Le forum de discussion a été ouvert tout au long du débat.
L'ensemble des avis publiés ainsi que les commentaires seront pris en compte dans la rédaction du compte rendu final du débat.
La commission a également rédigé une synthèse des espaces d’expression (forum et système questions/réponses) qui rend compte des principaux enseignements de ces espaces.
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Il faudrait mettre les éoliennes où les pêcheurs ne vont pas.
Ceux qui font le projet sont de Paris... Il faut demander l'avis des personnes qui y ont toujours vécu.
Ca ne suffira pas pour remplacer le nucléaire. Les Allemands utilisent le charbon, c'est pas mieux.
[Cet avis a été récolté sur papier au cours du débat mobile du 23 juillet 2015 à la plage de Saint-Martin-en-Campagne]
L'éolien, autant que le photovoltaïque, génère des déchets. C'est plus propre que le nucléaire mais ça reste insatisfaisant. Ca ne remplace pas le nucléaire.
L'idéal serait que les maisons soient équipées d'éolien et de photovoltaïque, un peu partout mais pas de grands parcs.
Un projet a été conçu en Belgique qui développe l'éolien pour les particuliers. C'est une piste qui me semble intéressante.
L'industriel n'a pas envie que le particulier devienne indépendant au niveau de l'énergie.
C'est ça le problème. Il manque en France et en Belgique une "culture du long terme", le temps du politique n'est pas le temps idéal pour les réflexions sur le long terme du point de vue énergétique. L'Europe pose problème de ce point de vue, ils sont plus du coté des grands groupes que du coté des particuliers.
Plus il y aura des villages en autogestion, plus ça sera facile de produire uniquement pour les grandes villes.
Pour moi l'avenir c'est l'énergie verte, je pense cependant que c'est un beau projet, ça peut gêner certains au niveau de la vue mais moi je ne trouve pas ça gênant.
[Cet avis a été récolté sur papier au cours du débat mobile du 23 juillet 2015 à la plage de Saint-Martin-en-Campagne]
Je viens d'acheter une maison qui perd ipso facto plus de 50% de sa valeur, vous me remboursez ?
C'est difficile de relancer le tourisme à Criel. Un parc éolien signifie une perte d'intérêt, Criel va devenir une station encore plus fantôme.
On parle d'écologie, là on met de la ferraille dans notre champ de vision.
Donnez les à ceux qui habitent St-Tropez et ont de l'argent, les éoliennes aux riches ou aux bobos parisiens !
[Cet avis a été récolté sur papier au cours du débat mobile du 22 juillet 2015 au marché de Criel-sur-Mer]
Les emplois doivent être français (fabrication, maintenance).
En Belgique, en terrestre, ce sont des entreprises étrangères qui sont venues. Il ne faut pas reproduire ça.
On aurait besoin de referendum pour consulter les citoyens avant un projet.
[Cet avis a été récolté sur papier au cours du débat mobile du 22 juillet 2015 au camping du Tréport]
Je suis plutôt favorable à ce projet de parc éolien pour éviter le nucléaire.
[Cet avis a été récolté sur papier au cours du débat mobile du 23 juillet 2015 à la plage de Saint-Martin-en-Campagne]
Ce projet va définitivement altérer le dernier espace libre de pollution visuelle dont s'enorgueillit le patrimoine du littoral maritime de la Baie de Somme à la frontière normande, dépoétisant Victor Hugo et ses travailleurs de la mer : on change d'échelle de valeurs.
Le courant marin s'électrise, place aux sirènes de l'énergie, si le site est retenu et livré à ces expérimentations hasardeuses, sous de fallacieux prétextes "écologiques".
Sous la plage, le câblage ! Adieu les eaux limpides ! Tous les efforts entrepris pour valoriser l'historicité de Mers-les-Bains via son architecture et ses manifestations festives et culturelles sombreraient dans le paradoxal... ou faut-il s'aligner du point de vue touristique sur celui proposé par la centrale de Penly, à quelques amateurs éclairés (par EDF) ? Quant à l'éclairage de nuit, nous sommes déjà pourvus. Merci !
[Cet avis a été récolté sur papier au cours du débat mobile du 11 juillet 2015 sur l'esplanade de Mers-les-Bains]
Bonjour,
J'avoue que je commence a être dubitatif sur l'intérêt d'un tel débat.
Un certain nombre de questions restent toujours sans réponses. Je n'en citerai que 2 :
1- Quid du bilan carbone en tenant compte du facteur de charge
2- L'impact visuel (sur une surface de 92 km²) et la répartition du produit de la taxe (50% des 7 millions d'euros) vers les collectivités dans un rayon de 22kms et cela sans ratio.
C'est-à-dire que Criel sur Mer qui se situe à 14km du parc percevra autant qu'une commune de même démographie située à 22km. c'est inacceptable ! Au delà de l'article 1519C du CGI, il n'y a pas de réponse.
Cordialement,
Alain Trouessin, Maire de Criel-sur-Mer
[Avis recueilli en vidéo au Tréport le 30 juillet 2015]
J'ai attendu les retours presse de la réunion de clôture pour dresser un bilan personnel de ce débat public. Sans surprise, la réunion de clôture a été l'occasion pour certains, plutôt que de débattre (on ne les a pas trop vu pendant ces cent jours de débat ...), de médiatiser une opposition plus variée dans la forme (vuvuzela, si si ) que solide sur le fond. Il est regrettable que certains instrumentalisent ainsi le débat public, à la marge, pour médiatiser des arguments qu'ils jugent eux-mêmes trop faibles pour être portés au cours du débat public et donc débattus. On avait déjà connu cela lors du débat public de Courseulles en 2013 sur l'aspect "Unesco", ce n'est pas une surprise de retrouver les mêmes, avec les mêmes méthodes déplorables, méthodes déplorables parce qu'elles mettent en cause le principe du débat public : ce fut un débat plutôt correct et ce qu'en retient la Presse, à partir du "flash mob" de la réunion de clôture, c'est son caractère "agité", "houleux" ... prévisible ... au point que certains acteurs ne sont pas venus... Moi, j'étais là, toujours fidèle au poste ...
Avec courage (et il en faut car j'ai subit beaucoup de menaces verbales dans et en marge de la réunion de clôture), avec courage et détermination, j'ai participé à cette réunion de clôture, j'y suis intervenu, j'ai débattu les arguments présentés (on était là pour cela il me semble).
Concernant les pêcheurs, et je l'avais dit dès la réunion d'ouverture, c'était le temps, après si longtemps, d'analyser la zone actuelle plus sereinement. "Bon, l'Etat la repropose, comment en tirer bénéfice ?" : pendant tout le débat, nous avons été plusieurs, très actifs, à dialoguer avec les pêcheurs à propos de la zone actuelle à condition qu'elle garantisse l'activité et donc qu'elle soit pêchable. Les retours d'expérience des Commission nautique des parcs éoliens, notamment normands, qui ont franchi avec succès l'étape du débat public en 2013 vont dans le sens de zones toutes pêchables, sous réserves de quelques contraintes, bien compréhensibles. Les pêcheurs, représentés dans ces instances, ont approuvés les propositions faites et notre débat a bien montré que, sur la zone actuelle, on allait dans ce sens.
Les échanges ont aussi montré qu'on pouvait avoir quelques inquiétudes sur le modèle actuel, sans éoliennes, de fonctionnement du territoire (pêche et tourisme liés) et que cette zone avec de l'éolien pouvait être une garantie bien utile pour la pêche pratiquée localement ("réservant" la zone et ses abords aux navires de pêche de moins de 25m , pêche "artisanale" revendiquée par les pêcheurs locaux) et donc pour le tourisme lié (restaurants ...).
Concernant l'autre aspect majeur, le paysage, le choix, rappelé par le CEREMA lors du débat public, d'implanter les éoliennes au-delà de 10 km, permet "d'éviter, réduire ..." les impacts paysagers, une compensation est prévue par la Loi (les fameux 50%). Pourtant on a eu, lors de la réunion de clôture, un déferlement de démagogie...
Non, le projet éolien ne "casserait" pas la dynamique touristique à Mers les Bains ou ailleurs : les touristes eux-mêmes l'ont dit très clairement lors des débats mobiles et, s'il en était besoin, la dynamique touristique des plages du débarquement ou d'Etretat, intégrant l'éolien, n'est pas cassée, bien au contraire, notamment avec cette opération "grand site" en cours ou ce projet "Unesco", c'est donc un argument doublement fallacieux, même s'il entretient, à dessein, la peur du "peuple". On trouve encore mieux : " Il n’y a aucun « grand site de France » à l’intérieur duquel des éoliennes sont implantées." a-t-on entendu à la réunion de clôture : qui pourrait croire que le "grand site" s'étale ainsi jusqu'à plus de dix kilomètres au large, ce n'est pas sérieux !
Finalement, poussé dans ses retranchements, l'élu aux si nombreuses responsabilités brandit son propre subjectif !
Heureusement, le débat dans son ensemble fut d'une autre tenue.
Il est temps maintenant pour la commission d'en faire le compte rendu ...