôle important dans la nature et qui aussi sont un véritable plaisir pour le sens.
Déjà dans les villes certaines espèces frôlent l’extinction car suite à une urbanisation débridée, ils ont perdus leurs habitats ou leurs lieux de nidification !
C’est une honte que l’homme qui se dit si intelligent, supérieur, etc…est incapable d’admettre qu’il ne faut pas toucher à un équilibre déjà rendu si fragile par sa propre bêtise !
Je suis belge et je viens de me rendre propriétaire d’un bien à Ault. Je suis très déçue de lire que pour de l’argent les côtes vont être ce point abîmées. Je ne sais exprimer suffisamment mon opposition à ce projet d’éoliennes.
Les membres de l'association syndicale autorisée du Bois de Cise contre les éoliennes
L'association syndicale autorisée du Bois de Cise est un établissement public administratif dont l'objet est "la préservation et l'embellissement du site que représente le lotissement du BOIS DE CISE situé sur les territoires d'AULT et de SAINT-OUENTIN-LA-MOTTE-CROIX-AU-BAILLY ainsi que l'amélioration des moyens de nature à servir le caractère calme et accueillant du lieu".
Lors de l'assemblée générale intervenue le 25 juillet 2010, les membres de l'association ont été consultés sur le projet d'installation d'éoliennes dit "des deux côtes".
Rouennais actuellement en congés, je trouve enfin le temps de donner mon avis dans ce débat que je suis du mieux possible et que je trouve très intéressant. Travaillant en lien avec le secteur énergétique, fossile je l’avoue (et je l’assume, de moins en moins d’ailleurs…), ayant suivi de près à l’époque les implantations de Penly et Paluel, « seinomarin côtier » d’origine et allant souvent prendre l’air marin en famille le long de la côte allant du Havre en Baie de Somme, voire y naviguer au large lorsque le temps me le permet, le sujet m’intéresse fortement, et à plusieurs titres.
Au fond, et malheureusement, comme à l’époque des ces 2 centrales nucléaires, derrière des débats d’ordre « énergétiques », pourtant tellement nécessaires, se cache trop souvent un conflit entre intérêt général et intérêts particuliers. Les craintes qui ressortent sont souvent les mêmes : quel impact sur MON cadre de vie, sur MON patrimoine immobilier, sur l’activité de MON commerce ? Pourtant, aujourd’hui on peut constater que l’immobilier n’a pas baissé, bien au contraire… au malheur de certains locaux d’ailleurs, ayant de plus en plus de mal à se loger vu le prix que certains résidents osent demander pour des maisons qui franchement, n’en valent souvent pas le prix, en particulier en bord de mer ! Aussi, et de ce fait, tous les locaux ne vivent pas en bord de mer, en haut des falaises, bien au contraire…
Concernant le cadre de vie, je pense qu’on a plus à craindre de la proximité d’une centrale nucléaire que d’un parc éolien en mer, même si, disons le, les centrales semblent avoir été plutôt bien gérées jusqu’à maintenant. A choisir entre une pollution sournoise, invisible et pourtant néfaste, et une « pollution », pour employer le terme utilisé par certains, bien visible mais sans danger, mon choix est fait, et je ne me considère pourtant pas comme anti-nucléaire (je ne conteste pas les services rendus par cette source d’énergie), mais plutôt comme un pragmatique (qui essaye de l’être du moins).
Quant à l’activité touristique et de loisir, je pense qu’on peut bien plus facilement construire un message, une image positive autour des éoliennes en mer, qu’autour d’une centrale nucléaire ou thermique. Et l’on remarque souvent que ce qui fait l’attractivité touristique d’un secteur, c’est ce qu’on construit autour en terme d’accueil, d’animation, de communication… A ce titre je trouve Fécamp, depuis quelques années, bien plus dynamique que la côte concernée. A mon humble avis, il y a des choses à faire, à imaginer, afin de l’animer… Aussi, je me vois bien naviguer dans un parc éolien, même si le balisage et les règles de sécurité devront être bien réfléchis. Il en va de même avec le balisage aérien, que je trouve souvent disgracieux à terre, et pour lequel il faudra trouver le juste milieu pour garantir la sécurité tout en minimisant sa visibilité.
Pour revenir sur l’intérêt général, je pense que les énergies renouvelables, dont l’éolien en mer, sont d’intérêt général, et doivent être développées ! Les énergies fossiles s’épuisent, leur extraction et utilisation polluent, et leur prix ira mathématiquement crescendo, je le constate d’ailleurs déjà depuis les années que je travaille en lien avec ce domaine. Même le nucléaire semble couter bien plus cher que ce qu’on veut bien nous dire… et il n’est ni synonyme d’indépendance énergétique, ni « propre », ni inépuisable ou renouvelable ! Les économies d’énergies sont nécessaires, essentielles, mais ne constituent qu’une partie de la solution.
J’en ai surtout assez de voir certains à chaque fois refuser de facto la nouveauté, l’innovation alors que ce sont à mon sens nos seules possibilités pour pouvoir lutter dans cette compétition à présent « mondialisée », et ne pas sombrer. Notre vieux pays s’endort, se repli sur lui-même… Pendant ce temps d’autres avancent, créent activités et emplois, reconvertissent, se cherchent un avenir ! Non vraiment, même si je reconnais la beauté de notre pays, et considère que ce don de la nature est à préserver, je suis contre un « écomusée France » réservé aux touristes et autres rurbains. Pour conserver notre monde rural, littoral, il nous faut continuer à le soutenir, à le développer. J’aurais tellement aimé y trouver du travail, y faire ma vie, et si j’étais plus jeune, ce genre de filières nouvelles m’attirerait, comme elle attire d’ailleurs aujourd’hui mes enfants.
La tâche incombe à l’Etat et aux élus, d’arbitrer entre intérêt général et intérêts particuliers, mais de grâce, stop à la vision électoraliste à court terme, oui à une vision d’avenir, sur le long terme. A charge à eux, et évidemment au porteur de projet, la cie du vent, de retirer ce qu’il y a à retirer de ce débat public, de s’entendre ou faire s’entendre les différents parties prenantes (pêcheurs en particulier), et de concevoir le projet le plus respectueux du social, de l’économique et de l’environnement, principes du développement durable, cette doctrine qui doit à présent tout le temps nous guider. Personnellement, je suis favorable au projet des deux côtes, je souhaite qu’il se réalise, et je remercie la commission d’avoir permis ce débat.
Enfin un projet ambitieux pour le développement des énergies renouvelables
Je trouve ce débat particulièrement intéressant, et il a l'immense mérite d'exister !
Je vois enfin un projet ambitieux dans nos frontières. La politique énergétique du pays a toujours été confisquée par une minorité pour aboutir à une production d'électricité axée sur le "tout nucléaire". Et on a rien eu à dire ! Encore aujourd'hui un EPR est lancé, personne ne réagit... Pas de débat chez Areva ou EDF, dans ces cas là personne ne parle de lobby. Pour les éoliennes je n'entend que ces mots là, ainsi que le mot "promoteur" qui sonne comme une insulte...
La politique de production d'électricité française est à mon avis une catastrophe, parce que basée sur un "socle" de nucléaire (et un peu d'hydraulique heureusement). Le nucléaire n'est pas une énergie d'avenir, elle est basée sur un minerai, dont les ressources sont limitées, et elle génère des déchets toxiques pour des milliers d'années. Les progrès techniques promis pour en améliorer le traitement sont inexistants, ça fait pourtant plus de 50 ans... Il est urgent de diversifier notre production en ayant recours aux énergies renouvelables à grande échelle et de travailler sur les économies. Ce dernier point est essentiel, et du fait de notre parc nucléaire (pourtant vieillissant) rien n'a jamais été fait.
Si un jour, nous trouvons une nouvelle source d'énergie, il suffira d'un coup de grue pour déposer les mats des éoliennes, les fondations constitueront un magnifique récif pour les poissons, alors que les ruines de nos centrales nucléaires continuerons pendant des centaines d'années d'émettre des rayonnements dangereux.
L'éolien à lui seul ne suffira pas mais il est indispensable et salutaire. Ce projet est ambitieux, et constitue un signe d'une évolution possible. La population doit se sentir concernée, s'approprier les choix énergétiques et les outils de productions. Pas simplement en disant construisez chez les autres. J'espère pouvoir visiter ce parc éolien des deux côtes, un jour, dans pas trop longtemps, emmené par un pêcheur qui m'expliquera qu'il pratique la pluriactivité : pêche et tourisme industriel.
Conscient de l'importance du projet éolien en mer, je me suis rendu à la réunion organisée par la commission du débat public à AULT.
Après un exposé largement orienté en faveur de l'éolien offshore, les participants ont pu exprimer leur profond désaccord (1 seul participant favorable au projet). Mais ces réunions auront-elles une véritable influence sur l'avenir du projet qui semble déjà joué ou ne sont-elles qu'un alibi ?
Je tiens toutefois à formuler les observations suivantes :
1) l'impact économique met en avant la création d'emplois directs ou indirects et la Compagnie du Vent tente de se rallier les collectivités locales par le versement de taxes. Mais le silence est total sur les dégâts qui seront causés à la filière pêche, déjà en difficulté, et à l'industrie du tourisme. Combien d'emplois seront détruits ? Quant à l'immobilier, on peut facilement imaginer la chute.
2) l'impact visuel est très largement sous-estimé. Il suffit d'observer les falaises surmontées des éoliennes de Criel depuis le 2ème ridens situé à 14 km pour imaginer à l'inverse la hauteur impressionnante (150 m) des éoliennes vues depuis la côte. De plus, le parc éolien est prévu installé parallèlement à la côte alors que perpendiculairement l'impact serait plus limité. Enfin, imaginez un coucher de soleil derrière les 141 éoliennes !!!
Tout cela serait un énorme gâchis économique et environnemental.
A la veille de la clôture du débat public sur le projet des 2 côtes, notre association fait le constat suivant.
Pour le projet : en grande partie les représentants économiques et politiques des 2 régions picardes et normandes, ainsi que des personnes extérieures très antinucléaires par conviction.
Contre le projet : les professionnels locaux qu'ils soient de la Pêche ou du Tourisme, les populations locales de Varengeville, du Tréport, Mers, Ault, Cayeux et Fort Mahon avec une majorité d'élus locaux.
C'est donc la rupture, la population locale n'ayant jamais pu être entendue ni même écoutée par les représentants censés la défendre dans les assemblées Nationales et Régionales.
Ajouté par Gérard BILON, SOS À L'HORIZON (LE TRÉPORT) - le 26/08
Contre la construction des eoliennes
J'ai assisté à la réunion d'Abbeville et j'ai été déçu, on ne dit pas la vérité aux personnes présentes.
On parle de 141 éoliennes alors que le chiffre actuellement est de 1200 sur les parties (constructibles) exp : entre la pointe du RAZ et Dunkerque seulement 40% ; 150 éoliennes à l'étude au large du mont ST-MICHEL ; 50 en face de COURSEULES ; 35 en face d'ERQUY ; 200 en face du MARQUENTERRE ; 40 en face de VEULETTES ; 60 en face de FECAMP ; ainsi de suite. On ne parle que de la CIE DU VENT ; et POWEO ; et NASS -WIND ; ENERTRAG ; MAIA COLMER ; etc...
LES PÉCHEURS SERONT INTERDITS DE MER : c bien, bravo
Ne gâchez pas le panorama - pas de pollution visuelle -
Bonjour,
La projection du panorama de tous les projets proposés montre que le parc éolien est visible de la côte (même dans le cas du projet Grand large situé à 25Km).
Je refuse de voir gâcher notre panorama.
Il va falloir présenter un projet TRES TRES Grand large, de sorte que les éoliennes ne soient pas visibles de la côte.
Il s'agit de deux projets d'intérêt public envisagés sur un même espace marin.
Afin de ne pas les mettre en concurrence, au détriment du milieu naturel et de l'intérêt des usagers de celui-ci, il parait opportun de créer en premier lieu le parc naturel marin, et de mettre en place son Conseil de gestion, composé des différents acteurs du milieu marin, en fonction des spécificités locales : celui-ci sera légitime pour se prononcer sur les projets économiques, dont les projets éoliens, et le cas échéant les accompagner, dans une logique de développement durable.
Ajouté par Marie-Dominique MONBRUN, MISSION D'ÉTUDE POUR UN PARC NATUREL MARIN 3 ESTUAIRES (BOULOGNE SUR MER) - le 01/09
Trop près, trop gros, trop aléatoire
L’association Cayeux-Citoyens a pour objet de contribuer au développement social et économique, écologique et paysager de Cayeux-sur-mer en dialogue avec tous les Cayolais et de porter leurs besoins et leurs enjeux auprès des instances responsables, notamment locales. Elle a son siège à la mairie de Cayeux-sur-mer et dispose d’un site web : http://cayeux-citoyens.asso-web.com.
Le projet en discussion se caractérise par sa taille, très au-delà de ce qui a été jusqu’ici implanté en France en matière d’éoliennes, par sa proximité d’avec le littoral, induisant nombre de nuisances et de dangers, par les incertitudes qui en émanent du fait de l’inexpérience évidente de l’entreprise qui en a l’initiative, tant pour ce qui concerne les implantations en mer que rapport à la dimension du projet. Cette incertitude est soulignée par les trop fréquentes erreurs ou contrevérités qu’elle met en avant pour son argumentaire. La simple application du principe, maintenant constitutionnel, de précaution devrait suffire à l’interrompre : trop d’inconnues, trop d’études mal conduites ou inachevées, trop de risques !
Ce projet, malgré toutes les tentatives de la Compagnie du Vent, ne convient pas à la grande majorité des habitants qu’il concerne directement. Il y a eu de nombreux débats durant ces mois et c’est une bonne chose. Ces débats ont, à chaque fois, confirmé la crainte pour ne pas dire le rejet de cette implantation et la méfiance vis-à-vis de ses promoteurs. Hélas, ils ont manifesté aussi le refus de la Compagnie d’entendre ce qui était dit.
Sans doute nombre de « décideurs », aussi bien nationaux que régionaux ou locaux, ont-ils choisi de poursuivre. Il est vrai que « en haut » on ne parle pas la même langue que « en bas ».
D’un côté le savoir et les bonnes paroles se déverse que nous devrions simplement accepter. De l’autre, nous disons que ces machines seraient trop proches, perturbant tout un ensemble de modes de vie et d’activités, que la dimension du projet le rendrait envahissant et probablement dangereux pour les humains comme pour les animaux. Nous parlons d’expérience, d’usages, de dangers vécus, de passion. Cela vaut-il encore quelque chose par les temps qui courent. ?
Trop près, trop grand, trop aléatoire, ce projet, que l’on veut nous imposer sur un mode quasi colonial et qui n’est en rien un support de développement pour la commune et la région, ne peut-être que refusé.
Ajouté par François ASSOCIATION CAYEUX-CITOYENS, CAYEUX-CITOYENS (CAYEUX SUR MER) - le 01/09
Absurdité économique de l'éolien
L'énergie éolienne doit venir en complément de l'énergie atomique lors des piques de consommation. C'est-à-dire quand il fait très chaud ou très froid pour fournir soit les équipements d'air climatisé soit les radiateurs.
Il fait très chaud ou très froid quand il y a des anticyclones. Or en présence d'anticyclone, une des caractéristiques, c'est qu'il y a un ciel limpide et absolument aucun vent. Donc les éoliennes n'apporteront aucun complément énergétique. C'est un projet ruineux pour le contribuable et pour l'environnement.
Trop près, trop grand, trop aléatoire, c'est suffisant pour dire non
Toutes les promesses des sociétés ne prouvent en rien que le projet est bon, les mesures compensatoires sont un leurre et n'engagent personne. Le suivi n'est pas fait, les contrôles pas davantage, c'est ce que nous voyons partout, pour les implantations d'éoliennes industrielles en France. Les exemples foisonnent. Les prescriptions des administrations ne sont que des constats qui confirment que les dossiers sont incomplets. Les machines que l'on installe maintenant seront périmées lorsqu'on en aura besoin. Il vaudrait mieux insister sur les énergies vraiment écologiques, respectueuses, et sur les moyens de faire des économies. Il sera toujours temps de développer les projets qui ont un impact très fort, pour compléter, lorsque ça sera nécessaire. Ce projet monstrueux ne doit pas se faire contre les populations.
Ajouté par Anne-Marie CITTON (BELMONT SUR RANCE) - le 02/09
IL FAUT GARDER RAISON
Aucun des détracteurs de l'EOLIEN EN MER n'a pu apporter d'éléments chiffrés, issus d'analyses économiques incontestables étayant les arguments nous promettant :
- faillite économique
- faillite environnemental
- faillite de la filière pêche *
- faillite du tourisme
L'éolien apparait dans le clivage qui se dessine, comme un enjeu d'intérêt public, en opposition à des replis partisans, égoïstes issus de petites minorités qui défendent, avec acharnement, le privilège de résider en front de mer, et la valeur de leur immobilier.
Leur contestation joue d'arguties et de peur !
Qui ne sait pas que la nature reprend très vite ses droits, après travaux ?
Qui pourrait croire que la faune va fuir devant un tube planté dans le sol ?
Qui pourrait croire que ces mêmes tubes vont détourner les très forts courants marin de la manche en modifiant de façon significative la topographie du terrain ?
Qu'elle est le rapport chiffré entre les oiseaux tués par les chasseurs sur le littoral et ceux qui le seront par les éoliennes ?
Qui pourrait croire que tous les bateaux vont venir se précipiter sur ces mats, situés en dehors de leur zone de navigation ?
Qui pourrait croire que la vie des habitants du Tréport, Mers, Cayeux, Fort-Mahon serait rendue tellement plus difficile que celle des habitants de Friville, Fressenneville, Abbeville, Oisemont ou Biville sur Mer?
Qui pourrait croire qu'un champ d'éoliennes en mer, auquel le regard s'habituera très vite, serait visuellement plus préjudiciable que la vision que nous offre l'urbanisme déplorable de nos villes et villages ? (l'éolien en mer doit être, aussi, un palliatif, aux implantations anachroniques qui se font à terre).
Qui pourrait croire que la majorité des populations, notamment de la jeunesse, serait fondamentalement opposée à un industrie naissante, porteuse d'espoir, destinée à la production de l'énergie qui nous est indispensable et dans laquelle nous puissions avoir confiance, qui apporte plus de sérénité et de liberté (à contrario du nucléaire).
La hausse du coût de l'électricité (nucléaire à 85 %) est annoncée à hauteur de 20% dans les mois à venir. Les incertitudes liées aux conditions d'exploitation de l'uranium sont considérables ; le prix du minerai sera donc sérieusement impacté avec répercussion sur le coût du kWh, dans les années à venir....
Le premier gisement de production d'énergie se situe de nos jour dans les économies d'énergies. Une réflexion doit être menée sur notre consommations et sur son évolution dans les décennies à venir, notamment au regard de ce que nous avons déjà détruit ou épuisé au niveau planétaire.
Penser globalement nos besoins en énergie, est l'enjeu d'aujourd'hui.
Nous devons exiger qu'une volonté politique permette :
- de développer dès maintenant des filières industrielles nationales et surtout locales.
- de sortir la production d'énergie renouvelable du seul secteur privé au profit d'un puissant secteur public
(ensemble de dispositions qui feront mécaniquement baisser les coûts de production).
Laissons "le détail" de ce qui peut faire polémique aux experts (regroupant tous les acteurs) :
- hauteur des machines
- entraxe d'implantation
- distance à la côte
- balisage .../....
et concentrons nos efforts pour ces projets d'avenir n'échappent pas aux peuples, pour le seul profit du marché.
* La taille et le prix des poissons côtiers sur nos marchés cet été, sont-ils le reflet de l'état de la ressource ? Quel est l'impact du "labourage" permanent, sur les fonds marins, par des centaines de bateaux ou de l'exploitation des graves de mer ? Une zone sans pêche ne serait-elle pas un bienfait pour les ressources et donc très vite pour les professionnels ?
Au cours de ce débat, beaucoup de participants se sont inquiétés de voir le patrimoine du Tréport et de sa région, ainsi que ses activités, sacrifiés sur l'autel de l'actionnariat de GDF-SUEZ. On reproche à cette société de détruire la pêche, de s'accaparer les espaces maritimes, d'anéantir le tourisme et le patrimoine immobilier dans le but d'engranger des profits 'mirifiques' (les superlatifs ne manquent pas) au profit de ses actionnaires. On les imagine riches, malfaisants, cupides, en bref, la parfaite illustration du capitaliste pour le NPA. Mais en fait, qui sont-ils?
Le premier de ces actionnaires est... l'État. Il détient 35% des parts, plus une part non négligeable de 1,7% détenue par la caisse des dépôts et consignations. On trouve aussi les salariés, qui détiennent 2,8% des parts, et un très grand nombre de petits porteurs qui détiennent... PLUS DE LA MOITIE des parts ! Ces petits actionnaires ne se présentant jamais aux AG, c'est donc l'État qui a la haute main sur le conseil d'administration.
Voici donc les bénéficiaires des profits 'mirifiques' (en fait des dividendes) de cette société de droit privé : l'État (et à travers lui, la collectivité) et le grand public, des gens ordinaires qui ont placé leurs économies en actions plutôt que dans un livret A. Les grands investisseurs institutionnels (banques, assurances...) ne détiennent que 10% du capital !
Contrôlée par l'État, détenue par le grand public... c'est précisément la solution que préconisent certains participants pour le développement du parc éolien. Je me permets d'ajouter que tout le monde peut être actionnaire, il suffit d'avoir quelques sous de côté, alors qu'il est beaucoup plus difficile d'investir dans l'immobilier au Tréport. Qui sont donc les capitalistes rapaces ?
Un mot sur les accapareurs : les pêcheurs s'opposent au projet, arguant que le parc, une fois construit, les empêcherait de travailler. Pourtant, celui-ci n'occupera qu'une petite partie des territoires de pêche. Qui s'accapare les espaces ? Ceux qui n'en demandent qu'une petite partie, ou ceux qui refusent d'en céder la moindre parcelle ? J'ajoute que si l'on considère une durée de vie du parc de 20 ou 30 ans, il sera encore en service au moment où le fuel sera si cher et le poisson si rare que le moindre merlan sauvage sera devenu un luxe inaccessible.
Pour conclure, il est bien évident que toutes les précautions doivent être prises pour minimiser l'impact du parc sur les activités existantes. Nous avons, en Europe, une certaine expérience des parcs off-shore. Le retour de ces expériences ne laisse entrevoir aucune catastrophe comme celle que certains nous prédisent. Il n'y a donc aucune raison sérieuse de l'empêcher d'être construit. La collectivité bénéficiera des emplois, des revenus de l'activité ainsi que, bien entendu, de l'électricité produite.
Ajouté par Etienne ROBERT-DEHAULT (ST DIZIER (52)) - le 04/09
Et les locaux alors !!
A ce jour, se sont déclarés officiellement opposés aux éoliennes côtières:
- les habitants de Varengeville, Le Tréport, Mers les Bains, Criel, Bois de Cise, Cayeux, Fort Mahon, Merlimont, le Touquet
- les pêcheurs
- les commerçants
- les chasseurs
- les plaisanciers
- ornithologues de Marquentaire
- les élus : Varengeville, Dieppe, Le Tréport, premier adjoint de Mers, Fort Mahon, Merlimont, Com de Com du Touquet,
- Députés : Daniel Paul, Yve Besselat, Daniel Falquese
- Président du Conseil général du Pas de Calais : Dominique Dupilet.
Les quelques élus, de moins en moins nombreux, qui soutiennent encore la construction de ces centrales électriques le long du littoral Nord Picardie Haute Normandie, ne vont pas pouvoir éternellement rester autistes à la volonté des habitants de ces régions, aux cris d’alarme depuis plus de 5 ans du monde de la pêche, et aux respects des activités du tourisme et du commerce.
Notre patrimoine paysager est la richesse culturelle locale et économique. Il n’est pas à vendre et encore moins à donner. Comment certains élus peuvent-ils y être insensibles pour ne pas dire irrespectueux ? Les mensonges des marchands de Vents ne font plus illusion sur la population.
Ajouté par CATHERINE BOUTIN, FED (LE TREPORT) - le 04/09
Le bien commun du littoral offert à des sociétés privées. Prix de la location de la concession
- Loyer annuelle de la concession du projet des 2 côtes : 8 500 000 €
- Surface occupée : 75 km2 ou 75 000 000 m2 (40% de la surface du canton d’Eu)
- Px du m2 (8 500 000€ /75 000 000m2) = 0,12 centimes € /m2/an, soit 0,01 centime €/m2/ par mois.
- Pertes occasionnées pour la région sur l’espace de la concession :
- barrage aux plaisanciers sur la route de la Manche.
- 16 millions € de Chiffre d’affaires perdus provenant de la pêche
-1 000 emplois locaux (cf propos de JP Lebail responsable de la CAPA coopérative maritime du Tréport à la réunion de Dieppe : « Ces navires sont regroupés au
sein d’une coopérative. On a eu la semaine dernière la production du Tréport sur Dieppe. Je crois que c’était 8 millions d’euros pour Le Tréport et à peu près autant pour la baie de Somme. Ces navires emploient environ 250 marins qui font vivre à terre un millier de personnes en emplois induits. »
N’est-il pas surprenant que ces chiffres ne soient jamais repris sur les présentations et cahier d’acteurs des CCI d’Abbeville ?
Pour des raisons de sécurité de bon sens, ce périmètre interdit à la navigation sera vite agrandi d’1 mile autour de la centrale électrique, comme pour les plateformes pétrolières. La surface sacrifiée deviendra alors de 150 km2. Il n’est plus possible de déterminer de prix de la location.
Lorsque ces sociétés privées n’auront plus convenance d’exploiter ces centrales électriques, c'est-à-dire lorsqu’elles ne seront plus subventionnées, les citoyens devront alors prendre en charge la destruction de ces friches industriels. Comme on le constate déjà partout en France sur les centrales éoliennes terrestres, les sociétés changent en permanence de mains de sociétés d’exploitation. Que seront devenues alors les promesses de garanties?
Ajouté par CATHERINE BOUTIN, FED (LE TREPORT) - le 04/09
Rendement des éoliennes
Les promoteurs du projet ont fondé leur propagande sur l'illusion d'un important rendement des éoliennes et dissimulent le fait que le rendement des éoliennes n'est que le quart environ de celui des centrales classiques.
Le site... de RTE vient de publier le rendement moyen des éoliennes terrestres en France au mois de juillet 2010 : celui-ci n'est que de 13 %, très inférieur au faible taux moyen de 25 % habituellement cité par les associations de défense contre les projets éoliens !
Ce constat officiel d'un grand réseau national vient démontrer avec une acuité particulière que la faisabilité des projets d'éoliennes est toujours fondée sur un argumentaire mensonger ayant pour objet de tromper l'opinion publique. En confondant volontairement les notions de capacité et celle de rendement, la seconde étant 7 à 8 fois inférieure à la première au mois de juillet, les promoteurs tendent à dissimuler que leur projet est un gouffre financier pour le contribuable et le consommateur et n'a aucune justification économique autre que l'obtention de subventions et d'avantages fiscaux à partir de propos mensongers. Que les pouvoirs publics relaient avec constance cette désinformation pose un véritable problème de fonctionnement démocratique et d'abus de pouvoir.
Dans le cas des projets de l'éolien marin, les associations de défense du littoral ne peuvent que plus encore mettre en garde l'ensemble de la population sur les dérives d'un système financier nuisible à tous et souhaitent en particulier attirer l'attention des médias sur la désinformation pratiquée par les promoteurs des projets. Elles appellent les acteurs des médias à la plus évidente clairvoyance sur le sujet pour rétablir la vérité. Le rôle actif de la Commission, bénéficiant du soutien de l'État et du Préfet pour accréditer l'inacceptable, dans le sens la défense exclusive des intérêts des promoteurs, ne fait que confirmer que celle-ci a pour seul de promouvoir des projets d'éoliennes en mer ne relevant que d'une logique contraire à l'intérêt public.
Tout le monde est pour des énergies renouvelables, mais personne ne veut faire l'effort. A entendre les différents commentaires, j'ai l'impression que toutes ces personnes n'ont pas l'intention de vouloir vivre plus longtemps que 2 à 3 ans, au-delà il y a rien.
Osons aller de l'avant avec ces éoliennes.
Il y a que des gens qui ont peur. Voyons le viaduc de Millau, tout le monde était contre par peur de perdre des gens de passage, défigurer le paysage, moins de rentes diverses.... Au bilan, les gens s'arrêtent, il y a plus de touristes, moins de polllution dans la ville, etc, etc, etc.
Il faut s'adapter et aller de l'avant. Je travaille dans le bâtiment et la réglementation thermique nous a fait faire un bond important en avant. Tout le monde disait que c'était très difficile de le mettre en application. En réalité avec un peu de réflexion et de volonté, on y arrive sans faire exploser les prix.
Ajouté par Mairie COMMUNE DE SAINT-VALERY-SUR-SOMME (SAINT-VALERY-SUR-SOMME) - le 06/09
Quelle expérience ?
On peut réellement s'interroger sur la réelle capacité de la compagnie du vent à défendre un projet qui par son ampleur dépasse de loin sa capacité installée, qui sort de champ de compétences traditionnellement on-shore : consultons un industriel professionnel comme GDF-suez pour savoir s'il ferait confiance à une entreprise fabriquant des pâles de 5 m en acier pour fabriquer des pâles en carbone de 15 m... Le facteur expérience est essentiel dans ce type de projet, dont le coût initial risque d'être largement dépassé (cf Areva et son EPR). Un projet de cette ampleur ne peut être que le résultat d'une montée progressive en puissance dans le off-shore.
La manière même dont le projet est présenté, écartant de facto deux alternatives, laisse songeur sur la capacité réelle du Maître d'ouvrage à argumenter.
Ce facteur expérience transparaît à travers même la naïveté de la vision du projet : comment assurer une disponibilité si élevée avec une maintenance qui se fera toujours dans des conditions difficiles ? Quels sacrifices à consentir en termes d'accidents du travail ? Comment assurer l'assistance aux navires qui par tempête pourraient dériver dans les zones d'éolienne ? Comment se montrer si assuré dans la recréation d'un écosystème marin à l'équilibre dynamique fragile ? Comment espérer "acheter" le silence en faisant des propositions à mi-parcours essentiellement économiques et financières sans comprendre que ce qu'il manque c'est la confiance et la crédibilité ?
Je retiens également l'absence d'un schéma directeur sur l'ensemble de la Côte Picarde.
Bref trop de questions pour faire confiance à un projet quelque peu arrogant et peu transparent.
Ajouté par Arnaud SZYMKOWIAK (MERS LES BAINS) - le 06/09
Pourquoi pas sur les anciennes plateformes de pétrole
Pourquoi veut-on mettre des éoliennes au large de la côte picarde là où il n'y a aucune infrastructure préexistante ?
Il me semblerait plus judicieux de les mettre sur les anciennes plateformes de pétrole ou de gaz pour faire l'hydrolyse de l'eau de mer (sans ajout de produits chimiques de plus) afin de produire de l'hydrogène (stockable contrairement à l'électricité), de l'acheminer a terre par les oléoducs et gazoducs existants sans création de lignes électriques. Cet hydrogène pourrait être injiecté dans le réseau de GRDF (à l'instar de l'ancien gaz de houille qui contenait déjà de l'hydrogène) ou transformer en hydrures ou autres carburants propres pour les véhicules (voitures à pile à combustible par exemple qui nécessitent de l'hydrogène). Cette technique permettrait en France d'éviter la construction des centrales à gaz nécessaires pour compenser les jours sans vent (donc d'éviter de produire plus de CO² grâce aux éoliennes !!!) tout en faisant la place à l'éolien STOCKABLE car les picards (et les français) souhaitent avoir de l'électricité même les jours sans vent !!! On pourrait même pousser le paradoxe jusqu'à faire à terre des centrales électriques à l'hydrogène (zéro émission) pour compenser les pointes de demande d'électricité et les jours sans vent (impact lié a l'éolien terrestre).
A défaut d'avoir des ex plateformes, pourquoi ne pas en créer ex-nihilo même si c'est moins bon pour l'environnement ?
Ajouté par Juliette GUERRIER, RETRAITÉE (MERS-LES-BAINS) - le 09/09
Le Tourisme Industriel
Peut être devriez-vous lire l'article du Routard consacré au Tourisme Industriel dont voici un extrait :
"On connaissait le tourisme durable, éthique, culturel, le tourisme vert, écolo ou bio, rural ou fluvial. Ce n'est pas nouveau, les Français sont de plus en plus nombreux à ne plus vouloir « bronzer idiot ». Mais 360 000 curieux pour voir fonctionner l'usine marémotrice de la Rance, 60 000 autres pour découvrir l'usine Perrier de Vergèze, ça, c'est ce que l'on appelle un phénomène : dans son Guide des sites industriels, Bertrand Labès constate l'essor incroyable de ce que l'on appelle le tourisme industriel et en montre l'ampleur. Pas moins de mille quatre cents entreprises, musées du patrimoine et sites industriels attirent chaque année près de vingt millions de visiteurs, qui viennent essentiellement en groupes, durant leurs loisirs (80 %) ou dans un but professionnel (20 %). Leurs motivations : connaître les produits et services qu'ils consomment au quotidien, découvrir le patrimoine économique d'une région, se cultiver…"
Pourquoi ne pas jouer cette carte "positive" au lieu de rejeter tout en bloc..
Ajouté par Bertrand LESPAGNON, CCI DE DIEPPE (DIEPPE) - le 09/09
L'EOLIEN EST-IL BEAU ?
Un certain nombre d'intervenants trouve dans la beauté des éoliennes un critère de développement touristique.
Voici ce qu'en dit l'ACADEMIE DES BEAUX ARTS :
« … les éoliennes, machines de 150 mètres de haut, sont en contradiction avec la tradition française qui a toujours consisté jusqu’à présent à harmoniser
l’architecture, même insolite, avec le paysage en respectant son échelle.
La confrontation de telles installations, que les promoteurs envisagent d’installer aujourd’hui de manière massive, avec les sites remarquables et les
paysages de qualité qui ont valu à la France le titre de première destination touristique mondiale, est difficilement acceptable. »
Ajouté par Gilles EUZENAT, ASSOCIATION DE PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT DE CRIEL ET DU PAYS D'YERES (CRIEL-SUR-MER) - le 10/09
Un mauvais projet à retirer d'urgence
La Cie du Vent a tout tenté afin de faire accepter son projet, "copié collé" sur le Danemark.
Pêcheurs et riverains n'ont pas l'esprit de sacrifices ! Après 6 réacteurs et l'EPR nucléaires, les boues d'Achères, le port méthanier d'Antifer, ce sera un chapelet d'usines de centaines d'aérogénérateurs en mer "puisque vous avez déjà les pylones" dixit Mr Le Vern !
NON décidément la Cie du Vent et leurs soutiens nous prennent pour des "billes".
En outre, ils confondent vitesse et précipitation. Qu'ils ne se fassent pas d'illusions ; ce type de projet, nuisibles aux pêcheurs, aux paysages et au tourisme, ne sera accepté nulle part en France, et n'a donc aucun avenir vu la topologie de nos fonds marins (plus profonds encore sur les autres côtes). Leurs concessions feront partout l'objet de recours avec une perte de temps importante (Veulettes est au point mort depuis 2007).
Certains de nos représentants (Mr Bignon Député sur France Info et Mr Macquet au Débat du 7/9) commencent à en prendre conscience et à considérer qu'il serait opportun de développer une filière française originale des aérogénérateurs sur caissons flottants, déjà conçue et réalisable à moyen terme, pour un vrai développement de l'industrie nationale de l'éolien en mer de A à Z.
De l'énergie renouvelable, oui ! même de l'éolien ! mais qui ne nuise à personne et profite à tous. N'en déplaise aux inconditionnels d'un projet "dépassé et inadapté" mais qui constitue une excellente affaire pour la Cie du Vent avec la multinationale Suez.