Point de vue n°35
L’éolien en mer : une contribution essentielle à la transition énergétique et un puissant levier de développement industriel local
Face aux problématiques de réchauffement climatique et de raréfaction des énergies fossiles, l’Europe soutient le développement des énergies renouvelables avec des objectifs ambitieux. La France s’est fixé l’objectif de porter la part des énergies renouvelables à 23 % de la consommation d’énergie en 2020.
Avec ses 3 500 kilomètres de côtes, la France bénéficie du deuxième gisement éolien offshore d’Europe, après le Royaume-Uni. Elle dispose également d’infrastructures portuaires adaptées et du savoir-faire et des compétences des industriels français des secteurs de l’énergie, du maritime, de l’oil&gas, etc... De nombreuses entreprises françaises, PME, ETI et grands groupes, sont ainsi susceptibles de participer à la construction, l’exploitation et la maintenance de parcs éoliens offshore.
Dans ce contexte, l’Etat a lancé en 2011 puis 2013 deux appels d’offres pour des projets d’éolien en mer sur les zones de Fécamp, du Tréport (Seine-Maritime), de Courseulles-sur-Mer (Calvados), de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) et des îles d’Yeu et de Noirmoutier (Vendée). Ce projet s’inscrit donc dans une démarche nationale visant l’émergence d’une nouvelle filière industrielle éolienne en France, pérenne, compétitive – y compris à l’export – et créatrice de plusieurs milliers d’emplois.
Le projet de parc éolien en mer au large de Dieppe – Le Tréport s’inscrit dans le cadre de ce programme : il a été sélectionné en mai 2014 à l’issue du deuxième appel d’offres, et prévoit l’implantation de 62 éoliennes de 8 Mégawatts, soit une puissance totale de 496 MW. Le projet est porté par « Eoliennes en mer de Dieppe – Le Tréport », regroupant ENGIE, EDP Renewables et Neoen Marine, associés à Adwen pour la fourniture des éoliennes